Des figures émergentes de l’art urbain cherchent, récemment, à embellir les murs de plusieurs villes du Royaume. Rabat, Casablanca, ou Marrakech, sont des villes attractives pour de nombreux graffeurs ou streetartistes marocains et internationaux
Depuis la disparition de l’œuvre murale de Millo, le quartier Derb Omar est en émoi. Cette fresque qui représentait de la vie, portait un message et embellissait la place de la Victoire, s’est éteinte.
« Nous avons des photos de cette fresque avec mon père. Nous sommes désolés », se désole une internaute pour l’artiste Francesco Camillo Giorgino, alias Millo. Lui-même n’a été tenu au courant de la disparition de son œuvre que grâce à une image envoyée par un de ses fans, a-t-il annoncé sur sa page Facebook.
Le #millo_wall_challenge
Nombreux n’ont pas pu dire au revoir à la fresque murale de Millo, intitulée ‘’manipuler avec soin’’. Enragés, les internautes protestent et dénoncent cet acte jugé d’ ‘’irrespectueux’’.
Facilitant les manifestations, les internautes et adeptes de cette oeuvre ont opté pour les réseaux sociaux comme outil de révolte. En à peine quelques heures, « L’opinion » est alertée et informée, joint à la lutte et à son tour, dénonce via le #millo_wall_challenge. Qu’il s’agisse de Twitter, Facebook ou Instagram, les défenseurs de l’art usent de tous les moyens pour véhiculer l’information. « Elles disparaissent toutes, les unes après les autres. Heureusement que demeurent les clichés que l’on prend », s’indigne-t-on, réalisant que le beau tableau ne pourra plus être contemplé.
Écœurés, d’autres ne manquent pas d’exprimer leur déception : « Excuseznous monsieur, nous avons des personnes qui ne respectent pas l’art ». Attristé par la nouvelle, Sbagha Bagha Street Art Festival partage son mécontentement : « Jeudi 27 août matin, nous avons été surpris par la disparition soudaine de l’une de nos fresques murales réalisée il y a à peine un an par l’artiste italien Millo, dans le cadre de la 6ème édition de Sbagha Bagha Casablanca Street-art Festival.
L’association EAC-L’Boulvart ainsi que l’équipe du festival Sbagha Bagha sont attristés par la perte de cette oeuvre d’art, dans une ville qui manque cruellement d’espaces d’expression culturelle et artistique », déclare-t-il sur sa page Facebook.
Comme il remercie toute personne ayant contribué aux actions favorables au développement des différentes disciplines artistiques urbaines.
Un soutien aux femmes et grossistes
C’est dans le cadre du festival « Sbagha Bagha », il y a tout juste un an, que l’artiste italien a réalisé à Derb Omar cette fresque murale en hommage aux grossistes de la région et aux femmes qui peinent encore aujourd’hui à s’assumer pleinement dans la société marocaine. Suite à cette disparition, plusieurs scénarios sont exposés par les internautes. Selon eux, le mur du bâtiment serait consacré, par le propriétaire, à des contrats de publicités.
Il est à rappeler que les mêmes scenarii ont eu lieu auparavant, des oeuvres de cet évènement culturel de renom, ainsi que de «Jidar» à Rabat, ont été gommées.
Depuis la disparition de l’œuvre murale de Millo, le quartier Derb Omar est en émoi. Cette fresque qui représentait de la vie, portait un message et embellissait la place de la Victoire, s’est éteinte.
« Nous avons des photos de cette fresque avec mon père. Nous sommes désolés », se désole une internaute pour l’artiste Francesco Camillo Giorgino, alias Millo. Lui-même n’a été tenu au courant de la disparition de son œuvre que grâce à une image envoyée par un de ses fans, a-t-il annoncé sur sa page Facebook.
Le #millo_wall_challenge
Nombreux n’ont pas pu dire au revoir à la fresque murale de Millo, intitulée ‘’manipuler avec soin’’. Enragés, les internautes protestent et dénoncent cet acte jugé d’ ‘’irrespectueux’’.
Facilitant les manifestations, les internautes et adeptes de cette oeuvre ont opté pour les réseaux sociaux comme outil de révolte. En à peine quelques heures, « L’opinion » est alertée et informée, joint à la lutte et à son tour, dénonce via le #millo_wall_challenge. Qu’il s’agisse de Twitter, Facebook ou Instagram, les défenseurs de l’art usent de tous les moyens pour véhiculer l’information. « Elles disparaissent toutes, les unes après les autres. Heureusement que demeurent les clichés que l’on prend », s’indigne-t-on, réalisant que le beau tableau ne pourra plus être contemplé.
Écœurés, d’autres ne manquent pas d’exprimer leur déception : « Excuseznous monsieur, nous avons des personnes qui ne respectent pas l’art ». Attristé par la nouvelle, Sbagha Bagha Street Art Festival partage son mécontentement : « Jeudi 27 août matin, nous avons été surpris par la disparition soudaine de l’une de nos fresques murales réalisée il y a à peine un an par l’artiste italien Millo, dans le cadre de la 6ème édition de Sbagha Bagha Casablanca Street-art Festival.
L’association EAC-L’Boulvart ainsi que l’équipe du festival Sbagha Bagha sont attristés par la perte de cette oeuvre d’art, dans une ville qui manque cruellement d’espaces d’expression culturelle et artistique », déclare-t-il sur sa page Facebook.
Comme il remercie toute personne ayant contribué aux actions favorables au développement des différentes disciplines artistiques urbaines.
Un soutien aux femmes et grossistes
C’est dans le cadre du festival « Sbagha Bagha », il y a tout juste un an, que l’artiste italien a réalisé à Derb Omar cette fresque murale en hommage aux grossistes de la région et aux femmes qui peinent encore aujourd’hui à s’assumer pleinement dans la société marocaine. Suite à cette disparition, plusieurs scénarios sont exposés par les internautes. Selon eux, le mur du bâtiment serait consacré, par le propriétaire, à des contrats de publicités.
Il est à rappeler que les mêmes scenarii ont eu lieu auparavant, des oeuvres de cet évènement culturel de renom, ainsi que de «Jidar» à Rabat, ont été gommées.
Kenza AZIOUZI