Financé par l'Union Européenne, ce projet qui s'inscrit dans le cadre du Programme de coopération multisectorielle “Réussir le Statut Avancé” (RSA II), vise à soutenir les efforts de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) dans l'appui à la mise en place de projets aquacoles et la mise à disposition des opérateurs de cette filière d'outils pratiques pour une bonne gestion des élevages, tout en adoptant une démarche de biosécurité.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a indiqué que ce projet s'inscrit dans le contexte national caractérisé par l'initiation de plusieurs projets d'investissement productifs dans l'aquaculture marine et la forte mobilisation des acteurs du secteur pour le développement d'une filière aquacole durable et compétitive.
“D’une durée de 8 mois, ce jumelage est financé par l’UE à hauteur de 250.000 euros et sera mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et le ministère de la Mer en France et géré avec l’appui de la direction du Trésor et des Fiinances extérieures du ministère de l’Économie et des Finances du Maroc”, a affirmé le ministre.
De son côté, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l'importance de ce partenariat qui permettra la création de plus de 4 000 emplois directs et indirects dans le secteur de l'aquaculture qui, selon elle, est un "secteur innovateur" qui peut contribuer de manière significative à la croissance du pays, en plus de son impact direct sur les pêcheurs.
Dans ce contexte, l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, a indiqué que ce projet de jumelage avec la France sera d'un grand soutien en matière de développement de bonnes pratiques dans le secteur de l'aquaculture et accompagnera les travaux lancés par l'ANDA, qui vise à fournir aux acteurs de la filière des outils adéquats et indispensables pour les placer sur l'échiquier des producteurs aquacoles responsables.
Ainsi, une équipe d'experts français sera mobilisée pour renforcer les capacités des acteurs institutionnels et privés relatifs aux aspects de la biosécurité, des bonnes pratiques aquacoles et des approches de labellisation des produits aquacoles nationaux.