Lundi 10 février marque la date limite pour que les États de l'accord de Paris rendent leur copie. Tous les cinq ans, les 194 pays et l'Union européenne doivent mettre à jour leurs «plans climat» afin de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de deux degrés.
«Il s'agit sans doute d'un des documents les plus importants que produiront les gouvernements durant ce siècle», a affirmé Simon Stiell, le patron de la convention des Nations Unies sur le changement climatique, qui, pas rancunier, reconnaît le besoin d'un délai supplémentaire pour la grande majorité des pays dans la livraison de leur «plan climat».
Le document est en effet essentiel: il liste toutes les actions et objectifs pris nationalement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces plans doivent être mis à jour tous les cinq ans, et ceux en vigueur actuellement mènent à un réchauffement de 2,6 degrés, bien loin de l'objectif de l'accord de Paris.
L'enjeu est donc d'avoir, d'ici la COP30 au Brésil en fin d'année, des plans plus ambitieux susceptibles de redresser la barre. Mais au deadline, seuls dix pays ont remis leur copie. Manquent encore des poids lourds tels que la Chine, l'Inde ou l'Union européenne. Les États-Unis ont soumis la leur en décembre 2024, elle est cependant caduque avec la sortie du pays de l'accord de Paris.
Une sortie qui risque d'amoindrir la pression sur la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite et d'autres grands émetteurs de gaz à effet de serre, qui pourraient alors proposer des plans climats moins ambitieux.
«Il s'agit sans doute d'un des documents les plus importants que produiront les gouvernements durant ce siècle», a affirmé Simon Stiell, le patron de la convention des Nations Unies sur le changement climatique, qui, pas rancunier, reconnaît le besoin d'un délai supplémentaire pour la grande majorité des pays dans la livraison de leur «plan climat».
Le document est en effet essentiel: il liste toutes les actions et objectifs pris nationalement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces plans doivent être mis à jour tous les cinq ans, et ceux en vigueur actuellement mènent à un réchauffement de 2,6 degrés, bien loin de l'objectif de l'accord de Paris.
L'enjeu est donc d'avoir, d'ici la COP30 au Brésil en fin d'année, des plans plus ambitieux susceptibles de redresser la barre. Mais au deadline, seuls dix pays ont remis leur copie. Manquent encore des poids lourds tels que la Chine, l'Inde ou l'Union européenne. Les États-Unis ont soumis la leur en décembre 2024, elle est cependant caduque avec la sortie du pays de l'accord de Paris.
Une sortie qui risque d'amoindrir la pression sur la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite et d'autres grands émetteurs de gaz à effet de serre, qui pourraient alors proposer des plans climats moins ambitieux.
D’après RFI
