Cet allègement du solde commercial s'explique par les baisses respectives des importations et des exportations de marchandises de 14,1% à 421, 868 milliards de DH et de 7,5% à 263,1 milliards de DH, précise l'Office dans son récent bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs, notant que le taux de couverture s’établit à 62,4%, enregistrant une amélioration de 4,5 points.
Ces baisses des achats et des ventes à l'extérieur sont dues au ralentissement de l’activité économique aussi bien au niveau national qu’au niveau international sous l'effet de l'actuelle crise de pandémie qui a porté atteinte toutes les économies du monde.
La baisse des importations de biens s’explique par le recul des importations de la quasi-totalité des groupes de produits en l’occurrence, des produits énergétiques (-26.510MDH), des produits finis de consommation (-17.972MDH), des biens d’équipement (-17.215MDH), des demi produits (-11.428MDH) et des produits bruts (-3.137MDH).
Baisse de facture énergétique à 49,8 milliards de DH
Pour les importations d'énergie, y compris le pétrole et le gaz, celles-ci ont reculé de 34,7% à 49,8 milliards de DH, en raison principalement de la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (-15.500MDH). Cette évolution s’explique par la baisse des prix de 33,5% (3.742 DH/T en 2020 contre 5.626 DH/T un an auparavant), conjuguée à la baisse des quantités importées (-9,8%) : 6.220mT en 2020 contre 6.892mT en 2019, précise l’Office des changes.
En raison de la sécheresse qui a réduit la récolte céréalière d’environ 39%, les importations de blé tendre et d'orge se sont, par contre, augmentées respectivement à 13,5 milliards et 2,3 milliards de dirhams.
Perte de vitesse à l’export des secteurs de l’automobile, de textile et de l’aéronautique
Par ailleurs, le recul des exportation est dû, entre autres, à la diminution des ventes des secteurs de l’automobile (-9,3%), de textile et Cuir (-19,2%) et de l’aéronautique (-28,9%).
Pour le secteur automobile, fer de lance de la stratégie d’exportation marocaine et pesant pour près de 27% dans les exportations totales du Maroc, la baisse des exportations est due principalement au recul des ventes du segment du câblage (–19% ou -6.066MDH), du segment de la construction (-12,8% ou -4.329MDH) et celui de l’intérieur véhicules et sièges (-7,8% ou -610MDH). La part de ce secteur dans le total des exportations s’élève, ainsi, à 27,6% contre 28,2% un an auparavant.
Concernant les exportations du secteur textile et cuir au titre de l’année 2020, elles ont été affectées notamment par le recul des ventes des vêtements confectionnés (-5.295MDH) et celles des articles de bonneterie (-1.677MDH).
Malgré Covid, les phosphates et dérivés ont dopé les exportations
En revanche, les exportations du secteur phosphates et dérivés enregistrent une hausse de 3,7% au terme de l’année 2020. Cette évolution provient essentiellement de l’accroissement des ventes des engrais naturels et chimiques (+3.991MDH) atténué, toutefois, par la baisse des ventes de l’acide phosphorique (-2.205MDH). La part de ce secteur dans le total des exportations gagne 2,1 points passant de 17,2% en 2019 à 19,3% en 2020.
De leur côté, les recettes du tourisme, principale source de recettes des exportations, ont chuté de 53,8% à 36,3 milliards de dirhams, tandis que les envois de fonds des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) se sont accrus de 5% à 67.997MDH en 2020 et les IDE (Investissements Directs Etrangers) ont légèrement augmenté de 1% à 15,540 milliards de DH.
Il convient de rappeler que le gouvernement a annoncé, récemment, un plan visant à réduire les importations de 34 milliards de dirhams d'ici 2023 en encourageant l'industrie locale.
Ces baisses des achats et des ventes à l'extérieur sont dues au ralentissement de l’activité économique aussi bien au niveau national qu’au niveau international sous l'effet de l'actuelle crise de pandémie qui a porté atteinte toutes les économies du monde.
La baisse des importations de biens s’explique par le recul des importations de la quasi-totalité des groupes de produits en l’occurrence, des produits énergétiques (-26.510MDH), des produits finis de consommation (-17.972MDH), des biens d’équipement (-17.215MDH), des demi produits (-11.428MDH) et des produits bruts (-3.137MDH).
Baisse de facture énergétique à 49,8 milliards de DH
Pour les importations d'énergie, y compris le pétrole et le gaz, celles-ci ont reculé de 34,7% à 49,8 milliards de DH, en raison principalement de la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (-15.500MDH). Cette évolution s’explique par la baisse des prix de 33,5% (3.742 DH/T en 2020 contre 5.626 DH/T un an auparavant), conjuguée à la baisse des quantités importées (-9,8%) : 6.220mT en 2020 contre 6.892mT en 2019, précise l’Office des changes.
En raison de la sécheresse qui a réduit la récolte céréalière d’environ 39%, les importations de blé tendre et d'orge se sont, par contre, augmentées respectivement à 13,5 milliards et 2,3 milliards de dirhams.
Perte de vitesse à l’export des secteurs de l’automobile, de textile et de l’aéronautique
Par ailleurs, le recul des exportation est dû, entre autres, à la diminution des ventes des secteurs de l’automobile (-9,3%), de textile et Cuir (-19,2%) et de l’aéronautique (-28,9%).
Pour le secteur automobile, fer de lance de la stratégie d’exportation marocaine et pesant pour près de 27% dans les exportations totales du Maroc, la baisse des exportations est due principalement au recul des ventes du segment du câblage (–19% ou -6.066MDH), du segment de la construction (-12,8% ou -4.329MDH) et celui de l’intérieur véhicules et sièges (-7,8% ou -610MDH). La part de ce secteur dans le total des exportations s’élève, ainsi, à 27,6% contre 28,2% un an auparavant.
Concernant les exportations du secteur textile et cuir au titre de l’année 2020, elles ont été affectées notamment par le recul des ventes des vêtements confectionnés (-5.295MDH) et celles des articles de bonneterie (-1.677MDH).
Malgré Covid, les phosphates et dérivés ont dopé les exportations
En revanche, les exportations du secteur phosphates et dérivés enregistrent une hausse de 3,7% au terme de l’année 2020. Cette évolution provient essentiellement de l’accroissement des ventes des engrais naturels et chimiques (+3.991MDH) atténué, toutefois, par la baisse des ventes de l’acide phosphorique (-2.205MDH). La part de ce secteur dans le total des exportations gagne 2,1 points passant de 17,2% en 2019 à 19,3% en 2020.
De leur côté, les recettes du tourisme, principale source de recettes des exportations, ont chuté de 53,8% à 36,3 milliards de dirhams, tandis que les envois de fonds des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) se sont accrus de 5% à 67.997MDH en 2020 et les IDE (Investissements Directs Etrangers) ont légèrement augmenté de 1% à 15,540 milliards de DH.
Il convient de rappeler que le gouvernement a annoncé, récemment, un plan visant à réduire les importations de 34 milliards de dirhams d'ici 2023 en encourageant l'industrie locale.