Il existe de nombreuses institutions au niveau national qui n’ont pas de licence et étalent leurs produits sur le marché, ce qui expose la santé des consommateurs à des risques certains et incontrôlés. C’est ce que souligne le magazine en linge de l’agriculture AgriMaroc.ma citant un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
« À cet égard, l’avis a révélé que seuls 8 abattoirs sont dépendants, soit moins de 1% du nombre d’abattoirs au Maroc, indiquant qu’en ce qui concerne les abattoirs de volaille, seuls 27 d’entre-eux étaient agréés, contre plus de 15.000 magasins non agréés », affirme la même source.
Le rapport du CESE a révélé que seulement 8% de la viande de poulet destinée à la consommation provient des unités soumises à des contrôles, et que 92% des 570.000 tonnes produites en 2018 l’ont été à partir d’unités non contrôlées.
Il est également souligné que le secteur de l’aviculture est marqué par : absence d’une politique publique intégrée pour la sécurité alimentaire, qui entraîne des déséquilibres concernant la multiplicité des entrants et des compétences qui se chevauchent, prédominance du secteur informel, faible niveau d’exigences des consommateurs, et rôles limités assignés aux associations défendant les droits des consommateurs.
Un paradoxe entre les secteurs d’exportation et le marché intérieur
Autre élément soulevé par le rapport : il existe au Maroc un paradoxe entre les secteurs d’exportation qui respectent les normes strictes des marchés internationaux et le marché intérieur qui préoccupe le secteur informel, indiquant que le système de contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l’exportation respecte les normes édictées par les pays cibles, et qu’il s’agit en effet d’une condition préalable à l’exportation.
Toutefois, poursuit toujours AgriMaroc.ma, le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans la sécurité alimentaire depuis 2009, en raison de la création de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires et de la loi pour déterminer les mesures de protection du consommateur.
Le Conseil a appelé à l’adoption d’une politique publique pour la sécurité sanitaire, et en même temps a appelé à une transition progressive du système de gouvernance actuel basé sur plusieurs organes vers un système intégré avec l’accréditation de l’ONSSA, note le magazine en linge de l’agriculture.
Il convient de souligner, par ailleurs, que l’aviculture, à l’instar de plusieurs secteurs, est frappée de plein fouet par les mesures d’état d’urgence sanitaire décrété pour lutter contre la propagation du Covid-19. Les professionnels parlent d’une perte estimée à 36 millions de dirhams par semaine à cause de la surproduction et la baisse de la demande engendrée par la fermeture des principaux points de distribution, à savoir les espaces de loisirs et de consommation.
« À cet égard, l’avis a révélé que seuls 8 abattoirs sont dépendants, soit moins de 1% du nombre d’abattoirs au Maroc, indiquant qu’en ce qui concerne les abattoirs de volaille, seuls 27 d’entre-eux étaient agréés, contre plus de 15.000 magasins non agréés », affirme la même source.
Le rapport du CESE a révélé que seulement 8% de la viande de poulet destinée à la consommation provient des unités soumises à des contrôles, et que 92% des 570.000 tonnes produites en 2018 l’ont été à partir d’unités non contrôlées.
Il est également souligné que le secteur de l’aviculture est marqué par : absence d’une politique publique intégrée pour la sécurité alimentaire, qui entraîne des déséquilibres concernant la multiplicité des entrants et des compétences qui se chevauchent, prédominance du secteur informel, faible niveau d’exigences des consommateurs, et rôles limités assignés aux associations défendant les droits des consommateurs.
Un paradoxe entre les secteurs d’exportation et le marché intérieur
Autre élément soulevé par le rapport : il existe au Maroc un paradoxe entre les secteurs d’exportation qui respectent les normes strictes des marchés internationaux et le marché intérieur qui préoccupe le secteur informel, indiquant que le système de contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l’exportation respecte les normes édictées par les pays cibles, et qu’il s’agit en effet d’une condition préalable à l’exportation.
Toutefois, poursuit toujours AgriMaroc.ma, le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans la sécurité alimentaire depuis 2009, en raison de la création de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires et de la loi pour déterminer les mesures de protection du consommateur.
Le Conseil a appelé à l’adoption d’une politique publique pour la sécurité sanitaire, et en même temps a appelé à une transition progressive du système de gouvernance actuel basé sur plusieurs organes vers un système intégré avec l’accréditation de l’ONSSA, note le magazine en linge de l’agriculture.
Il convient de souligner, par ailleurs, que l’aviculture, à l’instar de plusieurs secteurs, est frappée de plein fouet par les mesures d’état d’urgence sanitaire décrété pour lutter contre la propagation du Covid-19. Les professionnels parlent d’une perte estimée à 36 millions de dirhams par semaine à cause de la surproduction et la baisse de la demande engendrée par la fermeture des principaux points de distribution, à savoir les espaces de loisirs et de consommation.