La question qui est à l’ordre du jour cette semaine est l’éventuelle disparition de l’Euroligue. En effet, le basket est sur la voie du football qui a un projet de Super League. Ainsi, la NBA prépare la Conférence Européenne avec la FIBA. Les négociations pour la naissance de NBA Europe, héritière de l'Euroligue, pourront bientôt se clôturer.
Une autre Super League
Le basket européen est sur le point de connaître un séisme sans précédent dans l'Histoire de ses compétitions. La NBA et la FIBA ont déjà commencé à négocier la création de NBA Europe, la division européenne de la meilleure ligue du monde. Des négociations qui sont en bonne voie pour que cette division verra le jour dans un avenir proche. Cela signifie-t-il que Fenerbache, Barcelone, le Real Madrid vont jouer contre les Lakers ? Non. Cela signifie que le contrôle de la marque passe à la NBA, qui considère la division européenne comme sa cinquième compétition après la NBA, la WNBA, la Development League et la BAL (Basketball Africa League). Le mécontentement affiché par plusieurs clubs de l'Euroligue, qui a conduit au départ de Jordi Bertomeu, PDG de la compétition, pour la saison prochaine, a provoqué une accélération des démarches pour la création de cette NBA Europe. La prudence est désormais la principale préoccupation, car les dirigeants du basket veulent prendre les bonnes mesures et ne pas se tromper comme cela s'est produit dans la Super League de football pour la création du plus grand projet de basket-ball compétitif depuis des décennies.
Le soutien du projet
Un projet soutenu par la NBA et la FIBA et qui aura l'aval des ligues nationales. L'un des principaux freins à la naissance de NBA Europe, qui a déjà ses bureaux à Londres, est l'accord signé en 2015 par les clubs de l'Euroligue avec la multinationale sportive IMG (International Management Group) pour 10 ans et 630 millions d'euros. Un contrat d'une durée de trois ans restant à courir et dont les clubs perçoivent 60 % pour les droits de télévision et de marketing. Ce montant augmente en fonction des variables de performance. Désormais, les sept clubs qui mènent le mouvement de sortie de l'Euroligue devront convaincre le reste des équipes propriétaires (dont le Real Madrid, le Barça et le Baskonia) de rejoindre le projet NBA Europe et devront entamer les négociations avec IMG, qui prévoyait une pénalité de 10 millions d'euros pour l'équipe qui résilierait le contrat par anticipation. La FIBA a reconnu dans un communiqué les contacts avec le président de l'Euroligue et les partenaires de l'ECA, lors d'une réunion à laquelle "la NBA, en tant que partenaire historique, a également été invitée à participer à cette réunion. A l'issue de la réunion toutes les parties ont convenu de tenir des réunions régulières dans les mois suivants.
Un vieux rêve
Ce n'est pas la première fois qu'on parle de la création d'une division européenne de la NBA. Bien que cette fois, cela semble être une véritable option. Déjà lors, du All Star 2003, le commissaire de l'époque, David Stern, avait avancé la possibilité de créer une conférence avec des équipes européennes qui affronteraient les équipes de la NBA.
« Il y a des raisons de penser sérieusement que des franchises pourraient être créées en Europe », admettait alors un Stern qui a toujours rêvé de l'expansion de la NBA. "Nous avons décidé que c'était quelque chose dont nous devions reparler. Je l'ai déjà dit il y a 10 ans, ce qui est maintenant terminé". Aujourd'hui encore 10 ans se sont écoulés et l'ensemble du projet prend forme.
La baisse des revenus
La création d'une division européenne de la NBA sera un coup dur pour l'Euroligue. La plus haute compétition continentale de basket-ball fait face à un avenir immédiat incertain après les réunions tenues à Barcelone et au cours desquelles certaines équipes - les mêmes équipes qui mènent la marche vers la NBA - ont montré leur intention de rapprocher les positions de la FIBA pour mettre fin au conflit qui se conserve depuis des années. Les équipes ont profité de ces rencontres à Barcelone pour manifester leur inquiétude quant à la situation économique de la compétition après la crise provoquée par la pandémie. La baisse des revenus et du mode de répartition est un autre des chevaux de bataille entre les 13 équipes propriétaires de la compétition et qui a provoqué un schisme entre elles.
