Tissint, la météorite martienne tombée au Maroc en juillet 2011 révèle, après moult analyses, une diversité de composés organiques inédite, indique un communiqué de l’Université Hassan II de Casablanca (UH2C). C’est ce qui ressort de la quintessence des travaux publiés dans « Science Advances par une équipe internationale de chercheurs avec la participation de Hasnaa Chennaoui Aoudjehane, professeur à l’UH2C (Faculté des Sciences Ain Chock) et présidente d’ATTARIK Foundation », indique la même source.
« La prospection de la matière organique contenue dans Tissint peut aider à répondre à la question de la présence d’une forme de vie dans le passé sur la planète rouge », précise la même source, ajoutant que « Tissint est la cinquième chute observée de météorite martienne dans le monde». « Les travaux réalisés sur cette météorite avaient donné lieu, début 2012, à un article publié dans Science par un consortium international de chercheurs dirigé par le Pr Hasnaa Chennaoui Aoudjehane. Ce travail avait permis de montrer que l’éjection de cette roche de la surface de la planète Mars a eu lieu il y a moins d’un million d’années, suite à un impact très violent, et qu’à ce moment-là, Mars était humide ».
Ces travaux sont précurseurs et pavent la route à l’étude du retour d’échantillons martiens sur Terre, notamment celle concernant la formation, la stabilité et la dynamique des composés organiques des environnements martiens actuels. Cette publication vient enrichir l’apport en la matière et souligner les efforts déployés au Maroc par les chercheurs de l’Université Hassan II de Casablanca et ATTARIK Foundation depuis plus de vingt ans, pour valoriser les météorites du Maroc aussi bien sur le plan scientifique que patrimonial, conclut le communiqué.
« La prospection de la matière organique contenue dans Tissint peut aider à répondre à la question de la présence d’une forme de vie dans le passé sur la planète rouge », précise la même source, ajoutant que « Tissint est la cinquième chute observée de météorite martienne dans le monde». « Les travaux réalisés sur cette météorite avaient donné lieu, début 2012, à un article publié dans Science par un consortium international de chercheurs dirigé par le Pr Hasnaa Chennaoui Aoudjehane. Ce travail avait permis de montrer que l’éjection de cette roche de la surface de la planète Mars a eu lieu il y a moins d’un million d’années, suite à un impact très violent, et qu’à ce moment-là, Mars était humide ».
Ces travaux sont précurseurs et pavent la route à l’étude du retour d’échantillons martiens sur Terre, notamment celle concernant la formation, la stabilité et la dynamique des composés organiques des environnements martiens actuels. Cette publication vient enrichir l’apport en la matière et souligner les efforts déployés au Maroc par les chercheurs de l’Université Hassan II de Casablanca et ATTARIK Foundation depuis plus de vingt ans, pour valoriser les météorites du Maroc aussi bien sur le plan scientifique que patrimonial, conclut le communiqué.