Dimanche soir, le Studio des Arts Vivants de Casablanca a organisé un concert de Tremplin Gospel, un groupe que l’on ne présente plus à la métropole du Royaume, eu égard aux salles combles qu’il fait lors de ses prestations sur scène... «Le Maroc est, depuis la nuit des temps, une terre de tolérance, de paix et de vivre-ensemble. Il nous a, depuis bien longtemps, acceptés parmi les siens. De ce fait, je tiens tant à remercier SM le Roi Mohammed VI de nous avoir donné, à plusieurs reprises, l’occasion de nous exprimer sur le sol marocain». Ces propos fédérateurs sont d’Eli Kudjie, un des piliers du groupe Tremplin Gospel, une formation musicale de cent choristes, chorégraphes, instrumentalistes, mimes et maîtres de choeur.
Son modus operandi: sillonner l’Afrique et le reste du monde pour chanter et véhiculer ses valeurs humanistes. C’est en français, anglais, lingala et souahili qu’ils louent le Seigneur et c’est en choeur et avec du coeur qu’ils chantent leurs valeurs d’oecuménisme, de vivre ensemble, de tolérance, de pardon et d’altruisme. Sur scène, ils brillent par leur talent mondialement acclamé et par leur surprenante polyvalence. Ainsi, au programme de cette soirée où la ferveur enveloppait les lieux, il y a eu du chant, du mime, de la comédie musicale et des chorégraphies inspirées des histoires contées et chantées.
Pour Jean-Christophe Dogbre, vice-président de la troupe, «le gospel est un cri, un engagement et une thérapie pour l’âme. Il pourrait nous faire réfléchir ensemble, au-delà de nos différences, quant au devenir de l’humanité. Nous venons d’Afrique, un continent qui nous a tant donné et que nous devons honorer en avançant malgré les différends politiques».
L’art engagé, toujours selon ses mots, pourrait bien réussir là où la politique a échoué, et ce n’est pas Cyrille Loua, fondateur, président de la troupe et fervent militant de la diplomatie culturelle qui nous dira le contraire. «Le gospel symbolise la joie, la vie et surtout, la joie de vivre», se répand Hannah Hehua, chorégraphe vedette et tête d’affiche des comédies musicales de la troupe qui a brillamment interprété le rôle d’une fille de joie à qui l’univers a tourné le dos et à qui le Seigneur a ouvert la porte du plus grand pardon.
Son modus operandi: sillonner l’Afrique et le reste du monde pour chanter et véhiculer ses valeurs humanistes. C’est en français, anglais, lingala et souahili qu’ils louent le Seigneur et c’est en choeur et avec du coeur qu’ils chantent leurs valeurs d’oecuménisme, de vivre ensemble, de tolérance, de pardon et d’altruisme. Sur scène, ils brillent par leur talent mondialement acclamé et par leur surprenante polyvalence. Ainsi, au programme de cette soirée où la ferveur enveloppait les lieux, il y a eu du chant, du mime, de la comédie musicale et des chorégraphies inspirées des histoires contées et chantées.
Pour Jean-Christophe Dogbre, vice-président de la troupe, «le gospel est un cri, un engagement et une thérapie pour l’âme. Il pourrait nous faire réfléchir ensemble, au-delà de nos différences, quant au devenir de l’humanité. Nous venons d’Afrique, un continent qui nous a tant donné et que nous devons honorer en avançant malgré les différends politiques».
L’art engagé, toujours selon ses mots, pourrait bien réussir là où la politique a échoué, et ce n’est pas Cyrille Loua, fondateur, président de la troupe et fervent militant de la diplomatie culturelle qui nous dira le contraire. «Le gospel symbolise la joie, la vie et surtout, la joie de vivre», se répand Hannah Hehua, chorégraphe vedette et tête d’affiche des comédies musicales de la troupe qui a brillamment interprété le rôle d’une fille de joie à qui l’univers a tourné le dos et à qui le Seigneur a ouvert la porte du plus grand pardon.
Le gospel aux origines afro-américaines
Le gospel trouve ses origines dans les réveils religieux des années 1850 aux États-Unis. Des chanteurs comme Ira Sankey (1840-1908) étaient une composante essentielle des campagnes d’évangélisation de Dwight Moody, un important compositeur et un ardent promoteur de la musique gospel. La première partie du 20e siècle a vu un réel boom du gospel, en particulier dans les églises afro-américaines. Les airs gospel sont devenus des chants et cantiques gospel, dont la base était tantôt simple, tantôt élaborée.
Toutefois, au début de ce siècle, on ne peut pas encore véritablement parler de musique gospel. Ce registre musical était avant tout un engagement social pour l’intégration des populations afro-américaines dans une Amérique tolérante. Ces populations n’étaient pas engagées politiquement, même si elles restaient fidèles au parti républicain et à Lincoln, leur libérateur.
