“Cette posture éthique s’impose d’autant plus qu’il y a une nouvelle réalité globale de la communication où est venue s’ajouter aux déséquilibres historiques entre les médias du nord et ceux du sud, l’hégémonie de l’offre de contenus des plateformes numériques géantes”, a relevé la présidente de l’instance de régulation marocaine, lors d’une table ronde intitulée "Comment faire entendre la diversité à la radio et dans les podcasts ?", dans le cadre du Salon professionnel ‘’Paris Radio Show’’, organisé les 6 et 7 février.
"La diversité du monde, avec ses différentes dimensions et expressions, est à la fois sous-représentée et mal-représentée dans l’espace médiatique global, devenu, du fait de la transformation numérique de la communication, l’environnement quotidien de tous et de chacun, aux quatre coins du monde", a soutenu Mme Akharbach, citée dans un communiqué de la HACA.
Elle a fait observer que le renforcement de la représentation de la diversité internationale dans les médias dépend, entre autres, de la capacité de tous les pays en matière de production médiatique et culturelle locale. Mais il appelle aussi, selon elle, ‘’un changement de posture de la part des médias des pays du nord en matière de couverture et de suivi médiatique de l’actualité dans les pays du sud en général et en Afrique en particulier’’.
A cet égard, ajoute le communiqué, la présidente de la HACA a indiqué que ‘’sans aucun préjudice pour leur liberté éditoriale et leur droit à la critique, les médias des pays occidentaux sont tenus, au nom même des principes dont ils se réclament, de promouvoir leur connaissance aussi bien des autres cultures que des spécificités institutionnelles et civilisationnelles des autres pays, pour éviter les biais, les doubles standards et les narratifs stéréotypés, superficiels et sensationnels parfois’’.
Rappelant le rôle spécifique des régulateurs des médias dans la préservation et la promotion de la diversité, Mme Akharbach a souligné ‘’le volontarisme et l’engagement continus de la HACA en faveur de la consécration d’une culture de l’altérité et de la vigilance face aux risques de polarisation culturelle, ethnique, religieuse et géopolitique’’.
Ces risques a-t-elle noté, ‘’se multiplient et s’aggravent de manière spectaculaire dans l’espace médiatique numérique global’’.
Mme Akharbach a fait également remarquer que ‘’le déficit d’inclusion comme le déficit d’empathie et d’honnêteté de l’information, peuvent mener à l’antagonisation des rapports entre individus et entre pays et communautés et mettre en péril la cohésion sociale des pays et le vivre-ensemble à l’échelle internationale’’.
Paris Radio Show est l’un des principaux rendez-vous professionnels dédiés à la radio et à l’audio digital en Europe. L’édition de cette année a proposé une cinquantaine de conférences autour de diverses thématiques : la Radio et l’intelligence artificielle, l’économie des podcasts, le rôle de la radio dans l’éducation aux médias, la Francophonie et les médias, le DAB+ en Afrique.
La délégation de la HACA au ‘’Paris Radio Show’’ était également composée de Ali Bakkali Hassani, membre du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle, de Khalid Ouaryi, chef de cabinet de la présidente et de Rachida El Fadel, cadre supérieur au département de suivi des programmes.
"La diversité du monde, avec ses différentes dimensions et expressions, est à la fois sous-représentée et mal-représentée dans l’espace médiatique global, devenu, du fait de la transformation numérique de la communication, l’environnement quotidien de tous et de chacun, aux quatre coins du monde", a soutenu Mme Akharbach, citée dans un communiqué de la HACA.
Elle a fait observer que le renforcement de la représentation de la diversité internationale dans les médias dépend, entre autres, de la capacité de tous les pays en matière de production médiatique et culturelle locale. Mais il appelle aussi, selon elle, ‘’un changement de posture de la part des médias des pays du nord en matière de couverture et de suivi médiatique de l’actualité dans les pays du sud en général et en Afrique en particulier’’.
A cet égard, ajoute le communiqué, la présidente de la HACA a indiqué que ‘’sans aucun préjudice pour leur liberté éditoriale et leur droit à la critique, les médias des pays occidentaux sont tenus, au nom même des principes dont ils se réclament, de promouvoir leur connaissance aussi bien des autres cultures que des spécificités institutionnelles et civilisationnelles des autres pays, pour éviter les biais, les doubles standards et les narratifs stéréotypés, superficiels et sensationnels parfois’’.
Rappelant le rôle spécifique des régulateurs des médias dans la préservation et la promotion de la diversité, Mme Akharbach a souligné ‘’le volontarisme et l’engagement continus de la HACA en faveur de la consécration d’une culture de l’altérité et de la vigilance face aux risques de polarisation culturelle, ethnique, religieuse et géopolitique’’.
Ces risques a-t-elle noté, ‘’se multiplient et s’aggravent de manière spectaculaire dans l’espace médiatique numérique global’’.
Mme Akharbach a fait également remarquer que ‘’le déficit d’inclusion comme le déficit d’empathie et d’honnêteté de l’information, peuvent mener à l’antagonisation des rapports entre individus et entre pays et communautés et mettre en péril la cohésion sociale des pays et le vivre-ensemble à l’échelle internationale’’.
Paris Radio Show est l’un des principaux rendez-vous professionnels dédiés à la radio et à l’audio digital en Europe. L’édition de cette année a proposé une cinquantaine de conférences autour de diverses thématiques : la Radio et l’intelligence artificielle, l’économie des podcasts, le rôle de la radio dans l’éducation aux médias, la Francophonie et les médias, le DAB+ en Afrique.
La délégation de la HACA au ‘’Paris Radio Show’’ était également composée de Ali Bakkali Hassani, membre du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle, de Khalid Ouaryi, chef de cabinet de la présidente et de Rachida El Fadel, cadre supérieur au département de suivi des programmes.