L’aventure « Défis Je Peins Chez Moi 2020 pendant le confinement » a été initiée par l’artiste peintre El Batoul Bargach. Le groupe d’artistes : Ouafae Benzakour, Hakima Jerari, Nouha Fennich, Colonel major Haddou Senane, Amina Benfattah Sqalli, Atika Saigh, Douja Ghannam, Bouchra Zaghraoui et Sara Arabi a travaillé chaque semaine sur un thème. C’était une opportunité pour occuper les longues journées passées entre quatre murs. Au lieu de se morfondre dans leur coin, ces artistes ont donné libre cours à leurs créativités et inspirations. Un jury, de différents profils, avait pour objectif de choisir, chaque semaine, entre 13 tableaux de 10 artistes numérotés, sur whatsApp, celui qui l’inspire le plus.
Le jury était constitué d’artistes connus, d’architectes, de Directeurs d’écoles et d’universités, de professeurs d’art plastique et artistes de renommée tels que Bouchta El Hayani, Abdeslam El Qarmadi, Afif Bennani, Saïd Qodaid, Hassan El Bokhari, de collectionneurs, de galeristes nationaux et internationaux dont Hakima Lebbar, de journalistes et de critiques d’art telle que Souad Guessous, du Président de l’Université Qarawiyyine, Amal Jellal, ainsi que du Président de l’association Ribat Al Fath, M. Abdelkrim Bennani.
Les artistes qui ont eu le plus de voix aux défis étaient El Batoul Bargach, Ouafae Benzakour et Hakima Jerari qui ont remporté 3 défis, suivies de Sarah Arabi (2).
Les tableaux sont très représentatifs des états d’âme du moment. Le premier défi était autour du printemps confiné puisque l’initiative, entamée aux premiers jours de la pandémie a coïncidé avec le début du printemps. Le deuxième tableau a porté sur les courses qui manquent à la maison, mais avec « zéro mica ». Le suivant était ce qui manque aux femmes, à savoir, les sorties entre copines. Un quatrième tableau était dédié au hammam. Le cinquième a eu trait aux portes, restées fermées au mois de Ramadan, qu’elles soient modernes ou traditionnelles. La 6ème toile avait pour thématique « un air de fraicheur marine », autrement dit, ayant trait aux plages devenues inaccessibles. Le septième défi a porté sur le livre, compagnon de toujours. Deux autres défis ont été, respectivement, « une promenade dans un champ de blé parsemé de coquelicots » et « une promenade dans les buissons et les bois ». Pour le neuvième défi, les artistes ont choisi de peindre une pause-café ou thé. La dixième peinture était sur ce que ces femmes rêvent de visiter en premier, au déconfinement. La Journée de la musique a été aussi fêtée par le groupe d’artistes sous le thème de la liberté, constituant ainsi le 12ème et le dernier défi.
Cette aventure créative qui a commencé au virtuel, va se concrétiser via une exposition qui se déroulera du 8 au 15 août. Elles ont été invitées pour exposer à la Fondation ALECA, à Harhoura, présidée par Pr Ayade Lemhouwer. Une centaine de tableaux seront exposés sur 12 thèmes ayant un rapport avec le confinement, en plus d’une série de dessins créés par les 10 artistes, en guise de clin d’œil aux professeurs et artistes du jury.
Le jury était constitué d’artistes connus, d’architectes, de Directeurs d’écoles et d’universités, de professeurs d’art plastique et artistes de renommée tels que Bouchta El Hayani, Abdeslam El Qarmadi, Afif Bennani, Saïd Qodaid, Hassan El Bokhari, de collectionneurs, de galeristes nationaux et internationaux dont Hakima Lebbar, de journalistes et de critiques d’art telle que Souad Guessous, du Président de l’Université Qarawiyyine, Amal Jellal, ainsi que du Président de l’association Ribat Al Fath, M. Abdelkrim Bennani.
Les artistes qui ont eu le plus de voix aux défis étaient El Batoul Bargach, Ouafae Benzakour et Hakima Jerari qui ont remporté 3 défis, suivies de Sarah Arabi (2).
Les tableaux sont très représentatifs des états d’âme du moment. Le premier défi était autour du printemps confiné puisque l’initiative, entamée aux premiers jours de la pandémie a coïncidé avec le début du printemps. Le deuxième tableau a porté sur les courses qui manquent à la maison, mais avec « zéro mica ». Le suivant était ce qui manque aux femmes, à savoir, les sorties entre copines. Un quatrième tableau était dédié au hammam. Le cinquième a eu trait aux portes, restées fermées au mois de Ramadan, qu’elles soient modernes ou traditionnelles. La 6ème toile avait pour thématique « un air de fraicheur marine », autrement dit, ayant trait aux plages devenues inaccessibles. Le septième défi a porté sur le livre, compagnon de toujours. Deux autres défis ont été, respectivement, « une promenade dans un champ de blé parsemé de coquelicots » et « une promenade dans les buissons et les bois ». Pour le neuvième défi, les artistes ont choisi de peindre une pause-café ou thé. La dixième peinture était sur ce que ces femmes rêvent de visiter en premier, au déconfinement. La Journée de la musique a été aussi fêtée par le groupe d’artistes sous le thème de la liberté, constituant ainsi le 12ème et le dernier défi.
