Le ministre a annoncé que cette décision fait partie d’une feuille de route commune qui a pour but de réaliser une réforme éducative en faisant du métier d’enseignant un métier attractif pour les meilleurs cadres du pays à travers « des séries de formations principales et continues ». Ainsi, Benmoussa a annoncé qu’au futur « l’accès au métier sera consacré seulement aux lauréats des Facultés des sciences de l’éducation, sélectionnés directement après le bac. Ce processus prendra 5 ans au moins et on ne peut plus attendre plus ».
Benmoussa a expliqué également que ces lauréats vont intégrer ensuite les centres régionaux de l’éducation et de la formation « où ils vont bénéficier d’une formation professionnelle spéciale de 6 mois et d’une année de stage avant d’être titularisés », ajoutant que « actuellement, les lauréats des filières des sciences de l’éducation ne dépassent pas 1500 et c’est insuffisant ».
Benmoussa a révélé que « à travers des rencontres prévues avec le ministère de l’Enseignement supérieur, nous allons travailler pour renforcer l’attractivité de ces filières, organiser la présélection et augmenter le nombre des étudiants qui vont intégrer les Facultés des sciences de l’éducation à 15.000 puis 18.000 lauréats », soulignant que cette opération va démarrer l’année prochaine.