Le site archéologique «Thomas I», situé sur la route côtière en direction d’El Jadida, à proximité d’Ain Diab
Une autre découverte vient prouver la richesse de la ville de Casablanca en vestiges ancestraux. Un communiqué du ministère de la Culture, publié ce lundi, a révélé la découverte de petites pierres de silex ne dépassant pas 6 centimètres de longueur, travaillées grâce à une technique spéciale connue sous le nom de « Percussion bipolaire sur enclume » qui vise à fabriquer de très petits outils allongés.
Ces outils en silex ont été découverts au niveau archéologique acheuléen (niveau L1) sur le site de « Thomas » à Casablanca qui date d'au moins un million d'années, précise le communiqué, notant que des haches bifaces en pierre et d’autres gros outils faits en pierre de quartzite, tels que des haches à trois facettes, des noyaux de forme sphérique et hémisphérique, divers noyaux polyèdres, noyaux à sculpture concentrique et circulaire et plusieurs marteaux ont également été découverts sur ledit site.
L’aspect technologique de nos ancêtres
L'étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue « Scientific reports », fournit des éléments concernant la diversité technique et économique des anciens acheuléens africains, comme elle témoigne également de leur grande aptitude en termes de compétences et de connaissances techniques et de leur capacité à s’adapter aux besoins des groupes humains au cours des dernières phases de l'époque pléistocène inférieure.
La capacité de fabriquer des outils de grande taille avec des côtés tranchants et émoussés dénote de l’aspect technologique qui a caractérisé la culture matérielle acheuléenne et de son évolution par rapport à la civilisation « Oldowayen » qui l'a précédée, a fait savoir la même source.
Eu égard à l’importance patrimoniale et scientifique du site archéologique « Thomas I », au niveau aussi bien de la ville de Casablanca que du Royaume du Maroc en général, le ministère de la Culture, qui supervise les fouilles et les études à divers niveaux archéologiques, a l'intention de mener à bien un projet de réhabilitation pour la préservation du plus ancien site archéologique au Maroc, tout en veillant à assurer les conditions nécessaires à la poursuite de la recherche scientifique, conclut le communiqué.
Ces outils en silex ont été découverts au niveau archéologique acheuléen (niveau L1) sur le site de « Thomas » à Casablanca qui date d'au moins un million d'années, précise le communiqué, notant que des haches bifaces en pierre et d’autres gros outils faits en pierre de quartzite, tels que des haches à trois facettes, des noyaux de forme sphérique et hémisphérique, divers noyaux polyèdres, noyaux à sculpture concentrique et circulaire et plusieurs marteaux ont également été découverts sur ledit site.
L’aspect technologique de nos ancêtres
L'étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue « Scientific reports », fournit des éléments concernant la diversité technique et économique des anciens acheuléens africains, comme elle témoigne également de leur grande aptitude en termes de compétences et de connaissances techniques et de leur capacité à s’adapter aux besoins des groupes humains au cours des dernières phases de l'époque pléistocène inférieure.
La capacité de fabriquer des outils de grande taille avec des côtés tranchants et émoussés dénote de l’aspect technologique qui a caractérisé la culture matérielle acheuléenne et de son évolution par rapport à la civilisation « Oldowayen » qui l'a précédée, a fait savoir la même source.
Eu égard à l’importance patrimoniale et scientifique du site archéologique « Thomas I », au niveau aussi bien de la ville de Casablanca que du Royaume du Maroc en général, le ministère de la Culture, qui supervise les fouilles et les études à divers niveaux archéologiques, a l'intention de mener à bien un projet de réhabilitation pour la préservation du plus ancien site archéologique au Maroc, tout en veillant à assurer les conditions nécessaires à la poursuite de la recherche scientifique, conclut le communiqué.