Une autre Super League
Le basket européen est sur le point de connaître un séisme sans précédent dans l'Histoire de ses compétitions. La NBA et la FIBA ont déjà commencé à négocier la création de NBA Europe, la division européenne de la meilleure ligue du monde. Des négociations qui sont en bonne voie pour que cette division verra le jour dans un avenir proche. Cela signifie-t-il que Fenerbache, Barcelone, le Real Madrid vont jouer contre les Lakers ? Non. Cela signifie que le contrôle de la marque passe à la NBA, qui considère la division européenne comme sa cinquième compétition après la NBA, la WNBA, la Development League et la BAL (Basketball Africa League). Le mécontentement affiché par plusieurs clubs de l'Euroligue, qui a conduit au départ de Jordi Bertomeu, PDG de la compétition, pour la saison prochaine, a provoqué une accélération des démarches pour la création de cette NBA Europe. La prudence est désormais la principale préoccupation, car les dirigeants du basket veulent prendre les bonnes mesures et ne pas se tromper comme cela s'est produit dans la Super League de football pour la création du plus grand projet de basket-ball compétitif depuis des décennies.
Le soutien du projet
Un projet soutenu par la NBA et la FIBA et qui aura l'aval des ligues nationales. L'un des principaux freins à la naissance de NBA Europe, qui a déjà ses bureaux à Londres, est l'accord signé en 2015 par les clubs de l'Euroligue avec la multinationale sportive IMG (International Management Group) pour 10 ans et 630 millions d'euros. Un contrat d'une durée de trois ans restant à courir et dont les clubs perçoivent 60 % pour les droits de télévision et de marketing. Ce montant augmente en fonction des variables de performance. Désormais, les sept clubs qui mènent le mouvement de sortie de l'Euroligue devront convaincre le reste des équipes propriétaires (dont le Real Madrid, le Barça et le Baskonia) de rejoindre le projet NBA Europe et devront entamer les négociations avec IMG, qui prévoyait une pénalité de 10 millions d'euros pour l'équipe qui résilierait le contrat par anticipation. La FIBA a reconnu dans un communiqué les contacts avec le président de l'Euroligue et les partenaires de l'ECA, lors d'une réunion à laquelle "la NBA, en tant que partenaire historique, a également été invitée à participer à cette réunion. A l'issue de la réunion toutes les parties ont convenu de tenir des réunions régulières dans les mois suivants.
Un vieux rêve
Ce n'est pas la première fois qu'on parle de la création d'une division européenne de la NBA. Bien que cette fois, cela semble être une véritable option. Déjà lors, du All Star 2003, le commissaire de l'époque, David Stern, avait avancé la possibilité de créer une conférence avec des équipes européennes qui affronteraient les équipes de la NBA.
« Il y a des raisons de penser sérieusement que des franchises pourraient être créées en Europe », admettait alors un Stern qui a toujours rêvé de l'expansion de la NBA. "Nous avons décidé que c'était quelque chose dont nous devions reparler. Je l'ai déjà dit il y a 10 ans, ce qui est maintenant terminé". Aujourd'hui encore 10 ans se sont écoulés et l'ensemble du projet prend forme.
La baisse des revenus
La création d'une division européenne de la NBA sera un coup dur pour l'Euroligue. La plus haute compétition continentale de basket-ball fait face à un avenir immédiat incertain après les réunions tenues à Barcelone et au cours desquelles certaines équipes - les mêmes équipes qui mènent la marche vers la NBA - ont montré leur intention de rapprocher les positions de la FIBA pour mettre fin au conflit qui se conserve depuis des années. Les équipes ont profité de ces rencontres à Barcelone pour manifester leur inquiétude quant à la situation économique de la compétition après la crise provoquée par la pandémie. La baisse des revenus et du mode de répartition est un autre des chevaux de bataille entre les 13 équipes propriétaires de la compétition et qui a provoqué un schisme entre elles.
