Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à Bruxelles contre le plan israélien d’annexion de parties importantes de la Cisjordanie occupée.
Les manifestants ont appelé, à cette occasion, à un engagement international plus fort et à des actions concrètes pour stopper ce projet qui compromettra les perspectives d’une paix durable au Moyen Orient.
«Les Palestiniens, qui ont été opprimés et pillés par l’occupation et la colonisation israéliennes depuis le début, risquent de perdre une nouvelle partie de leur territoire», ont dénoncé les manifestants.
«Nous ne pouvons simplement pas laisser passer cela au regard du droit international. Il est grand temps de mettre fin à cet abus de pouvoir de l’État israélien», ont-ils insisté, appelant les gouvernements à «exercer une pression réelle sur le gouvernement israélien» afin qu’il abandonne ses plans d’annexion.
Le gouvernement israélien prévoit d’annexer plus de 30% de la Cisjordanie, notamment la vallée du Jourdain. Le plan prévoit également d’imposer la souveraineté sur plusieurs colonies israéliennes sur le territoire. Ce plan comprend notamment la reconnaissance de Jérusalem comme «capitale indivisible d’Israël».
La tension entre les deux parties est montée après que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou eut annoncé que son plan d’annexion serait mis en œuvre le 1er juillet.
Le Parlement demande des sanctions contre Israël
Par ailleurs, le Parlement belge a adopté récemment une résolution demandant au gouvernement de préparer une liste de « contre-mesures « en cas d’annexion par Israël d’une partie des territoires palestiniens. Une autre résolution demandant que la Belgique reconnaisse de l’État de Palestine a en revanche été renvoyée en commission, après le dépôt d’amendements de dernière minute par le MR.
La première résolution appelant le gouvernement belge à prendre des mesures pour entraver le projet de cette annexion est à l’initiative du groupe Ecolo-Groen, selon le texte de la résolution, le groupe exhorte la Belgique à jouer un rôle de premier plan aux niveaux européen et multilatéral en vue de l’élaboration d’une liste de contre-mesures efficaces destinées à répondre de manière proportionnelle à toute annexion israélienne du territoire palestinien occupé.
On sait que la question divise les pays européens, entre ceux qui préconisent une attitude de fermeté à l’égard d’Israël, ceux qui refuse d’envisager toute sanction, et ceux qui cherchent à restreindre la réaction européenne. La résolution prévoit que, s’il n’y a pas d’accord au niveau européen, la Belgique devrait chercher à mettre sur pied une «coalition entre États membres partageant les mêmes idées», pour élaborer une réponse commune.
«Il ne s’agit pas du combat d’un camp contre l’autre», a expliqué le député Ecolo Simon Moutquin. «Il s’agit de défendre le droit international. Il n’y a pas d’équidistance à respecter dans ce combat-là». Pour lui, la résolution poursuit deux objectifs: « D’une part, envoyer un message au gouvernement israélien de ne pas franchir cette ligne rouge. D’autre part, redonner un peu d’espoir aux Palestiniens qui subissent une injustice depuis des décennies ».
Le texte de la résolution a été adopté avec 101 voix pour et 39 abstentions.
Report d’une demande de reconnaissance de la Palestine
L’autre projet de résolution, porté par le PS, demandait au gouvernement «de reconnaître formellement l’État de Palestine à côté de l’État d’Israël». Une résolution de 2015 invitait la Belgique à franchir ce pas «au moment opportun». En commission des Affaires étrangères, une courte majorité avait estimé que ce moment était arrivé, en raison des projets israéliens d’annexion.
Le Mouvement Réformateur a déposé jeudi des amendements de dernière minute qui modifiaient substantiellement le texte. Le projet de résolution devra donc faire l’objet d’un nouveau débat en commission. Un nouveau vote en plénière pourrait avoir lieu jeudi prochain.
Le gouvernement israélien prévoit d’annexer plus de 30% de la Cisjordanie, notamment la vallée du Jourdain. Le plan prévoit également d’imposer la souveraineté sur plusieurs colonies israéliennes sur le territoire. La tension entre les deux parties est montée après que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou eut annoncé que son plan d’annexion serait mis en œuvre le 1er juillet.
