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Baraka : «On s’attend à ce que 127 barrages soient construits d’ici 2024»


Mardi 12 Avril 2022

Les précipitations qu’a connues le pays ces derniers jours ont atténué les effets de la dure vague de sécheresse, a rassuré Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau.



Les dernières précipitations ont eu un impact positif sur les retenues des barrages qui atteignent actuellement plus de 5,52 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de 34,3%, a précisé M. Baraka qui répondait à une question d’actualité sur “les mesures prises pour traiter la problématique de la pénurie d’eau”, posée par les groupes de la majorité et de l’opposition à la Chambre des Conseillers.
 
En dépit de ces dernières précipitations, les retenues des barrages restent faibles par rapport à l’année précédente durant laquelle le taux de remplissage avait atteint 50,8%, a-t-il enchaîné, ajoutant que les neiges vont alimenter les barrages, ce qui laisse entrevoir une amélioration de la situation.
 
Le volume des précipitations, enregistrées à partir du 1er mars jusqu’à aujourd’hui, s’est chiffré à 6.365 millimètres (mm), soit le double de celui enregistré entre septembre et février derniers, a fait savoir M. Baraka, expliquant que ces pluies ont eu un impact positif sur la nappe phréatique et l’agriculture et ont sauvé les cultures printanières et le bétail.
 
Pour faire face à la pénurie d’eau, le ministère de l’Équipement et de l’Eau a pris des mesures d’anticipation en faveur des régions les plus touchées, a-t-il informé, rappelant, dans ce sens, le plan d’urgence mis en place par le gouvernement afin de remédier à ce problème dans le bassin du Moulouya avec une enveloppe budgétaire de 1,3 milliard de dirhams ou encore la construction de davantage de barrages. « On s’attend à ce que 127 barrages soient construits d’ici 2024, en plus de la construction de quelque 20 usines de dessalement d’eau de mer d’ici 2030 », a-t-il annoncé.
 
Baraka a également indiqué que la technologie de dessalement d’eau de mer est devenue une bonne option pour le Maroc, en raison de l’utilisation des énergies renouvelables. Cela rend le processus de dessalement moins coûteux, a-t-il souligné, rappelant que le coût du dessalement à l’usine de Dakhla ne dépasse pas 2,5 dirhams par mètre cube.
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Par ailleurs, Baraka a annoncé que la crise de l’eau que connaît le Maroc aura certainement un impact négatif à l’avenir. « Nous devons parler franchement avec les Marocains. Le Royaume sera confronté au problème de la pénurie d’eau, et donc une approche proactive doit être adoptée », a-t-il soutenu.








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