Cette aventure créative qui a commencé au virtuel, va se concrétiser via une exposition qui se déroulera du 8 au 15 août. Elles ont été invitées pour exposer à la Fondation ALECA, à Harhoura, présidée par Pr Ayade Lemhouwer. Une centaine de tableaux seront exposés sur 12 thèmes ayant un rapport avec le confinement, en plus d’une série de dessins créés par les 10 artistes, en guise de clin d’œil aux professeurs et artistes du jury.
Bouteina BENNANI
3 questions à El Batoul Bargach, artiste peintre
El Batoul Bargach
« Défis Je peins Chez Moi 2020 pendant le confinement, une motivation indescriptible »
L’instigatrice de cette aventure artistique, El Batoul Bargach, artiste peintre, Consultante en formation des formateurs, Coach Développement Personnel, nous parle du contexte et de l’exposition qui fera découvrir ces œuvres d’art. Il est à noter que l’artiste a offert une collection de huit tableaux sur les minarets des mosquées à la prestigieuse Université Al Qaraouiyyine.
- Pourquoi une telle initiative ?
- « Défis Je peins Chez Moi » est née d’un besoin de création artistique. Ayant l’habitude d’organiser des activités avec un groupe d’amis dans des musées ou galeries, j’ai pensé que le confinement me priverait de ce plaisir. J’ai commencé à peindre chez moi pour garder le rythme puis j’ai proposé d’échanger les photos de nos créations pour rester en contact. Il s’en est suivi l’envie de peindre autour de la thématique du confinement. Dix artistes ont répondu positivement et respecté la règle d’un défi par semaine sur un thème commun. Il est certain que l’artiste, en principe, ne travaille pas sur commande, mais rien dans la situation actuelle n’est ordinaire, les lois se sont inversées.
- Des profils différents aussi bien pour les artistes que pour le jury ?
- En effet, les profils des artistes sont variés. Le dénominateur commun reste mon amitié pour chacune d’elles. Les défis nous ont donné l’occasion de sortir de nos zones de confort pour explorer d’autres horizons. Personnellement je ne travaille pas les fleurs et j’ai découvert que c’est une thématique intéressante. En fin de compte, les styles se sont bien détachés malgré les thèmes communs. Les membres du jury étaient tenus de choisir la toile qui les interpelle le plus : le coup de cœur, sans avoir idée de sa créatrice. Leur accompagnement a été source de motivation indescriptible, car le point de vue de chaque membre nous a permis de grandir et de développer notre confiance en nous et en notre art.
- Du virtuel au concret, l’aviez-vous prévu ?
- Nous sommes en attente de voir les toiles en vrai mais aussi le regard du jury. Dès le premier défi, le Président de la Fondation ALECA nous a invitées à exposer nos créations à la fin du confinement. Elle est programmée pour le 8 août. M. Tounsi, Directeur de l’Ecole Supérieure d’Architecture d’Intérieur est également intéressé par nos tableaux.
L’instigatrice de cette aventure artistique, El Batoul Bargach, artiste peintre, Consultante en formation des formateurs, Coach Développement Personnel, nous parle du contexte et de l’exposition qui fera découvrir ces œuvres d’art. Il est à noter que l’artiste a offert une collection de huit tableaux sur les minarets des mosquées à la prestigieuse Université Al Qaraouiyyine.
- Pourquoi une telle initiative ?
- « Défis Je peins Chez Moi » est née d’un besoin de création artistique. Ayant l’habitude d’organiser des activités avec un groupe d’amis dans des musées ou galeries, j’ai pensé que le confinement me priverait de ce plaisir. J’ai commencé à peindre chez moi pour garder le rythme puis j’ai proposé d’échanger les photos de nos créations pour rester en contact. Il s’en est suivi l’envie de peindre autour de la thématique du confinement. Dix artistes ont répondu positivement et respecté la règle d’un défi par semaine sur un thème commun. Il est certain que l’artiste, en principe, ne travaille pas sur commande, mais rien dans la situation actuelle n’est ordinaire, les lois se sont inversées.
- Des profils différents aussi bien pour les artistes que pour le jury ?
- En effet, les profils des artistes sont variés. Le dénominateur commun reste mon amitié pour chacune d’elles. Les défis nous ont donné l’occasion de sortir de nos zones de confort pour explorer d’autres horizons. Personnellement je ne travaille pas les fleurs et j’ai découvert que c’est une thématique intéressante. En fin de compte, les styles se sont bien détachés malgré les thèmes communs. Les membres du jury étaient tenus de choisir la toile qui les interpelle le plus : le coup de cœur, sans avoir idée de sa créatrice. Leur accompagnement a été source de motivation indescriptible, car le point de vue de chaque membre nous a permis de grandir et de développer notre confiance en nous et en notre art.
- Du virtuel au concret, l’aviez-vous prévu ?
- Nous sommes en attente de voir les toiles en vrai mais aussi le regard du jury. Dès le premier défi, le Président de la Fondation ALECA nous a invitées à exposer nos créations à la fin du confinement. Elle est programmée pour le 8 août. M. Tounsi, Directeur de l’Ecole Supérieure d’Architecture d’Intérieur est également intéressé par nos tableaux.
Recueillis par B. B.