Les besoins restent très importants en dépit des réalisations accomplies, et ce, face aux moyens financiers limités dont disposent les régions, a indiqué le président de la région Beni Mellal-Khénifra, lors de la séance inaugurale de rencontre régionale thématique régionale qu'organise la Chambre des conseillers sur le thème "le développement des zones rurales et montagneuses, un levier de la régionalisation avancée et de la justice territoriale".
"Ceci requiert de nous tous d’examiner et d’explorer tous les moyens possibles pour trouver des solutions au financement des programmes de développement des régions”, a souligné Barakat qui a appelé à faire bénéficier les zones rurales des financements du Fonds de solidarité interrégionale en vue d’assurer la justice territoriale et l’équilibre entre les régions qui ont bénéficié durant plusieurs décennies des investissement publics de l’Etat et celles qui sont restées à la marge”.
Barakat a noté à cet égard que malgré ses grandes potentialités et ressources naturelles, agricoles, forestières, hydriques, minières et touristiques, la région Béni Mellal-Khénifra reste une région pauvre en ce qui concerne la concentration des investissements publics, ce qui rend difficile le renforcement de son attractivité territoriale et impacte grandement sa capacité à drainer les investissements nationaux et étrangers pour pouvoir créer la richesse et les opportunités d’emplois, a-t-il déploré, précisant que cette région contribue seulement avec 6,5% au PIB, sachant que l’OCP participe à lui seul avec 5% au PIB national.
Il a en outre relevé que la région Béni Mellal-Khénifra a connu un processus de développement remarquable sur tous les plans à travers la mise en oeuvre de plusieurs projets structurants, dans le cadre de l’approche contractuelle entre l’Etat et la région qui a fait de cette dernière un acteur territorial important eu égard à ses nouvelles compétences et attributions.
Développement des zones rurales et montagneuses
Barakat a, d'autre part, affirmé que cette rencontre constitue une occasion d’engager une réflexion commune autour du développement des zones rurales et montagneuses en vue de concevoir des propositions et des recommandations pratiques à même de contribuer à asseoir une véritable justice territoriale et d’améliorer les indicateurs du développement humain dans ces zones, appelant à la mobilisation de l’ensemble des énergies et des compétences pour trouver des solutions aux problématiques qui entravent le développement des zones rurales et montagneuses.
Pour sa part, le wali de la région Béni Mellal-Khénifra, Khatib El Hebil, a indiqué que si le monde rural était et demeure l’objet d’intervention de plusieurs programmes de développement qui ont réalisé des résultats importants dans différents domaines, il n’en demeure pas moins que l’accumulation des besoins et le déficit structurel dont pâtissent les zones rurales et montagneuses depuis plusieurs années nécessitent la multiplication des efforts pour transcender les contraintes qui affectent le développement territorial et l’amélioration du niveau de vie des populations.
Malgré les efforts consentis pour valoriser les potentialités et l’exploitation de toutes les opportunités que recèle la région, plusieurs indicateurs socio-économiques, en particulier dans les zones rurales et montagneuses restent en deçà des attentes des habitants et ne reflètent nullement la richesse et les ressources dont dispose la région, a-t-il fait savoir, précisant que le tissu économique de la région est incapable de résorber le chômage qui a atteint 26,4% pour les jeunes diplômés.
Analphabétisme élevé malgré les efforts
Le taux de la pauvreté multidimensionnelle a atteint 13,4% au niveau de la région alors que le taux d’analphabétisme s’élève à 39,1% contre 32,2% au niveau national, a déploré le wali, notant que des efforts louables ont été déployés par l’ensemble des intervenants, en particulier l’INDH, le programme de réduction des disparités territoriales et sociales, le conseil régional et les collectivités territoriales pour développer les zones rurales et montagneuses à travers la réalisation de plusieurs projets qui visent à lutter contre la pauvreté et la précarité, le désenclavement et l’amélioration de l’accès aux services de base.
