Publiés vendredi dernier, les résultats du sondage mené par Arab Barometer, un réseau de recherche basé à l’Université de Princeton, aux EtatsUnis, sur le niveau d’influence de la Chine révèlent que de nombreux pays ont connu une augmentation spectaculaire de l’engagement chinois. « Plus récemment, la Chine a considérablement et visiblement augmenté son aide à un certain nombre de pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en réponse à la récente pandémie de Covid-19 », affirme Arab Barometer.
Intitulée « Est-ce le moment de la Chine dans la région MENA ? », l’analyse indique qu’environ la moitié ou plus sont en faveur de relations économiques plus solides avec la Chine.
Le soutien est plus fort en Jordanie (70%). Un pays qui n’a pas encore rejoint l’Initiative de la ceinture et de la route. En revanche, il est plus faible au Liban (42%). Avec un score de 49 %, le Maroc figure parmi les pays pas nettement en faveur de relations économiques plus solides avec la Chine.
Concerne les investissements chinois, ils sont particulièrement bien accueillis par les élites de la région. « Les titulaires d’un diplôme universitaire sont, en moyenne, nettement plus favorables à des relations économiques plus étroites avec la Chine que les titulaires d’un diplôme secondaire ou moins », explique le réseau de recherche américain.
56% des élites marocaines favorables à une assistance étrangère accrue
La différence est particulièrement prononcée au Maroc (+18 points), en Tunisie (+16), en Algérie (+15), en Irak (+14) et en Égypte (+12), tandis que des écarts plus petits existent en Jordanie, au Liban et au Soudan (+6, respectivement), précise l’étude. Cependant, les opinions à l’égard de la Chine ne diffèrent pas beaucoup d’une génération à l’autre - dans la région, les personnes de moins de 35 ans et celles de 35 ans ou plus ne présentent pas de différences constantes de points de vue sur la Chine, est-il indiqué.
Autre résultat du sondage : non seulement les citoyens de la région MENA sont favorables à des relations économiques plus étroites avec la Chine, mais ils sont également favorables à une assistance étrangère accrue. Dans neuf des 11 pays où la question a été posée, la moitié ou plus disent que l’aide étrangère de la Chine devrait augmenter, y compris 73% des Jordaniens, 68% des Soudanais, 65% des Yéménites, 60% des Palestiniens et 56% des Marocains. « Encore une fois, le soutien a tendance à être le plus fort parmi ceux qui ont un diplôme universitaire, avec des différences significatives dans environ la moitié des pays étudiés », est-il souligné.
Dans l’ensemble, l’enquête conclut que la Chine est la puissance mondiale la plus populaire dans la région MENA, les citoyens étant plus ouverts à des liens plus solides qu’ils ne le sont avec les États-Unis ou la Russie.
Intitulée « Est-ce le moment de la Chine dans la région MENA ? », l’analyse indique qu’environ la moitié ou plus sont en faveur de relations économiques plus solides avec la Chine.
Le soutien est plus fort en Jordanie (70%). Un pays qui n’a pas encore rejoint l’Initiative de la ceinture et de la route. En revanche, il est plus faible au Liban (42%). Avec un score de 49 %, le Maroc figure parmi les pays pas nettement en faveur de relations économiques plus solides avec la Chine.
Concerne les investissements chinois, ils sont particulièrement bien accueillis par les élites de la région. « Les titulaires d’un diplôme universitaire sont, en moyenne, nettement plus favorables à des relations économiques plus étroites avec la Chine que les titulaires d’un diplôme secondaire ou moins », explique le réseau de recherche américain.
56% des élites marocaines favorables à une assistance étrangère accrue
La différence est particulièrement prononcée au Maroc (+18 points), en Tunisie (+16), en Algérie (+15), en Irak (+14) et en Égypte (+12), tandis que des écarts plus petits existent en Jordanie, au Liban et au Soudan (+6, respectivement), précise l’étude. Cependant, les opinions à l’égard de la Chine ne diffèrent pas beaucoup d’une génération à l’autre - dans la région, les personnes de moins de 35 ans et celles de 35 ans ou plus ne présentent pas de différences constantes de points de vue sur la Chine, est-il indiqué.
Autre résultat du sondage : non seulement les citoyens de la région MENA sont favorables à des relations économiques plus étroites avec la Chine, mais ils sont également favorables à une assistance étrangère accrue. Dans neuf des 11 pays où la question a été posée, la moitié ou plus disent que l’aide étrangère de la Chine devrait augmenter, y compris 73% des Jordaniens, 68% des Soudanais, 65% des Yéménites, 60% des Palestiniens et 56% des Marocains. « Encore une fois, le soutien a tendance à être le plus fort parmi ceux qui ont un diplôme universitaire, avec des différences significatives dans environ la moitié des pays étudiés », est-il souligné.
Dans l’ensemble, l’enquête conclut que la Chine est la puissance mondiale la plus populaire dans la région MENA, les citoyens étant plus ouverts à des liens plus solides qu’ils ne le sont avec les États-Unis ou la Russie.
A. CHANNAJE