Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) est formel dans son rapport sur la balance des paiements. Dans ce document, il est indiqué que le déficit du compte courant de la balance des paiements devrait atteindre 6,9% du produit intérieur brut (PIB) 2020, soit une détérioration de 2,3 points de pourcentage par rapport à son niveau enregistré en 2019, et ce, en intégrant les flux des revenus des investissements et des transferts des MRE.
Selon le Budget Économique Exploratoire 2021, la baisse de la demande globale et le maintien d’une offre satisfaisante sur les marchés mondiaux devraient engendrer une baisse presque générale des prix des matières premières. Le repli des cours des produits énergétiques devrait alléger la facture énergétique importée tandis que la baisse des cours des produits phosphatés devrait pénaliser partiellement les exportations nationales. En tenant compte des évolutions des prix, les importations de biens et services devraient s’inscrire en baisse de 10,4% emboitant le pas aux exportations qui devraient enregistrer un recul en valeur de l’ordre de -17,6%. Ainsi et en tenant compte des évolutions nettes des échanges de services, le déficit en ressources devrait atteindre près de 13% du PIB soit une dégradation de 2,5% du PIB par rapport à son niveau en 2019. En volume, les exportations de biens et de services devraient enregistrer un repli de 10,9% par rapport à une hausse de 5,8% enregistrée 2019, et ce, en tenant compte de la contreperformance des échanges de services, notamment ceux du voyage et du transport en raison des restrictions mises en place et du recul du transit lié aux échanges de marchandises.
Recul synchronisé
De même, les importations devraient s’inscrire en baisse de 6% au lieu d’une hausse de 3,4% enregistrée l’année précédente. A cet effet la demande extérieure nette devrait dégager une contribution négative de -1,4 point à la croissance du PIB au lieu d’une contribution positive de 0,6 point en 2019.
Le HCP précise, par ailleurs, que le recul synchronisé des échanges économiques au niveau mondial, n’épargnerait pas les économies avec lesquelles le Maroc entretient des rapports commerciaux étroits notamment la France, l’Espagne et l’Italie. De plus, les mesures entreprises pour l’endiguement de la pandémie devraient nécessiter la suspension de certaines activités économiques en raison des mesures de distanciation sociale.
Cette situation devrait être à l’origine d’un déséquilibre simultané de l’offre et de la demande au niveau international.
Rappelons que le Budget économique Exploratoire présente une révision de la prévision de la croissance économique nationale en 2020, ainsi que ses perspectives pour l’année prochaine. Ce budget est de nature à permettre au gouvernement et aux acteurs socio-économiques de prendre conscience de l’évolution économique prévisible en 2021.
Selon le Budget Économique Exploratoire 2021, la baisse de la demande globale et le maintien d’une offre satisfaisante sur les marchés mondiaux devraient engendrer une baisse presque générale des prix des matières premières. Le repli des cours des produits énergétiques devrait alléger la facture énergétique importée tandis que la baisse des cours des produits phosphatés devrait pénaliser partiellement les exportations nationales. En tenant compte des évolutions des prix, les importations de biens et services devraient s’inscrire en baisse de 10,4% emboitant le pas aux exportations qui devraient enregistrer un recul en valeur de l’ordre de -17,6%. Ainsi et en tenant compte des évolutions nettes des échanges de services, le déficit en ressources devrait atteindre près de 13% du PIB soit une dégradation de 2,5% du PIB par rapport à son niveau en 2019. En volume, les exportations de biens et de services devraient enregistrer un repli de 10,9% par rapport à une hausse de 5,8% enregistrée 2019, et ce, en tenant compte de la contreperformance des échanges de services, notamment ceux du voyage et du transport en raison des restrictions mises en place et du recul du transit lié aux échanges de marchandises.
Recul synchronisé
De même, les importations devraient s’inscrire en baisse de 6% au lieu d’une hausse de 3,4% enregistrée l’année précédente. A cet effet la demande extérieure nette devrait dégager une contribution négative de -1,4 point à la croissance du PIB au lieu d’une contribution positive de 0,6 point en 2019.
Le HCP précise, par ailleurs, que le recul synchronisé des échanges économiques au niveau mondial, n’épargnerait pas les économies avec lesquelles le Maroc entretient des rapports commerciaux étroits notamment la France, l’Espagne et l’Italie. De plus, les mesures entreprises pour l’endiguement de la pandémie devraient nécessiter la suspension de certaines activités économiques en raison des mesures de distanciation sociale.
Cette situation devrait être à l’origine d’un déséquilibre simultané de l’offre et de la demande au niveau international.
Rappelons que le Budget économique Exploratoire présente une révision de la prévision de la croissance économique nationale en 2020, ainsi que ses perspectives pour l’année prochaine. Ce budget est de nature à permettre au gouvernement et aux acteurs socio-économiques de prendre conscience de l’évolution économique prévisible en 2021.