Les manifestants ont appelé, à cette occasion, à un engagement international plus fort et à des actions concrètes pour stopper ce projet qui compromettra les perspectives d’une paix durable au Moyen Orient.
«Les Palestiniens, qui ont été opprimés et pillés par l’occupation et la colonisation israéliennes depuis le début, risquent de perdre une nouvelle partie de leur territoire», ont dénoncé les manifestants.
«Nous ne pouvons simplement pas laisser passer cela au regard du droit international. Il est grand temps de mettre fin à cet abus de pouvoir de l’État israélien», ont-ils insisté, appelant les gouvernements à «exercer une pression réelle sur le gouvernement israélien» afin qu’il abandonne ses plans d’annexion.
Le gouvernement israélien prévoit d’annexer plus de 30% de la Cisjordanie, notamment la vallée du Jourdain. Le plan prévoit également d’imposer la souveraineté sur plusieurs colonies israéliennes sur le territoire. Ce plan comprend notamment la reconnaissance de Jérusalem comme «capitale indivisible d’Israël».
La tension entre les deux parties est montée après que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou eut annoncé que son plan d’annexion serait mis en œuvre le 1er juillet.
Le Parlement demande des sanctions contre Israël
Par ailleurs, le Parlement belge a adopté récemment une résolution demandant au gouvernement de préparer une liste de « contre-mesures « en cas d’annexion par Israël d’une partie des territoires palestiniens. Une autre résolution demandant que la Belgique reconnaisse de l’État de Palestine a en revanche été renvoyée en commission, après le dépôt d’amendements de dernière minute par le MR.
La première résolution appelant le gouvernement belge à prendre des mesures pour entraver le projet de cette annexion est à l’initiative du groupe Ecolo-Groen, selon le texte de la résolution, le groupe exhorte la Belgique à jouer un rôle de premier plan aux niveaux européen et multilatéral en vue de l’élaboration d’une liste de contre-mesures efficaces destinées à répondre de manière proportionnelle à toute annexion israélienne du territoire palestinien occupé.
On sait que la question divise les pays européens, entre ceux qui préconisent une attitude de fermeté à l’égard d’Israël, ceux qui refuse d’envisager toute sanction, et ceux qui cherchent à restreindre la réaction européenne. La résolution prévoit que, s’il n’y a pas d’accord au niveau européen, la Belgique devrait chercher à mettre sur pied une «coalition entre États membres partageant les mêmes idées», pour élaborer une réponse commune.
«Il ne s’agit pas du combat d’un camp contre l’autre», a expliqué le député Ecolo Simon Moutquin. «Il s’agit de défendre le droit international. Il n’y a pas d’équidistance à respecter dans ce combat-là». Pour lui, la résolution poursuit deux objectifs: « D’une part, envoyer un message au gouvernement israélien de ne pas franchir cette ligne rouge. D’autre part, redonner un peu d’espoir aux Palestiniens qui subissent une injustice depuis des décennies ».
Le texte de la résolution a été adopté avec 101 voix pour et 39 abstentions.
Report d’une demande de reconnaissance de la Palestine
L’autre projet de résolution, porté par le PS, demandait au gouvernement «de reconnaître formellement l’État de Palestine à côté de l’État d’Israël». Une résolution de 2015 invitait la Belgique à franchir ce pas «au moment opportun». En commission des Affaires étrangères, une courte majorité avait estimé que ce moment était arrivé, en raison des projets israéliens d’annexion.
Le Mouvement Réformateur a déposé jeudi des amendements de dernière minute qui modifiaient substantiellement le texte. Le projet de résolution devra donc faire l’objet d’un nouveau débat en commission. Un nouveau vote en plénière pourrait avoir lieu jeudi prochain.
Le gouvernement israélien prévoit d’annexer plus de 30% de la Cisjordanie, notamment la vallée du Jourdain. Le plan prévoit également d’imposer la souveraineté sur plusieurs colonies israéliennes sur le territoire. La tension entre les deux parties est montée après que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou eut annoncé que son plan d’annexion serait mis en œuvre le 1er juillet.