Cette rencontre thématique est la troisième du genre qu’organise la Chambre des conseillers depuis le lancement du cycle des rencontres-débats dans le cadre du Forum parlementaire des régions dont l’assemblée constitutive a été tenue le 6 juin 2016 en tant que cadre de dialogue et de coordination institutionnelle autour des moyens de mise en oeuvre du chantier de la réforme structurante de la régionalisation avancée.
Première rencontre de l’actuelle législature de la Chambre des conseillers et des conseils des régions, elle s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par la Chambre des conseillers en vue de promouvoir le rôle du "parlement des régions” partant de sa conviction que le chantier de la régionalisation avancée requiert un soutien constant et continu pour renforcer ses fondements et mettre en relief ses multiples avantages notamment le développement et l’enrichissement de la gouvernance territoriale, et l’élargissement et le renforcement de la participation des citoyens à la gestion de la chose locale.
L'objectif de cette rencontre est de jeter les ponts de communication avec les différents acteurs du développement local dans le cadre de la régionalisation avancée, d’échanger les expertises et les expériences et de formuler des propositions et des recommandations dans l’optique de concevoir une vision claire et globale du développement des zones rurales montagneuses.
L'organisation de cette rencontre procède de la conviction de la Chambre des conseillers que la valorisation des zones rurales et montagneuses est un prélude essentiel pour assurer le développement global, consacrer la démocratie, et mettre en oeuvre les principes de la justice sociale et territoriale.
L'accent a été mis à cette occasion sur les moyens à même d'assurer le décollage économique global et durable des zones rurales et montagneuses pour pouvoir relever les défis actuels et lutter contre les dysfonctionnements et les inégalités sociales et territoriales.
Les intervenants à cette rencontre ont abordé les nouvelles approches du développement rural, l'imbrication des politiques publiques pour une gestion intégrée des zones rurales et montagneuses, l'expérience de la région Béni Mellal-Khénifra en matière de développement des zones rurales à travers le programme de réduction des disparités sociales et territoriales et le contrat-programme entre l'Etat et la région, le financement des programmes de développement des zones rurales et montagneuse à travers la contractualisation et les partenariats entre l'Etat et la région, et la mise en oeuvre des orientations stratégiques du développement des zones rurales et montagneuses.
"Ceci requiert de nous tous d’examiner et d’explorer tous les moyens possibles pour trouver des solutions au financement des programmes de développement des régions”, a souligné Barakat qui a appelé à faire bénéficier les zones rurales des financements du Fonds de solidarité interrégionale en vue d’assurer la justice territoriale et l’équilibre entre les régions qui ont bénéficié durant plusieurs décennies des investissement publics de l’Etat et celles qui sont restées à la marge”.
Barakat a noté à cet égard que malgré ses grandes potentialités et ressources naturelles, agricoles, forestières, hydriques, minières et touristiques, la région Béni Mellal-Khénifra reste une région pauvre en ce qui concerne la concentration des investissements publics, ce qui rend difficile le renforcement de son attractivité territoriale et impacte grandement sa capacité à drainer les investissements nationaux et étrangers pour pouvoir créer la richesse et les opportunités d’emplois, a-t-il déploré, précisant que cette région contribue seulement avec 6,5% au PIB, sachant que l’OCP participe à lui seul avec 5% au PIB national.
Il a en outre relevé que la région Béni Mellal-Khénifra a connu un processus de développement remarquable sur tous les plans à travers la mise en oeuvre de plusieurs projets structurants, dans le cadre de l’approche contractuelle entre l’Etat et la région qui a fait de cette dernière un acteur territorial important eu égard à ses nouvelles compétences et attributions.
Développement des zones rurales et montagneuses
Barakat a, d'autre part, affirmé que cette rencontre constitue une occasion d’engager une réflexion commune autour du développement des zones rurales et montagneuses en vue de concevoir des propositions et des recommandations pratiques à même de contribuer à asseoir une véritable justice territoriale et d’améliorer les indicateurs du développement humain dans ces zones, appelant à la mobilisation de l’ensemble des énergies et des compétences pour trouver des solutions aux problématiques qui entravent le développement des zones rurales et montagneuses.
