La Golf n’a pas vraiment l’esprit à la fête même si elle souffle ses 50 bougies cette année, l’allemande a perdu depuis 2022 son titre de voiture préférée des conducteurs européens, après avoir régné 14 années. La huitième génération, présentée en 2019, a même dégringolé au 7ème rang l’an dernier et à la 32ème place en France. Intégralement boudée par les clients Volkswagen, lesquels se tournent désormais plus volontiers vers le T-Roc, bousculée par des concurrentes désormais tout aussi valorisantes, touchée par des défauts de jeunesse (bugs électronique) et lestée de tarifs en constante hausse, l’astre de Wolfsburg a dû s’habituer à ronger son frein.
Ce remaniement de mi-parcours tombe à pic pour apporter de l’aide à cette star contestée, mais qui bénéficie toujours d’une solide réputation, portée par ses prestations pertinentes. Les commandes ont d’ailleurs de nouveau afflué dès la mi-février, le constructeur ayant fait le buzz autour des 50 ans de sa descendance. Serait-ce l’heure du renouveau ?
Volkswagen n’a pas modifié sa progéniture de fond en comble. La marque a apporté une nouvelle signature lumineuse (logo de calandre rétroéclairé à partir de la finition Style), de menues retouches à la base des boucliers et deux éditions spéciales au rapport prix/équipements particulièrement attractif en tant que cadeau d’anniversaire (Life Plus « VW Edition » et Style « Edition 50 »). Le seul changement conséquent se situe dans l’adoption à bord d’un écran inédit de 12,9 pouces, abritant le nouveau logiciel MIB4, utilisé pour les Tiguan et Passat de dernière génération.
Ce dernier est plus réactif, plus ludique, plus intuitif et de surcroît plus simple à utiliser que son prédécesseur, avec ses nombreux raccourcis et ses menus mieux agencés. Ce système perfectible - de nombreuses opérations sont nécessaires pour désactiver les systèmes sécuritaires un peu trop intrusifs - a le mérite de ne plus irriter son conducteur.
Il en va de même pour les touches haptiques au volant qui ont été remplacées par des boutons moins « high-tech » mais bien plus ergonomiques. Sur la planche de bord, le tactile est toujours de mise pour ajuster la température, le volume de la radio ou pour piloter les phares. L’instrumentation numérique reste parfaitement lisible dans son ensemble, quel que soit le style d’affichage. Le système hi-fi Harman Kardon, en option (715 euros), ravira à merveille même les oreilles les plus averties. L’agrément, déjà remarquable, est encore monté d’un cran par le montage de Silentblocs plus souples au niveau des berceaux moteurs, lesquels génèrent ainsi moins de bruit et plus de confort. Une conduite plus décontractée est à signaler étant donné l’appui d’une boîte automatique DSG7 ayant également bénéficié d’une mise au point éliminant les petites hésitations en ville. Ainsi équilibrée, confortablement amortie, parfaitement insonorisée et dotée d’une boîte plus fluide, la Golf dispose d’un agrément de conduite de haute volée.
Ce remaniement de mi-parcours tombe à pic pour apporter de l’aide à cette star contestée, mais qui bénéficie toujours d’une solide réputation, portée par ses prestations pertinentes. Les commandes ont d’ailleurs de nouveau afflué dès la mi-février, le constructeur ayant fait le buzz autour des 50 ans de sa descendance. Serait-ce l’heure du renouveau ?
De minimes ajustements qui changent la donne
Volkswagen n’a pas modifié sa progéniture de fond en comble. La marque a apporté une nouvelle signature lumineuse (logo de calandre rétroéclairé à partir de la finition Style), de menues retouches à la base des boucliers et deux éditions spéciales au rapport prix/équipements particulièrement attractif en tant que cadeau d’anniversaire (Life Plus « VW Edition » et Style « Edition 50 »). Le seul changement conséquent se situe dans l’adoption à bord d’un écran inédit de 12,9 pouces, abritant le nouveau logiciel MIB4, utilisé pour les Tiguan et Passat de dernière génération.
Ce dernier est plus réactif, plus ludique, plus intuitif et de surcroît plus simple à utiliser que son prédécesseur, avec ses nombreux raccourcis et ses menus mieux agencés. Ce système perfectible - de nombreuses opérations sont nécessaires pour désactiver les systèmes sécuritaires un peu trop intrusifs - a le mérite de ne plus irriter son conducteur.
