Les épisodes de sécheresse répétés depuis 2018, et en particulier ces derniers temps, ont tiré la sonnette d’alarme sur la nécessité d’une meilleure gestion de cette ressource indispensable qu’est l’eau. Agriculture, énergie, biodiversité : au-delà de la consommation directe de chaque Marocain, de nombreux secteurs sont concernés par cette urgence sur l’ensemble du globe.
Actuellement, les indicateurs hydriques sont au vert. Les volumes des réserves et la teneur sont rassurants : une retenue de 5,6 milliards de mètres cubes, en variation annuelle de 6%, qui se traduit par un taux de remplissage de 34,8%. Or, en 2022, les réserves de barrages avaient accumulé près de 5,29 milliards de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 32,8%, selon les indications du ministère de l’Equipement et de l’Eau dans un document sur la situation des barrages du Royaume.
Cette amélioration actuelle porteuse d’espoirs a concerné 40 barrages sur un total de 62 barrages, à savoir 64,5%. Ces barrages recouvrent, à eux seuls, 57% de la capacité totale des principaux barrages nationaux. La teneur de ces barrages, au 16 mars 2023, s’est élevée à 4,2 milliards de mètres cubes, soit 75,5% du total des réserves des principaux barrages nationaux à la même date, en accroissement de 19,9% en une année, note le document.
Jusqu’au 16 mars 2023, 60% du total des barrages marocains ont été remplis à un niveau égal ou supérieur à 40%, portant leurs réserves hydriques à 3838,3 Mm3, soit une part de 68,4% du total des réserves des barrages.
Concernant les 48,4% du reste de ces barrages, ils ont enregistré un taux de remplissage dépassant les 50% à la même date. Ces barrages accueillent 61,8% du total des réserves des barrages nationaux, précise la même source, soit 3470,9 Mm3.
Dans le détail, la majorité des régions ont connu une augmentation de leurs réserves entre le 16 mars 2023 et le 16 mars 2022. Les plus considérables concernent les régions de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (+19%), de l’Oriental (+168,4%), de Drâa-Tafilalet (+31,3%), de Marrakech-Safi (+47,6%), de Souss-Massa (+28,6%) et de Rabat-Salé-Kénitra (+1,9%).
Le taux de remplissage a dépassé 50% dans plusieurs régions, notamment, celle de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (59,6%, au lieu de 50,1%), Rabat-Salé-Kénitra (52,6%, au lieu de 51,6%), Marrakech-Safi (51,3% au lieu de 61,4%) et Fès-Meknès (60,2% au lieu de 74,1%). Cependant, ce taux reste faible dans d’autres régions, explique la note.
Actuellement, les indicateurs hydriques sont au vert. Les volumes des réserves et la teneur sont rassurants : une retenue de 5,6 milliards de mètres cubes, en variation annuelle de 6%, qui se traduit par un taux de remplissage de 34,8%. Or, en 2022, les réserves de barrages avaient accumulé près de 5,29 milliards de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 32,8%, selon les indications du ministère de l’Equipement et de l’Eau dans un document sur la situation des barrages du Royaume.
Cette amélioration actuelle porteuse d’espoirs a concerné 40 barrages sur un total de 62 barrages, à savoir 64,5%. Ces barrages recouvrent, à eux seuls, 57% de la capacité totale des principaux barrages nationaux. La teneur de ces barrages, au 16 mars 2023, s’est élevée à 4,2 milliards de mètres cubes, soit 75,5% du total des réserves des principaux barrages nationaux à la même date, en accroissement de 19,9% en une année, note le document.
Jusqu’au 16 mars 2023, 60% du total des barrages marocains ont été remplis à un niveau égal ou supérieur à 40%, portant leurs réserves hydriques à 3838,3 Mm3, soit une part de 68,4% du total des réserves des barrages.
Concernant les 48,4% du reste de ces barrages, ils ont enregistré un taux de remplissage dépassant les 50% à la même date. Ces barrages accueillent 61,8% du total des réserves des barrages nationaux, précise la même source, soit 3470,9 Mm3.
Dans le détail, la majorité des régions ont connu une augmentation de leurs réserves entre le 16 mars 2023 et le 16 mars 2022. Les plus considérables concernent les régions de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (+19%), de l’Oriental (+168,4%), de Drâa-Tafilalet (+31,3%), de Marrakech-Safi (+47,6%), de Souss-Massa (+28,6%) et de Rabat-Salé-Kénitra (+1,9%).
Le taux de remplissage a dépassé 50% dans plusieurs régions, notamment, celle de Tanger- Tétouan-Al Hoceima (59,6%, au lieu de 50,1%), Rabat-Salé-Kénitra (52,6%, au lieu de 51,6%), Marrakech-Safi (51,3% au lieu de 61,4%) et Fès-Meknès (60,2% au lieu de 74,1%). Cependant, ce taux reste faible dans d’autres régions, explique la note.
Forte impulsion de la politique hydrique
À l’instar d’autres pays où le changement climatique a modifié la circulation atmosphérique et a réduit le cumul et la répartition des précipitations, le Maroc ne peut aujourd’hui que déployer davantage d’efforts dans la conduite de sa politique hydrique. Rappelons-le, une enveloppe de 150 milliards de dirhams a été consacrée au Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) 2020-2027. L’objectif étant d’accélérer l’investissement dans le secteur de l’eau, à travers l’accompagnement de la demande croissante sur les ressources hydriques, tout en minimisant les effets du changement climatique.
Pour garantir la sécurité hydrique du Royaume, plusieurs ajustements ont été apportés audit programme, notamment l’inclusion de deux grands barrages à Bouregreg et Tensift, la révision de la programmation de trois barrages, l’inclusion de cinq barrages moyens à Benslimane, Tata, Tiznit, El Haouz et Taroudant. Dans la même perspective, 200 projets supplémentaires seront étudiés et programmés durant la période 2025-2027, de même que pour la réalisation de 129 petits barrages d’ici 2024.