Il ressort du chiffre d’affaires global (CA) de la cote casablancaise, au titre de l’année 2023, une hausse de 4,4% atteignant ainsi 303,6 milliards de dirhams contre 290,7 milliards de dirhams un an auparavant, soit 12 9 milliards de dirhams de chiffre d’affaires additionnel, soutenu principalement par la bonne dynamique du secteur bancaire et quelques valeurs, notamment TGCC, LABEL VIE, WAFA ASSURANCES, MAROC TELECOM et AKDITAL.
Dans son nouveau rapport « Evolution des résultats annuels 2023 des sociétés cotées », la société de bourse MS.IN souligne que cette évolution positive intervient dans un contexte marqué par la continuité de la montée de l’inflation en 2023 sous l’effet particulièrement de chocs d’offre au Maroc sur certains produits alimentaires. Ce qui a entraîné la poursuite du resserrement de la politique monétaire par Bank Al-Maghreb et, par conséquent, une trajectoire haussière des taux d’intérêts.
En outre, les analystes de M.S.IN indiquent que l’évolution positive du CA de la cote de la capitale économique du Royaume intervient dans un contexte marqué par la campagne agricole 2022-2023, laquelle s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles ; l’appréciation du dollar par rapport à l’euro qui s’est aussi reflétée négativement sur le taux de change du dirham, et l’impact du séisme d’Al-Haouz sur quelques secteurs d’activité.
Dans son nouveau rapport « Evolution des résultats annuels 2023 des sociétés cotées », la société de bourse MS.IN souligne que cette évolution positive intervient dans un contexte marqué par la continuité de la montée de l’inflation en 2023 sous l’effet particulièrement de chocs d’offre au Maroc sur certains produits alimentaires. Ce qui a entraîné la poursuite du resserrement de la politique monétaire par Bank Al-Maghreb et, par conséquent, une trajectoire haussière des taux d’intérêts.
En outre, les analystes de M.S.IN indiquent que l’évolution positive du CA de la cote de la capitale économique du Royaume intervient dans un contexte marqué par la campagne agricole 2022-2023, laquelle s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles ; l’appréciation du dollar par rapport à l’euro qui s’est aussi reflétée négativement sur le taux de change du dirham, et l’impact du séisme d’Al-Haouz sur quelques secteurs d’activité.
Les banques cotées tiennent la forme
S’agissant de la contribution sectorielle, MS.IN indique que le secteur bancaire a, encore une fois, le plus contribué à la hausse du chiffre d’affaires global en 2023 à hauteur de 73% avec une progression de 9,4 milliards de dirhams.
Il est suivi par le secteur BTP qui a enregistré une hausse de 2,8 milliards de dirhams (+11%), profitant de la reprise d’activité BTP en 2023.
Le secteur des distributeurs est, de son côté, le troisième secteur au niveau de la contribution sectorielle avec un chiffre d’affaire additionnel de 2,3 milliard de dirhams, porté en grande partie par LABAL Vie (+1,8 milliard de dirhams ou +13,3%) qui a profité de l’effet prix favorable induit par le contexte inflationniste, et l’accélération du rythme d’ouverture des supermarchés en lien avec la diversification des formats de distribution.
Au titre de l’exercice 2023, le secteur bancaire coté continue d’enregistrer une hausse de son bénéfice pour la troisième année consécutive et atteint le niveau plus élevé depuis 2016.
Les banques cotées affichent un PNB (produit net bancaire) en hausse de 13,1% pour atteindre 81,2 milliards de dirhams en 2023, profitant de l’effet conjoint de la hausse des taux et des performances positives des marchés boursiers.
BMCI, seule banque qui enregistre une baisse du RNPG
Dans le détail, le résultat des opérations de marché, la marge sur commissions, et la marge d’intérêt des 7 banques cotées enregistrent une progression respectivement de 71,6%, 10,5% et 7,1%.
Pour sa part, le résultat d’exploitation du secteur bancaire a progressé de 16,7% à 28,3 milliards de dirhams. De même, le résultat net part du groupe (RNPG) a progressé de 21,5% à 15,2 milliards de dirhams, bénéficiant de la bonne performance du PNB et de maîtrise des charges d’exportation, et ce malgré une hausse du coût de risque (+24,6% à 14,5 milliards de dirhams).
D’après les experts de M.S.IN, c’est encore une fois Attijariwafa Bank qui a le plus contribué à cette croissance du RNPG avec une progression de près de 1405 millions de dirhams (+23%), suivie par BCP et BOA qui ont affiché une croissance de 726 millions de dirhams et 358 millions de dirhams (+26,4% et 15,5% respectivement).
En revanche, BMCI est la seule banque qui a enregistré une évaluation négative de son RNPG (-25% à 171,2 millions de dirhams), impacté par le dénouement d’un contrôle fiscal.