Un agrément déjà au niveau et encore un poil augmenté
Il en va de même pour les touches haptiques au volant qui ont été remplacées par des boutons moins « high-tech » mais bien plus ergonomiques. Sur la planche de bord, le tactile est toujours de mise pour ajuster la température, le volume de la radio ou pour piloter les phares. L’instrumentation numérique reste parfaitement lisible dans son ensemble, quel que soit le style d’affichage. Le système hi-fi Harman Kardon, en option (715 euros), ravira à merveille même les oreilles les plus averties. L’agrément, déjà remarquable, est encore monté d’un cran par le montage de Silentblocs plus souples au niveau des berceaux moteurs, lesquels génèrent ainsi moins de bruit et plus de confort. Une conduite plus décontractée est à signaler étant donné l’appui d’une boîte automatique DSG7 ayant également bénéficié d’une mise au point éliminant les petites hésitations en ville. Ainsi équilibrée, confortablement amortie, parfaitement insonorisée et dotée d’une boîte plus fluide, la Golf dispose d’un agrément de conduite de haute volée.
Berline compacte très accueillante
Dans l’habitacle, au niveau du poste de conduite, la série « Edition 50 » bénéficie de sièges sport plus enveloppants, et dont les réglages électriques permettent d’ajuster en toute finesse la position de conduite. En ce qui concerne la qualité des matériaux, bien qu’elle ait été rattrapée par ses rivales, la Golf reste un bon exemple de résistance au temps, avec des matériaux solides et des assemblages rigoureux. Niveau rangement, la boîte à gants n’est pas des plus volumineuses, mais cela est compensé par de larges bacs de porte garnis de feutrine, ainsi que par de grands vide-poches sur la console très pratiques. Globalement, on retrouve cinq places et une belle hauteur sous plafond, et de l’espace pour allonger ses jambes à l’arrière. La Golf 8 reste ainsi l’une des berlines compactes les plus accueillantes de sa catégorie. Le coffre est, lui, taillé au carré et propose un volume de 431 dm3 avec un plancher à hauteur ajustable.
Côté moteur, quelques progrès aussi sont à relever, le nouvel alterno-démarreur et la gestion optimisée du système de coupure des cylindres (quand les conditions l’autorisent, la Golf évolue seulement sur « deux pattes ») permettent de fluidifier le fonctionnement et de réduire l’appétit du très bon 1.5 eTSI micro-hybride (5,3l annoncés en cycle mixte). Une excellente fiche de notes finalement pour l’allemande, dont le seul défaut persistant concerne encore son tarif.
Specs
Chiffres
Vitesse maxi : 224 km/h
Accélération 0 à 100 km/h : 8,4s
Consommation cycle mixte (l/100 km) : 5,3
Poids à vide : 1 376 kg
Données techniques
Moteur turbo-essence : 4 cylindres en ligne, 16S
Hybridation : Alterno-démarreur 48 V
Cylindrée : 1498 cm 3
Puissance maxi : 150 ch à 5 000 tr/mn
Couple maxi : 250 Nm à 1 500 tr/mn
Transmission : Aux roues avant
Boîte : Automatique, 7 vitesses
Pneumatiques : 225/40 R18
Réservoir : 50 litres
Dim Lxlxh, en m : 4,28/1,79/1,48
Garantie : 2 ans (km illimités)
Vitesse maxi : 224 km/h
Accélération 0 à 100 km/h : 8,4s
Consommation cycle mixte (l/100 km) : 5,3
Poids à vide : 1 376 kg
Données techniques
Moteur turbo-essence : 4 cylindres en ligne, 16S
Hybridation : Alterno-démarreur 48 V
Cylindrée : 1498 cm 3
Puissance maxi : 150 ch à 5 000 tr/mn
Couple maxi : 250 Nm à 1 500 tr/mn
Transmission : Aux roues avant
Boîte : Automatique, 7 vitesses
Pneumatiques : 225/40 R18
Réservoir : 50 litres
Dim Lxlxh, en m : 4,28/1,79/1,48
Garantie : 2 ans (km illimités)