Pour sa part, le wali de la région Béni Mellal-Khénifra, Khatib El Hebil, a indiqué que si le monde rural était et demeure l’objet d’intervention de plusieurs programmes de développement qui ont réalisé des résultats importants dans différents domaines, il n’en demeure pas moins que l’accumulation des besoins et le déficit structurel dont pâtissent les zones rurales et montagneuses depuis plusieurs années nécessitent la multiplication des efforts pour transcender les contraintes qui affectent le développement territorial et l’amélioration du niveau de vie des populations.
Malgré les efforts consentis pour valoriser les potentialités et l’exploitation de toutes les opportunités que recèle la région, plusieurs indicateurs socio-économiques, en particulier dans les zones rurales et montagneuses restent en deçà des attentes des habitants et ne reflètent nullement la richesse et les ressources dont dispose la région, a-t-il fait savoir, précisant que le tissu économique de la région est incapable de résorber le chômage qui a atteint 26,4% pour les jeunes diplômés.
Analphabétisme élevé malgré les efforts
Le taux de la pauvreté multidimensionnelle a atteint 13,4% au niveau de la région alors que le taux d’analphabétisme s’élève à 39,1% contre 32,2% au niveau national, a déploré le wali, notant que des efforts louables ont été déployés par l’ensemble des intervenants, en particulier l’INDH, le programme de réduction des disparités territoriales et sociales, le conseil régional et les collectivités territoriales pour développer les zones rurales et montagneuses à travers la réalisation de plusieurs projets qui visent à lutter contre la pauvreté et la précarité, le désenclavement et l’amélioration de l’accès aux services de base.
Cette rencontre thématique est la troisième du genre qu’organise la Chambre des conseillers depuis le lancement du cycle des rencontres-débats dans le cadre du Forum parlementaire des régions dont l’assemblée constitutive a été tenue le 6 juin 2016 en tant que cadre de dialogue et de coordination institutionnelle autour des moyens de mise en oeuvre du chantier de la réforme structurante de la régionalisation avancée.
Première rencontre de l’actuelle législature de la Chambre des conseillers et des conseils des régions, elle s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par la Chambre des conseillers en vue de promouvoir le rôle du "parlement des régions” partant de sa conviction que le chantier de la régionalisation avancée requiert un soutien constant et continu pour renforcer ses fondements et mettre en relief ses multiples avantages notamment le développement et l’enrichissement de la gouvernance territoriale, et l’élargissement et le renforcement de la participation des citoyens à la gestion de la chose locale.
L'objectif de cette rencontre est de jeter les ponts de communication avec les différents acteurs du développement local dans le cadre de la régionalisation avancée, d’échanger les expertises et les expériences et de formuler des propositions et des recommandations dans l’optique de concevoir une vision claire et globale du développement des zones rurales montagneuses.
L'organisation de cette rencontre procède de la conviction de la Chambre des conseillers que la valorisation des zones rurales et montagneuses est un prélude essentiel pour assurer le développement global, consacrer la démocratie, et mettre en oeuvre les principes de la justice sociale et territoriale.
L'accent a été mis à cette occasion sur les moyens à même d'assurer le décollage économique global et durable des zones rurales et montagneuses pour pouvoir relever les défis actuels et lutter contre les dysfonctionnements et les inégalités sociales et territoriales.
Les intervenants à cette rencontre ont abordé les nouvelles approches du développement rural, l'imbrication des politiques publiques pour une gestion intégrée des zones rurales et montagneuses, l'expérience de la région Béni Mellal-Khénifra en matière de développement des zones rurales à travers le programme de réduction des disparités sociales et territoriales et le contrat-programme entre l'Etat et la région, le financement des programmes de développement des zones rurales et montagneuse à travers la contractualisation et les partenariats entre l'Etat et la région, et la mise en oeuvre des orientations stratégiques du développement des zones rurales et montagneuses.