Du 16 au 19 juin, la ville de Casablanca a vibré sur les rythmes gnaouis. A l’esplanade du stade Mohammed V, des milliers de mélomanes et festivaliers ont répondu présent pour écouter les belles mélodies émanant des «guembris», guitares et percussions.
Si depuis sa création en 1997, ce festival se déroulait exclusivement à Essaouira, capitale marocaine de la Tagnaouite, les bidaouis se sont montrés ravis d’accueillir dans la ville blanche cette édition qui se fait pour la première fois sous forme de Caravane.
Dans les larges rues de Maârif, on voit danser les personnes de toutes nationalités. Marocains, Français, Espagnols, Sénégalais, Maliens… tous emportés par les notes du jazz, de la musique gnaoua, de la fusion, du reggae, et du blues, dans une ambiance de tolérance et de fraternité. Les commerçants se réjouissent également de l’événement, qui est une aubaine pour leur activité. Les nocturnes ont commencé avec les notes et chants du Maâlem Rachid Hamzaoui, figure centrale de l’école Gnaoua de Casablanca.
Accompagné de sa fille Asmaa Hamzaoui, il a emporté le public dans un voyage musical magique, mariant blues et tagnaouite. Une vibe qui s’est poursuivie avec Maâlem Hassan Boussou, fils du regretté maâlem H’mida Boussou, qui a été éduqué selon les préceptes de la tradition gnaouie. «Nous avons été très contents de rencontrer le public casablancais qui nous a montré son amour pour la musique gnaouie», nous a déclaré Hassan Boussou, ajoutant que la particularité de cette édition c’est qu’elle a permis aux artistes de rencontrer un public encore plus large sur quatre étapes.
Ce Maâlem qui, comme à chaque année, a offert toute la générosité de son art lors de cette édition, se félicite qu’après deux ans de suspension, l’occasion est venue pour eux de porter la culture gnaouie dans les différentes régions du Royaume.
Le Festival accorde également une attention particulière aux nouvelles générations, qui sont les nouveaux ambassadeurs de cet art inscrit sur la liste du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco en décembre 2019. «Cette édition sur quatre étapes a permis à la nouvelle génération des artistes gnaouis de montrer leur talent dans plusieurs villes devant différents publics», note Maâlem Abdeslam Alikane, directeur artistique du Festival Gnaoua, espérant que cette expérience se reproduise dans les années à venir.
Pour ce dernier qui est l’un des initiateurs du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, l’événement a un caractère particulier quand il se déroule dans la Cité du vent, néanmoins, l’art gnaoui évolue «et puisque le public s’est toujours montré prêt à venir vers nous à Essaouira, nous aussi, nous sommes prêts à aller le rencontrer dans n’importe quelle ville». Après trois villes, où la tournée s’est déroulée avec succès, prochaine étape, capitale africaine de la culture. Public rbati, préparez-vous.
Si depuis sa création en 1997, ce festival se déroulait exclusivement à Essaouira, capitale marocaine de la Tagnaouite, les bidaouis se sont montrés ravis d’accueillir dans la ville blanche cette édition qui se fait pour la première fois sous forme de Caravane.
Dans les larges rues de Maârif, on voit danser les personnes de toutes nationalités. Marocains, Français, Espagnols, Sénégalais, Maliens… tous emportés par les notes du jazz, de la musique gnaoua, de la fusion, du reggae, et du blues, dans une ambiance de tolérance et de fraternité. Les commerçants se réjouissent également de l’événement, qui est une aubaine pour leur activité. Les nocturnes ont commencé avec les notes et chants du Maâlem Rachid Hamzaoui, figure centrale de l’école Gnaoua de Casablanca.
Accompagné de sa fille Asmaa Hamzaoui, il a emporté le public dans un voyage musical magique, mariant blues et tagnaouite. Une vibe qui s’est poursuivie avec Maâlem Hassan Boussou, fils du regretté maâlem H’mida Boussou, qui a été éduqué selon les préceptes de la tradition gnaouie. «Nous avons été très contents de rencontrer le public casablancais qui nous a montré son amour pour la musique gnaouie», nous a déclaré Hassan Boussou, ajoutant que la particularité de cette édition c’est qu’elle a permis aux artistes de rencontrer un public encore plus large sur quatre étapes.
Ce Maâlem qui, comme à chaque année, a offert toute la générosité de son art lors de cette édition, se félicite qu’après deux ans de suspension, l’occasion est venue pour eux de porter la culture gnaouie dans les différentes régions du Royaume.
Le Festival accorde également une attention particulière aux nouvelles générations, qui sont les nouveaux ambassadeurs de cet art inscrit sur la liste du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco en décembre 2019. «Cette édition sur quatre étapes a permis à la nouvelle génération des artistes gnaouis de montrer leur talent dans plusieurs villes devant différents publics», note Maâlem Abdeslam Alikane, directeur artistique du Festival Gnaoua, espérant que cette expérience se reproduise dans les années à venir.
Pour ce dernier qui est l’un des initiateurs du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, l’événement a un caractère particulier quand il se déroule dans la Cité du vent, néanmoins, l’art gnaoui évolue «et puisque le public s’est toujours montré prêt à venir vers nous à Essaouira, nous aussi, nous sommes prêts à aller le rencontrer dans n’importe quelle ville». Après trois villes, où la tournée s’est déroulée avec succès, prochaine étape, capitale africaine de la culture. Public rbati, préparez-vous.
Rabat, «ready to host»
C’est au tour de Rabat, capitale africaine de la culture, d’accueillir la quatrième et dernière étape du Gnaoua Festival Tour. Le Théâtre national Mohammed V et l’emblématique cinéma La Renaissance, ont été désignés pour héberger les rythmes gnaouis pendant deux jours.
Mâalem Hamid El Kasri, Mâalem Abdelkader Amlil et Mâalem Aziz Baqbou vont animer les nocturnes de la capitale en compagnie de Avishai Cohen Trio et Majid Bekkas de l’Afro-Gnaoua Blues Band. Dans une parfaite harmonie, lesdits artistes sont déterminés à créer de la bonne fusion à même d’emporter le public rbati dans un état de transe, et lui faire vivre une vraie expérience gnaouie.
Mâalem Hamid El Kasri, Mâalem Abdelkader Amlil et Mâalem Aziz Baqbou vont animer les nocturnes de la capitale en compagnie de Avishai Cohen Trio et Majid Bekkas de l’Afro-Gnaoua Blues Band. Dans une parfaite harmonie, lesdits artistes sont déterminés à créer de la bonne fusion à même d’emporter le public rbati dans un état de transe, et lui faire vivre une vraie expérience gnaouie.