Il s’agit d’un projet avant-gardiste baptisé « Sunimplant », qui a été conçu comme une maison individuelle écologique par une équipe internationale, constituée d’architectes et experts indépendants de la coopérative marocaine Adrar Nouh, d’experts de l’École nationale d’architecture et de l’École nationale des sciences appliquées, toutes deux basées à Tétouan, et d’experts du Centre Fraunhofer pour le photovoltaïque au silicium d’Allemagne.
Le concept même de « Sunimplant » appartient à une équipe d’étudiants marocains. Celui-ci a été présenté au Décathlon solaire mondial Afrique 2019, un concours international bisannuel, organisé par le Centre de recherche en Energie solaire et Energies nouvelles du Maroc, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc et le département des ÉtatsUnis de l’Énergie. La compétition vise à inciter des équipes d’étudiants à concevoir et à construire des bâtiments alimentés par des énergies renouvelables, tout en optimisant des considérations clés tels que le caractère abordable, la résilience et la santé des occupants. L’édition 2019 s’est tenue à Benguerir, chef-lieu de la province de Rehamna. C’était la première fois que le concours se déroulait sur le continent africain.
Ce « vaisseau spatial » unique en son genre est avancé dans le temps et reflète un tournant non seulement en Afrique du Nord, mais aussi dans la construction en chanvre, qui n’a pas de prototypes comparables dans le monde », précise Monika Brümmer, architecte allemande et chef de projet.
La maison sphérique s’étend sur 90 mètres carrés et comporte 24 panneaux solaires photovoltaïques pour un prix total de seulement 120.000 dollars. La structure coûte en fait moins de la moitié des contributions les plus chères du concours, indique la même source. Cependant et malgré les restrictions de financement ayant partiellement entravé leur objectif initial, explique M. Brümmer, la maison présente quelques innovations intéressantes tels que des panneaux dérivés de la laine de chanvre qui protègent la face inférieure des panneaux solaires contre les conditions climatiques extrêmes, une inclusion importante pour une région qui atteint jusqu’à 45°C à l’ombre pendant les mois d’août et de septembre.
Le bâtiment de Monika offre la possibilité de vivre une expérience entièrement hors réseau, sans être gêné par le besoin d’électricité extérieure, tout en conservant le confort d’un mode de vie moderne. « L’enveloppe cylindrique du bâtiment circulaire, avec une exposition minimale des 24 panneaux extérieurs, donne un confort intérieur grâce à un amortissement et un déphasage thermique optimal, et à l’osmose des composants dans la formulation du chanvre », a déclaré Monika Brümmer, tel que rapporté par Hemp Today.
Par ailleurs, en dépit des difficultés techniques, cette « maison de chanvre » marocaine montre au monde entier qu’il est possible de construire de manière écologiquement durable.
Le concept même de « Sunimplant » appartient à une équipe d’étudiants marocains. Celui-ci a été présenté au Décathlon solaire mondial Afrique 2019, un concours international bisannuel, organisé par le Centre de recherche en Energie solaire et Energies nouvelles du Maroc, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc et le département des ÉtatsUnis de l’Énergie. La compétition vise à inciter des équipes d’étudiants à concevoir et à construire des bâtiments alimentés par des énergies renouvelables, tout en optimisant des considérations clés tels que le caractère abordable, la résilience et la santé des occupants. L’édition 2019 s’est tenue à Benguerir, chef-lieu de la province de Rehamna. C’était la première fois que le concours se déroulait sur le continent africain.
Ce « vaisseau spatial » unique en son genre est avancé dans le temps et reflète un tournant non seulement en Afrique du Nord, mais aussi dans la construction en chanvre, qui n’a pas de prototypes comparables dans le monde », précise Monika Brümmer, architecte allemande et chef de projet.
La maison sphérique s’étend sur 90 mètres carrés et comporte 24 panneaux solaires photovoltaïques pour un prix total de seulement 120.000 dollars. La structure coûte en fait moins de la moitié des contributions les plus chères du concours, indique la même source. Cependant et malgré les restrictions de financement ayant partiellement entravé leur objectif initial, explique M. Brümmer, la maison présente quelques innovations intéressantes tels que des panneaux dérivés de la laine de chanvre qui protègent la face inférieure des panneaux solaires contre les conditions climatiques extrêmes, une inclusion importante pour une région qui atteint jusqu’à 45°C à l’ombre pendant les mois d’août et de septembre.
Le bâtiment de Monika offre la possibilité de vivre une expérience entièrement hors réseau, sans être gêné par le besoin d’électricité extérieure, tout en conservant le confort d’un mode de vie moderne. « L’enveloppe cylindrique du bâtiment circulaire, avec une exposition minimale des 24 panneaux extérieurs, donne un confort intérieur grâce à un amortissement et un déphasage thermique optimal, et à l’osmose des composants dans la formulation du chanvre », a déclaré Monika Brümmer, tel que rapporté par Hemp Today.
Par ailleurs, en dépit des difficultés techniques, cette « maison de chanvre » marocaine montre au monde entier qu’il est possible de construire de manière écologiquement durable.
Mohamed LOKHNATI