Dans son rapport sur les risques d’impayés des entreprises, la Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur donne le classement des pays du Maghreb. La Tunisie et la Mauritanie obtiennent un niveau C (risque élevé), contre un niveau D pour l’Algérie «risque très élevé».
Par ailleurs, l’assureur crédit tire la sonnette d’alarme quant aux conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur l’économie mondiale. En raison de la pandémie, elle table sur une baisse du PIB mondial de 4,4 %. « Malgré la reprise attendue en 2021 (+5,1 %), en absence de 2ème vague épidémique, le PIB resterait 2 à 5 points inférieur à celui de 2019 aux États-Unis, en zone euro, au Japon ou encore au Royaume-Uni », ajoute la même source.
Pour les pays émergents, les analystes de COFACE s’attendent à ce que leur PIB recule de 1,4 % cette année (avant de progresser de 5,6 % en 2021). L’Amérique latine serait la zone la plus touchée par cette crise mondiale (-6,5 % en 2020), suivie de l’Europe centrale et orientale (-5,8 %).
L’Afrique sub-saharienne (-1,0 %) et le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (-3,6 %) seraient aussi en récession cette année.
À l’inverse, l’Asie émergente (+0,6 %) éviterait d’y tomber grâce à la Chine (+1,0 %) et l’Inde (+1,5 %). Ces chiffres négatifs s’expliquent par les multiples chocs, souvent simultanés, que ces économies subissent cette année.
Les trois facteurs à prendre en compte
Outre les niveaux de risque souverain et de change initiaux, poursuit la même source, trois autres facteurs sont à prendre en compte pour évaluer l’exposition d’un pays aux conséquences économiques de la pandémie. Le premier facteur est relatif à la dépendance aux revenus tirés de l’exportation de matières premières non agricoles. « Les pays exportateurs de matières premières sont ceux dont le solde budgétaire devrait le plus se détériorer cette année (respectivement -15 % et -16 % du PIB pour l’Algérie et Oman prévu par le FMI) », relève-t-on de même source.
Pour le second facteur, l’assureur-crédit français note que les pays dépendants des recettes touristiques seront aussi affectés par les restrictions de déplacement peu propices aux voyages. Le secteur touristique pèse pour au moins 15 % du PIB dans 45 pays, dont le Maroc.
Enfin, pour le troisième facteur, COFACE souligne que les pays touchés par la pandémie et dont les gouvernements ont décidé des mesures de confinement obligatoires (au niveau national ou local) devront faire face à une montée de l’endettement résultant de la diminution des recettes publiques liées à cette pandémie et de l’augmentation des dépenses de santé et celles destinées à atténuer les conséquences économiques sur la population.
Par ailleurs, l’assureur crédit tire la sonnette d’alarme quant aux conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur l’économie mondiale. En raison de la pandémie, elle table sur une baisse du PIB mondial de 4,4 %. « Malgré la reprise attendue en 2021 (+5,1 %), en absence de 2ème vague épidémique, le PIB resterait 2 à 5 points inférieur à celui de 2019 aux États-Unis, en zone euro, au Japon ou encore au Royaume-Uni », ajoute la même source.
Pour les pays émergents, les analystes de COFACE s’attendent à ce que leur PIB recule de 1,4 % cette année (avant de progresser de 5,6 % en 2021). L’Amérique latine serait la zone la plus touchée par cette crise mondiale (-6,5 % en 2020), suivie de l’Europe centrale et orientale (-5,8 %).
L’Afrique sub-saharienne (-1,0 %) et le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (-3,6 %) seraient aussi en récession cette année.
À l’inverse, l’Asie émergente (+0,6 %) éviterait d’y tomber grâce à la Chine (+1,0 %) et l’Inde (+1,5 %). Ces chiffres négatifs s’expliquent par les multiples chocs, souvent simultanés, que ces économies subissent cette année.
Les trois facteurs à prendre en compte
Outre les niveaux de risque souverain et de change initiaux, poursuit la même source, trois autres facteurs sont à prendre en compte pour évaluer l’exposition d’un pays aux conséquences économiques de la pandémie. Le premier facteur est relatif à la dépendance aux revenus tirés de l’exportation de matières premières non agricoles. « Les pays exportateurs de matières premières sont ceux dont le solde budgétaire devrait le plus se détériorer cette année (respectivement -15 % et -16 % du PIB pour l’Algérie et Oman prévu par le FMI) », relève-t-on de même source.
Pour le second facteur, l’assureur-crédit français note que les pays dépendants des recettes touristiques seront aussi affectés par les restrictions de déplacement peu propices aux voyages. Le secteur touristique pèse pour au moins 15 % du PIB dans 45 pays, dont le Maroc.
Enfin, pour le troisième facteur, COFACE souligne que les pays touchés par la pandémie et dont les gouvernements ont décidé des mesures de confinement obligatoires (au niveau national ou local) devront faire face à une montée de l’endettement résultant de la diminution des recettes publiques liées à cette pandémie et de l’augmentation des dépenses de santé et celles destinées à atténuer les conséquences économiques sur la population.
A. CHANNAJE