Faire de l’économie marocaine un hub multisectoriel ancré dans les chaînes de valeur mondiales (CVM). Si, il y a quelques années, cet objectif, inscrit noir sur blanc dans la feuille de route du gouvernement, paraissait difficilement atteignable, aujourd’hui, et compte tenu des indicateurs macro-économiques, l’édification de chaînes de valeur dans des secteurs à fort potentiel, tels que l’agro-industrie, l’automobile, le tourisme, ou encore l’industrie pharmaceutique, n’est plus qu’une question de temps. Les notes de conjonctures que l’on reçoit chaque trimestre viennent nous rappeler la trajectoire louable de l’économie nationale et son positionnement dans les chaînes de valeur mondiales, malgré les contraintes conjoncturelles et surtout climatiques rencontrées par le Royaume durant les dernières années. En dépit des défis, le Maroc parvient à se hisser au rang des pays qui participent honorablement aux CVM, à l’instar de la Russie, la Turquie, le Brésil ou encore l’Inde.
Mais il n’empêche que malgré les progrès louables, notre économie peine à prendre son rythme de croisière, principalement du fait que ses secteurs pivots dépendent en grande partie d’intrants importés. D’où l’impératif de donner un coup de pouce au tissu productif local à même d’augmenter son intégration dans ces chaînes. L’enjeu réside également dans la mise en place d’une nouvelle génération de programmes de financement pour soutenir les TPME, mais cette foisci en tirant les bonnes leçons des expériences précédentes, évitant ainsi les grognes sociales et les sitin devant nos départements ministériels. Aussi, et au moment où le Maroc réfléchit à renouveler ses partenariats commerciaux après l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), portant annulation des accords commerciaux de pêche et d’agriculture maroco-européens, il serait temps de se pencher sérieusement sur les chaînes de valeur régionales, notamment la fameuse ZLECAf, qui ouvre des perspectives prometteuses de coopération et où Rabat pourrait peser de tout son poids de puissance économique continentale.
Mais il n’empêche que malgré les progrès louables, notre économie peine à prendre son rythme de croisière, principalement du fait que ses secteurs pivots dépendent en grande partie d’intrants importés. D’où l’impératif de donner un coup de pouce au tissu productif local à même d’augmenter son intégration dans ces chaînes. L’enjeu réside également dans la mise en place d’une nouvelle génération de programmes de financement pour soutenir les TPME, mais cette foisci en tirant les bonnes leçons des expériences précédentes, évitant ainsi les grognes sociales et les sitin devant nos départements ministériels. Aussi, et au moment où le Maroc réfléchit à renouveler ses partenariats commerciaux après l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), portant annulation des accords commerciaux de pêche et d’agriculture maroco-européens, il serait temps de se pencher sérieusement sur les chaînes de valeur régionales, notamment la fameuse ZLECAf, qui ouvre des perspectives prometteuses de coopération et où Rabat pourrait peser de tout son poids de puissance économique continentale.
