Le phénomène de la radicalisation et de la violence sociale est une préoccupation majeure pour tous les pays. Au Maroc, les acteurs associatifs, dans l’esprit de meilleures prévention et réinsertion, se sont mobilisés pour lutter contre ce fléau à travers un séminaire organisé à Rabat, le mercredi 8 Décembre.
Dans le processus de « radicalisation des jeunes », de nombreux facteurs sociaux, politiques, idéologiques, religieux, économiques et psychologiques très récurrents sont identifiés. Ainsi, ces jeunes qui se trouvent dans des situations précaires sont la proie d’une haine farouche et sont menacés d’exploitation idéologique. Ce sont les points soulevés par l’association Bayti et l’ONG espagnole Aida qui ont présenté, lors dudit séminaire, les résultats d’un projet lancé en 2019.
Ce fléau est l’un des problèmes les plus alarmants contre lequel le Royaume s’est engagé à concevoir les outils nécessaires pour l’éradiquer, étant donné que les perspectives de développement dépendent de l’implication de la jeunesse en tant qu’acteur majeur. Dans cette perspective, le projet de l’association marocaine et de l’ONG espagnole s’est fixé pour objectif d’améliorer les capacités des acteurs du système de protection de l’enfant dans la lutte contre la radicalisation, notamment en formant 100 acteurs à la prévention de la radicalisation et de la violence sociale des jeunes de Tanger et de Casablanca.
Dans le cadre du projet, dont les résultats ont été exposés lors du séminaire, il était également question de renforcer les compétences personnelles et professionnelles de 360 jeunes en situation d’exclusion sociale, dont 60 enfants et jeunes ont été formés pendant 3 mois sur la conception, le montage et la gestion des activités génératrices de revenus et ont élaboré des plans business.
Etalé sur 22 mois, ce programme, financé par l’Agence Espagnole de Coopération au Développement (AECID), s’articule autour de deux axes, à savoir la sensibilisation des jeunes et de leurs familles et l’insertion sociale et économique de la population cible.
Les trois intervenants au séminaire sont Hakima Laala, sociologue, chargée de l’étude sur les facteurs de vulnérabilité, de risque et d’influence de la radicalisation et de la violence sociale des enfants et des jeunes en situation de vulnérabilité sur Casablanca et Tanger ; Stéphane Gignoux, consultant qui mettra en relief les résultats préliminaires de l’analyse sur les politiques publiques et législatives en considérant l’impact sur les jeunes en situation de vulnérabilité et la psychologue Zineb Amar.
Identifiant des pistes de réflexion opérationnelles en vue de diminuer la violence sociale et la radicalisation, les intervenants ont proposé une approche proactive, basée sur la prévention, qui « s’avère plus efficace, moins coûteuse et qui réduit les risques d’une manière significative ».
Dans le processus de « radicalisation des jeunes », de nombreux facteurs sociaux, politiques, idéologiques, religieux, économiques et psychologiques très récurrents sont identifiés. Ainsi, ces jeunes qui se trouvent dans des situations précaires sont la proie d’une haine farouche et sont menacés d’exploitation idéologique. Ce sont les points soulevés par l’association Bayti et l’ONG espagnole Aida qui ont présenté, lors dudit séminaire, les résultats d’un projet lancé en 2019.
Ce fléau est l’un des problèmes les plus alarmants contre lequel le Royaume s’est engagé à concevoir les outils nécessaires pour l’éradiquer, étant donné que les perspectives de développement dépendent de l’implication de la jeunesse en tant qu’acteur majeur. Dans cette perspective, le projet de l’association marocaine et de l’ONG espagnole s’est fixé pour objectif d’améliorer les capacités des acteurs du système de protection de l’enfant dans la lutte contre la radicalisation, notamment en formant 100 acteurs à la prévention de la radicalisation et de la violence sociale des jeunes de Tanger et de Casablanca.
Dans le cadre du projet, dont les résultats ont été exposés lors du séminaire, il était également question de renforcer les compétences personnelles et professionnelles de 360 jeunes en situation d’exclusion sociale, dont 60 enfants et jeunes ont été formés pendant 3 mois sur la conception, le montage et la gestion des activités génératrices de revenus et ont élaboré des plans business.
Etalé sur 22 mois, ce programme, financé par l’Agence Espagnole de Coopération au Développement (AECID), s’articule autour de deux axes, à savoir la sensibilisation des jeunes et de leurs familles et l’insertion sociale et économique de la population cible.
Les trois intervenants au séminaire sont Hakima Laala, sociologue, chargée de l’étude sur les facteurs de vulnérabilité, de risque et d’influence de la radicalisation et de la violence sociale des enfants et des jeunes en situation de vulnérabilité sur Casablanca et Tanger ; Stéphane Gignoux, consultant qui mettra en relief les résultats préliminaires de l’analyse sur les politiques publiques et législatives en considérant l’impact sur les jeunes en situation de vulnérabilité et la psychologue Zineb Amar.
Identifiant des pistes de réflexion opérationnelles en vue de diminuer la violence sociale et la radicalisation, les intervenants ont proposé une approche proactive, basée sur la prévention, qui « s’avère plus efficace, moins coûteuse et qui réduit les risques d’une manière significative ».