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Ait Taleb : le Maroc souffre d'une pénurie de 32.000 médecins et 65.000 infirmiers


Mercredi 12 Janvier 2022

Les hôpitaux marocains font face à une «pénurie aiguë» de 32 000 médecins et 65 000 infirmières, tandis que 1 200 nouveaux médecins obtiennent leur diplôme chaque année, a déclaré ce mercredi le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, dans une interview accordée à Reuters.



Ait Taleb : le Maroc souffre d'une pénurie de 32.000 médecins et 65.000 infirmiers

Afin de pallier cette pénurie et lutter contre les effets de l'épidémie de Covid-19, le Maroc envisage d'augmenter les salaires des personnels de santé et de mettre en place des incitations fiscales pour attirer les investisseurs et médecins étrangers et encourager les médecins marocains à rester dans le secteur public.

 

Le ministre a également souligné que son département a déjà autorisé les médecins titulaires d'un permis d'exercer à l'étranger à travailler au Maroc et a supprimé les obstacles juridiques à l'investissement afin d'encourager les entreprises étrangères à participer au système de santé marocain.

 

S'agissant des « déserts médicaux », qui désignent une zone géographique où la population rencontre des difficultés pour accéder à des soins de santé, des incitations fiscales ou des aides publiques pourraient être mises en place pour inciter les personnels de santé à s'y établir, explique-t-il.

 

En dépit de la propagation rapide du variant Omicron dans le pays, « c’est peu probable que nous allions jusqu'à rétablir un confinement complet. Toutefois, un nouveau renforcement des mesures restrictives dépendra de l'évolution de la pandémie », a relevé le ministre.

 

Quant aux vaccins marocains, Ait Taleb a confirmé que la production commencera officiellement cette année, avec des plans d'exportation vers de nombreux pays africains une fois les tests standards effectués dans les usines. Tout d'abord, il s'agira d'un processus de «fill and finish» qui consiste à remplir les flacons avec le vaccin et assurer la fin du processus d’emballage. « Ensuite, nous achèterons des licences pour fabriquer le vaccin localement et lancerons la recherche et le développement » a conclu le responsable gouvernemental.

 

 

 









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