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Actu Maroc

Après avoir fait profil bas, le gouvernement allemand s’en prend de nouveau au Maroc


Rédigé par Anass Machloukh Vendredi 28 Mai 2021

Dans la foulée des réactions internationales sur la crise migratoire qu’a connue la ville occupée de Sebta, le gouvernement allemand a, à nouveau, accusé le Royaume de chantage. Détails.




Dans un nouveau geste d’escalade verbale, le gouvernement allemand a porté la responsabilité de la crise migratoire de Sebta au Maroc. Dans un entretien accordé au quotidien espagnol El Païs, le secrétaire d'État allemand aux Affaires européennes, Michael Roth, a accusé le Royaume d’exploiter sa jeunesse comme monnaie d’échange pour faire pression sur l’Union européenne, ajoutant que « l’Europe ne doit pas permettre qu’elle soit soumise à un chantage".

Le ministre allemand, qui est candidat de son parti aux élections générales de septembre, a poursuivi en insistant sur l’urgence d’un un pacte européen sur la migration et l'asile, après les évènements de Sebta.
En effet, les propos de Michael Roth contredisent ceux du porte-parole du gouvernement d’Angela Merkel, Steffen Seibert, qui a, il y’a quelques jours, appelé à travailler avec le Maroc et les autres pays de transit pour gérer les flux d’immigration irrégulière et mettre fin à l’afflux massif des migrants aux portes de Sebta.

Ces propos ne sont pas de nature à fléchir la position du Maroc qui reste ferme dans la position à l’égard de l’Espagne qui a été à l’origine de la crise diplomatique actuelle. Le ministre des Affaires étrangères Nasser a réitéré, plusieurs fois, qu’il existe une crise de confiance majeure entre Rabat et Madrid, à cause des agissements insidieux de l’Espagne, qui portent atteinte au partenariat bilatéral. Le Che de la diplomatie marocaine a déclaré à la radio française « Europe 1 » que le Maroc n’est pas le concierge de l’Europe, précisant que le Royaume récit, en moyenne, de l’UE 300 millions d’euros par an, « soit moins de 20% du coût assumé par le Maroc dans le cadre de la lutte contre la migration ».

En effet, plusieurs responsables de pays européens, qui continuent de soutenir l’Espagne, évitent de parler de l’affaire de Brahim Ghali qui est la cause principale de la crise actuelle. En complicité avec l’Algérie, le voisin ibérique a tenté de protéger le leader du Polisario, en l’accueillant sur son sol, par un faux passeport, alors qu’il est poursuivi par la justice espagnole pour crime contre l’humanité.
 
 
 
 








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