C’est la catastrophe de trop que vient de subir le Liban, suite à la double explosion qui a dévasté, mardi, la capitale de ce pays. La spectaculaire déflagration qui a secoué Beyrouth, dont le bruit a été entendu jusqu’en Jordanie et à Chypre, a fait plus de 100 morts et 4000 blessés. Face à l’ampleur du drame, plusieurs pays ont offert d’apporter l’aide urgente dont le Liban a bien besoin.
Rien n’a été épargné au pays du cèdre en cette triste année 2020 que l’on pourrait baptiser l’« an du Coronavirus ». Déjà handicapé par un système politique à base confessionnelle, d’une classe politique à la corruption proverbiale et d’un voisinage des moins paisibles, Israël au Sud et la Syrie à l’Est et au Nord, le Liban a du faire face, cette année, au quasi-effondrement de son système financier, dont les pratiques obscures ont dévalorisé la Lire libanaise et mis le pays à genoux. Le Liban escomptait déjà obtenir une aide internationale pour faire face à cette crise en cascade que son nouveau gouvernement, toujours en quête de légitimité, ne semble nullement en mesure d’affronter. Suite à la fonte des réserves en dollars dans une économie fortement dollarisée, des restrictions aux retraits de liquidités sur les comptes bancaires ont été imposées aux déposants, ce qui n’a pas manqué d’entraîner le recul de la demande et de la consommation.
Révoltés par la chute du niveau de vie, des manifestants battent le pavé depuis plusieurs mois dans la capitale libanaise, créant une situation d’instabilité politique que l’actuel système à base confessionnelle ne permettra jamais de résoudre réellement.
Il est supposé, en attendant une enquête plus approfondie, que c’est la présence de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, en saisie conservatoire dans un dépôt au port de Beyrouth depuis neuf ans, qui serait la cause du désastre. La mauvaise gestion a donc fini par produire une catastrophe industrielle dans un pays déjà au tapis. L’avenir du Liban semble des plus incertains, mais les descendants des Phéniciens en ont bien vu d’autres et ont toujours su se relever.
Rien n’a été épargné au pays du cèdre en cette triste année 2020 que l’on pourrait baptiser l’« an du Coronavirus ». Déjà handicapé par un système politique à base confessionnelle, d’une classe politique à la corruption proverbiale et d’un voisinage des moins paisibles, Israël au Sud et la Syrie à l’Est et au Nord, le Liban a du faire face, cette année, au quasi-effondrement de son système financier, dont les pratiques obscures ont dévalorisé la Lire libanaise et mis le pays à genoux. Le Liban escomptait déjà obtenir une aide internationale pour faire face à cette crise en cascade que son nouveau gouvernement, toujours en quête de légitimité, ne semble nullement en mesure d’affronter. Suite à la fonte des réserves en dollars dans une économie fortement dollarisée, des restrictions aux retraits de liquidités sur les comptes bancaires ont été imposées aux déposants, ce qui n’a pas manqué d’entraîner le recul de la demande et de la consommation.
Révoltés par la chute du niveau de vie, des manifestants battent le pavé depuis plusieurs mois dans la capitale libanaise, créant une situation d’instabilité politique que l’actuel système à base confessionnelle ne permettra jamais de résoudre réellement.
Il est supposé, en attendant une enquête plus approfondie, que c’est la présence de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, en saisie conservatoire dans un dépôt au port de Beyrouth depuis neuf ans, qui serait la cause du désastre. La mauvaise gestion a donc fini par produire une catastrophe industrielle dans un pays déjà au tapis. L’avenir du Liban semble des plus incertains, mais les descendants des Phéniciens en ont bien vu d’autres et ont toujours su se relever.