Pour on ne sait quelle raison, Abdelmadjid Tebboune a préféré improviser que de préparer un texte bien soigné avec la collaboration de ses conseillers, pour s’adresser à son hôte qui était, lui, bref et concis.
Développant des idées incohérentes et exprimées dans un mélange d’arabe classique et dialectal, le président algérien a, surtout, voulu se montrer élogieux envers la Russie de manière très maladroite.
Ce que l’on retient, notamment des bourdes de Tebboune et qui ont vraiment indigné les Algériens c’est lorsqu’il attribue à la Russie le rôle de protecteur de l’indépendance de l’Algérie. Comme si cette dernière était sous protectorat russe dès la reconquête de son indépendance en 1962. « La préservation de notre indépendance vient de l’importante aide russe qui nous a armés et défendu notre liberté» a-t-il déclaré.
Plus loin, il dira « grâce à la Russie, l’Algérie a obtenu un siège de membre non-permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU ». Or, cet acquis n’a nécessité l’aide d’aucun pays et l’Algérie a obtenu l’un des 2 sièges réservés à l’Afrique sans la moindre concurrence.
Et là, où ça se corse plus en parlant du BRICS dont il ignore complètement le fonctionnement de ses rouages et de ses structures en déclarant « dans un monde marqué par de vives tensions, nous souhaitons adhérer au plus vite au BRICS pour quitter la zone du Dollar et de l’Euro ». Incroyable, mais vrai. A croire que le BRICS utilise une autre devise que l’Euro et le Dollars dans ses échanges et dans ses transactions commerciales.
Comme la veille, dans son discours prononcé au forum russo-algérien des hommes d’affaires russes, Tebboune a parlé sans la moindre réserve allant jusqu’à se mettre à dos l’Europe et les Etats-Unis. Il s’adressait à Poutine comme s’il était le représentant d’un Etat satellite de la Russie.
Juste après la signature des accords, Abdelmadjid Tebboune intervient de nouveau devant un parterre composé de ministres des deux pays et de représentants de la presse accréditées à Moscou. Et alors, que rien ne l’obligeait de se référer à l’histoire, il laisse exploser toute l’étendue de son ignorance en la matière.
En remerciant Vladimir Poutine pour avoir baptisé une place publique à Moscou du nom de l’Emir Abdelkader, Tebboune se mélange les pinceaux en disant « pour l’histoire, je rappelle que le Tsar Nicolas II avait offert à l’Emir Abdelkader l’insigne de l’aigle blanc (…) ». Or, Nicolas II est monté en 1894 sur le trône de l’empire russe. Soit, 11 ans après le décès de l’Emir Abdelkader. Il était né en 1868, soit 8 ans après les événements qui ont valu à l’Emir Abdelkader ce cadeau offert par Alexandre II pour avoir protégé en Syrie les chrétiens et les membres du consulat russe contre les Druzes en 1860.
Cela rappelle cette autre bourde historique prononcée lors d’une rencontre avec des représentants de la presse algérienne au mois d’octobre 2021. Voulant illustrer la profondeur des relations algéro-américaines, Abdelmadjid Tebboune avait affirmé que le Premier président des Etats-Unis d’Amérique George Washington avait offert à l’émir Abdelkader deux pistolets. Or, Les deux hommes n’ont pas vécu à la même période. C’est plutôt Abraham Lincoln qui avait offert les deux pistolets en guise de remerciements et de reconnaissance au rôle pris par l’Emir Abdelkader dans la défense de la communauté chrétienne en Syrie.
Cette rencontre a été diffusée en différé sur les chaînes de télévisions algériennes. Les conseillers de Tebboune avaient tout leur temps pour supprimer cette faute grave. Mais, ces conseillers doivent avoir, certainement, le même niveau que leur président pour ne pas s’en rendre compte.
Ainsi ce que Tebboune croyait être une prouesse et une exhibition de ses capacités intellectuelles se sont avérées de véritables bourdes qui ont profondément indigné les Algériens.
Développant des idées incohérentes et exprimées dans un mélange d’arabe classique et dialectal, le président algérien a, surtout, voulu se montrer élogieux envers la Russie de manière très maladroite.
Ce que l’on retient, notamment des bourdes de Tebboune et qui ont vraiment indigné les Algériens c’est lorsqu’il attribue à la Russie le rôle de protecteur de l’indépendance de l’Algérie. Comme si cette dernière était sous protectorat russe dès la reconquête de son indépendance en 1962. « La préservation de notre indépendance vient de l’importante aide russe qui nous a armés et défendu notre liberté» a-t-il déclaré.
Plus loin, il dira « grâce à la Russie, l’Algérie a obtenu un siège de membre non-permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU ». Or, cet acquis n’a nécessité l’aide d’aucun pays et l’Algérie a obtenu l’un des 2 sièges réservés à l’Afrique sans la moindre concurrence.
Et là, où ça se corse plus en parlant du BRICS dont il ignore complètement le fonctionnement de ses rouages et de ses structures en déclarant « dans un monde marqué par de vives tensions, nous souhaitons adhérer au plus vite au BRICS pour quitter la zone du Dollar et de l’Euro ». Incroyable, mais vrai. A croire que le BRICS utilise une autre devise que l’Euro et le Dollars dans ses échanges et dans ses transactions commerciales.
Comme la veille, dans son discours prononcé au forum russo-algérien des hommes d’affaires russes, Tebboune a parlé sans la moindre réserve allant jusqu’à se mettre à dos l’Europe et les Etats-Unis. Il s’adressait à Poutine comme s’il était le représentant d’un Etat satellite de la Russie.
Juste après la signature des accords, Abdelmadjid Tebboune intervient de nouveau devant un parterre composé de ministres des deux pays et de représentants de la presse accréditées à Moscou. Et alors, que rien ne l’obligeait de se référer à l’histoire, il laisse exploser toute l’étendue de son ignorance en la matière.
En remerciant Vladimir Poutine pour avoir baptisé une place publique à Moscou du nom de l’Emir Abdelkader, Tebboune se mélange les pinceaux en disant « pour l’histoire, je rappelle que le Tsar Nicolas II avait offert à l’Emir Abdelkader l’insigne de l’aigle blanc (…) ». Or, Nicolas II est monté en 1894 sur le trône de l’empire russe. Soit, 11 ans après le décès de l’Emir Abdelkader. Il était né en 1868, soit 8 ans après les événements qui ont valu à l’Emir Abdelkader ce cadeau offert par Alexandre II pour avoir protégé en Syrie les chrétiens et les membres du consulat russe contre les Druzes en 1860.
Cela rappelle cette autre bourde historique prononcée lors d’une rencontre avec des représentants de la presse algérienne au mois d’octobre 2021. Voulant illustrer la profondeur des relations algéro-américaines, Abdelmadjid Tebboune avait affirmé que le Premier président des Etats-Unis d’Amérique George Washington avait offert à l’émir Abdelkader deux pistolets. Or, Les deux hommes n’ont pas vécu à la même période. C’est plutôt Abraham Lincoln qui avait offert les deux pistolets en guise de remerciements et de reconnaissance au rôle pris par l’Emir Abdelkader dans la défense de la communauté chrétienne en Syrie.
Cette rencontre a été diffusée en différé sur les chaînes de télévisions algériennes. Les conseillers de Tebboune avaient tout leur temps pour supprimer cette faute grave. Mais, ces conseillers doivent avoir, certainement, le même niveau que leur président pour ne pas s’en rendre compte.
Ainsi ce que Tebboune croyait être une prouesse et une exhibition de ses capacités intellectuelles se sont avérées de véritables bourdes qui ont profondément indigné les Algériens.