Pour ceux qui ne le savent pas, l’Aïd El Kbir, en termes d’intensité sociale et au-delà de toute ferveur religieuse, est l’équivalent au Maroc, comme dans beaucoup d’autre pays de culture musulmane, de Noël ou de Thanksgiving dans le monde occidental.
Chaque année, cette fête religieuse certes, mais avant tout sociale et populaire, génère une débauche impressionnante et non quantifiable d’énergies de toutes sortes. Activités commerciales, déplacements de populations, spiritualité, solidarité, sociabilité, joies, déceptions… en l’espace de deux semaines, le Maroc respire et vit au rythme de l’Aïd, le grand, le vrai.
Et c’est en cette période ultra-sensible, de surcroît d’absurde et de non sens, lors d’un dimanche, jour de plage, de départ ou de retour de voyage, que notre gouvernement décide de réinstaurer, au pied levé, un lockdown quasi-général maquillé en dispositif de restriction de déplacements inter-villes.
Les signes précurseurs étaient certes palpables et notre honorable chef de gouvernement ne manquera pas de le rappeler, lui qui a, à deux reprises, invité les Marocains à éviter les voyages et les déplacements durant les vacances de l’Aïd. Mais on croyait tous à une énième maladresse verbale, l’une de ces sorties farfelues auxquelles Monsieur El Othmani nous a habitués. Il n’en fut rien.
Un dimanche soir, à quatre nuitées de l’Aïd El Kbir, le verdict est tombé: Nul voyage, déplacement ou retour chez soi de ou vers huit villes ne saurait être toléré jusqu’à nouvel ordre, et sine die.
Résultat : une panique généralisée, suivie d’un chaos indescriptible dans les principaux axes routiers du Royaume sur lesquels les Marocains, soucieux de rejoindre leurs chez soi ou leurs familles en cette période de fêtes, se sont rués par centaines de milliers, générant bouchons monstrueux, accidents de la circulation, désolation.
Les dégâts, d’ordre psychologique et matériel, parmi toutes les strates de la société marocaine, ainsi que parmi certains corps de métiers très affectés, tels que le tourisme, restent, eux, à déterminer. Ils risquent d’être d’ampleur et d’intensité stratosphériques.
Chaque année, cette fête religieuse certes, mais avant tout sociale et populaire, génère une débauche impressionnante et non quantifiable d’énergies de toutes sortes. Activités commerciales, déplacements de populations, spiritualité, solidarité, sociabilité, joies, déceptions… en l’espace de deux semaines, le Maroc respire et vit au rythme de l’Aïd, le grand, le vrai.
Et c’est en cette période ultra-sensible, de surcroît d’absurde et de non sens, lors d’un dimanche, jour de plage, de départ ou de retour de voyage, que notre gouvernement décide de réinstaurer, au pied levé, un lockdown quasi-général maquillé en dispositif de restriction de déplacements inter-villes.
Les signes précurseurs étaient certes palpables et notre honorable chef de gouvernement ne manquera pas de le rappeler, lui qui a, à deux reprises, invité les Marocains à éviter les voyages et les déplacements durant les vacances de l’Aïd. Mais on croyait tous à une énième maladresse verbale, l’une de ces sorties farfelues auxquelles Monsieur El Othmani nous a habitués. Il n’en fut rien.
Un dimanche soir, à quatre nuitées de l’Aïd El Kbir, le verdict est tombé: Nul voyage, déplacement ou retour chez soi de ou vers huit villes ne saurait être toléré jusqu’à nouvel ordre, et sine die.
Résultat : une panique généralisée, suivie d’un chaos indescriptible dans les principaux axes routiers du Royaume sur lesquels les Marocains, soucieux de rejoindre leurs chez soi ou leurs familles en cette période de fêtes, se sont rués par centaines de milliers, générant bouchons monstrueux, accidents de la circulation, désolation.
Les dégâts, d’ordre psychologique et matériel, parmi toutes les strates de la société marocaine, ainsi que parmi certains corps de métiers très affectés, tels que le tourisme, restent, eux, à déterminer. Ils risquent d’être d’ampleur et d’intensité stratosphériques.