En octobre dernier, les autorités de la région Casablanca-Settat ont annoncé la réouverture des hammams après plusieurs mois de restrictions visant à limiter la consommation d'eau, dans un contexte de grave pénurie hydrique.
Pourtant, les habitants des environs de Casablanca ont été surpris de constater que de nombreux hammams restent toujours fermés. D'autres propriétaires, bien que parvenus à rouvrir leurs établissements, se voient contraints de les fermer à nouveau sous la pression des autorités locales.
« Nous avons rouvert nos portes un lundi après avoir pris connaissance de la nouvelle décision des autorités de Casablanca. Cependant, nous avons été surpris lorsque le qayd a ordonné la fermeture de notre hammam, nous expliquant que les restrictions étaient toujours en vigueur, nous permettant de n'ouvrir que trois jours par semaine », raconte un propriétaire de hammam à Deroua, dans la province de Berrechid.
Le même propriétaire explique que la population locale continue de se rendre aux hammams en dehors des horaires autorisés par les autorités et se retrouve surprise par leur fermeture, malgré la dernière décision qui autorisait leur réouverture. Les autorités avaient en effet interdit l'ouverture des hammams et des douches traditionnelles les lundi, mardi et mercredi, en tant que mesure préventive pour faire face à la pénurie d'eau.
Ouverture progressive
Contacté à ce sujet, Moulay Ahmed Afilal, Vice-président de la Commune de Casablanca, a expliqué que la réouverture des hammams casablancais, particulièrement appréciés pendant ces jours froids, se fait de façon progressive. Cela intervient après la réalisation de l'autoroute de l'eau reliant l’Oued Sebou au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat, un projet grandiose qui a permis d’éviter le pire pour la ville, notamment les coupures d'eau.
En ce qui concerne les environs de la ville, notamment Berchid, la réouverture des hammams ne semble pas à l'ordre du jour au vu de la situation hydrique dans ces zones. “La situation hydrique reste toujours difficile à Deroua et Berrechid. La réouverture des hammams dans ces zones dépend essentiellement de la générosité du ciel. Nous espérons que la pluviométrie s'améliorera dans les jours à venir afin de permettre aux hammams d'ouvrir leurs portes chaque jour”, souligne le responsable.
l en va de même pour les stations de lavage, qui subissent également des restrictions depuis plusieurs mois dans le but de lutter contre la rareté de l'eau. Leur réouverture ne dépend pas uniquement des conditions climatiques, mais aussi du comportement des habitants. Ces derniers sont appelés à adopter une gestion plus responsable de l'eau, même pendant les trois jours où les hammams sont autorisés à fonctionner.
Pourtant, les habitants des environs de Casablanca ont été surpris de constater que de nombreux hammams restent toujours fermés. D'autres propriétaires, bien que parvenus à rouvrir leurs établissements, se voient contraints de les fermer à nouveau sous la pression des autorités locales.
« Nous avons rouvert nos portes un lundi après avoir pris connaissance de la nouvelle décision des autorités de Casablanca. Cependant, nous avons été surpris lorsque le qayd a ordonné la fermeture de notre hammam, nous expliquant que les restrictions étaient toujours en vigueur, nous permettant de n'ouvrir que trois jours par semaine », raconte un propriétaire de hammam à Deroua, dans la province de Berrechid.
Le même propriétaire explique que la population locale continue de se rendre aux hammams en dehors des horaires autorisés par les autorités et se retrouve surprise par leur fermeture, malgré la dernière décision qui autorisait leur réouverture. Les autorités avaient en effet interdit l'ouverture des hammams et des douches traditionnelles les lundi, mardi et mercredi, en tant que mesure préventive pour faire face à la pénurie d'eau.
Ouverture progressive
Contacté à ce sujet, Moulay Ahmed Afilal, Vice-président de la Commune de Casablanca, a expliqué que la réouverture des hammams casablancais, particulièrement appréciés pendant ces jours froids, se fait de façon progressive. Cela intervient après la réalisation de l'autoroute de l'eau reliant l’Oued Sebou au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat, un projet grandiose qui a permis d’éviter le pire pour la ville, notamment les coupures d'eau.
En ce qui concerne les environs de la ville, notamment Berchid, la réouverture des hammams ne semble pas à l'ordre du jour au vu de la situation hydrique dans ces zones. “La situation hydrique reste toujours difficile à Deroua et Berrechid. La réouverture des hammams dans ces zones dépend essentiellement de la générosité du ciel. Nous espérons que la pluviométrie s'améliorera dans les jours à venir afin de permettre aux hammams d'ouvrir leurs portes chaque jour”, souligne le responsable.
l en va de même pour les stations de lavage, qui subissent également des restrictions depuis plusieurs mois dans le but de lutter contre la rareté de l'eau. Leur réouverture ne dépend pas uniquement des conditions climatiques, mais aussi du comportement des habitants. Ces derniers sont appelés à adopter une gestion plus responsable de l'eau, même pendant les trois jours où les hammams sont autorisés à fonctionner.
Autoroute de l'eau, un projet royal à succès
Le projet d’autoroute de l’eau connectant l’Oued Sebou au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah près de Rabat a permis le transfert de 484 millions m3 depuis sa mise en service le 28 août 2023. Ce volume important a été acheminé du barrage de garde Sebou vers le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, situé sur le Bouregreg près de Rabat.
Le ministère de l'Équipement et de l'Eau s’était engagé à transférer chaque année entre 350 et 400 millions de mètres cubes d’eau excédentaire du bassin de Sebou, objectif atteint aujourd’hui après une année de mise en service de ce projet royal. Le débit mensuel moyen entre les deux bassins a atteint 39 millions de mètres cubes, avec un flux de 15 mètres cubes par seconde, permettant ainsi d'assurer l'approvisionnement en eau potable de 12 millions d'habitants au niveau de l’axe Rabat-Casablanca.
Le ministère de l'Équipement et de l'Eau s’était engagé à transférer chaque année entre 350 et 400 millions de mètres cubes d’eau excédentaire du bassin de Sebou, objectif atteint aujourd’hui après une année de mise en service de ce projet royal. Le débit mensuel moyen entre les deux bassins a atteint 39 millions de mètres cubes, avec un flux de 15 mètres cubes par seconde, permettant ainsi d'assurer l'approvisionnement en eau potable de 12 millions d'habitants au niveau de l’axe Rabat-Casablanca.