Du 1er au 3 juillet, la ville de Casablanca vibre sur les rythmes du Jazz. Au cœur du pôle urbain Casa Anfa, plus précisément à Anfa Park, des centaines de mélomanes et festivaliers ont répondu présent pour écouter les belles mélodies émanant des trompettes, des saxophones, des guitares, des pianos et même des guembris.
Les musiciens de différentes nationalités sont venus partager leur magie musicale, tandis que les bidaouis se sont montrés ravis d’accueillir dans la ville blanche cette édition qui se tient après deux ans de rupture.
La première soirée du Jazzablanca, a été ouverte par les sons du groupe marocain «Bab L'Bluz», qui a joué des titres de son premier album «Nayda !». Rock, blues et tagnaouite, ce quatro, formé en 2018, a emporté le public dans un voyage musical unique qui met en valeur le guembri et le awicha.
Les sonorités du Jazz se sont poursuivies jusqu’à l’entrée en scène du trompettiste français Erik Truffaz, qui a partagé sa passion avec un public au goût raffiné. Riche d’une discographie d’une quinzaine d’albums studio, Truffaz a navigué entre jazz et pop instrumentale, faisant vibrer la scène Casa Anfa. Connu pour dépasser les frontières musicales et incorporer différents styles dans sa musique, le trompettiste a partagé la scène plus tard dans la soirée avec Maâlem Hamid El Kesri, lequel a métamorphosé la scène, en lui donnant plus de vitesse et plus d’intensité. Les deux artistes ont enchanté les festivaliers, avec une fusion à couper le souffle. «Je suis très content d’assister au festival, qui est une occasion de rencontrer le public casaoui, connu pour son attachement à la musique gnaouie», nous déclare El Kesri en marge du concert, ajoutant que le Jazz, tout comme la tagnaouite sont des musiques spirituelles, et en les fusionnant quelque chose de magique voit le jour.
Le reste des soirées du festival, s’annoncent aussi passionnantes que la première. Le samedi débutera avec un hommage au patrimoine amazigh avec le concert du groupe Tasuta N-Imal. Ils interpréteront notamment leur single “Fadma”, ainsi qu’un registre qui se situe à mi-chemin entre la chanson et le poème, alliant des tonalités de blues et rock. Même soir, Gilberto Gil, sommité de la fusion du jazz et de la musique latine, viendra égayer la soirée avec un répertoire faisant partie de la vie et de l’histoire du Brésil.
Dimanche, un vent de fraîcheur soufflera sur Anfa Park avec le retour de Oum, qui présentera pour la première fois au Maroc son album “Daba”. Avec des titres comme “Temma”, “Mezzinellil” et “Sadak”, cet opus est un hymne puissant à l’humanisme, le féminisme et la spiritualité que prône cette artiste accomplie.
Le concert de clôture de la 15ème édition de Jazzablanca promet d’être mémorable avec la star internationale Ben Harper et son groupe The Innocent Criminals. Guitariste hors pair, le chanteur américain célèbre ses vingt-huit ans de carrière. Naviguant à l'origine dans un folk-blues souvent militant, Ben Harper a développé ses influences rock, reggae ou gospel au gré de ses 16 albums. Avec 4 Grammy Awards à son actif, l’artiste revient avec The Innocent Criminals pour offrir un concert festif dans une énergie joyeuse.
Les musiciens de différentes nationalités sont venus partager leur magie musicale, tandis que les bidaouis se sont montrés ravis d’accueillir dans la ville blanche cette édition qui se tient après deux ans de rupture.
La première soirée du Jazzablanca, a été ouverte par les sons du groupe marocain «Bab L'Bluz», qui a joué des titres de son premier album «Nayda !». Rock, blues et tagnaouite, ce quatro, formé en 2018, a emporté le public dans un voyage musical unique qui met en valeur le guembri et le awicha.
Les sonorités du Jazz se sont poursuivies jusqu’à l’entrée en scène du trompettiste français Erik Truffaz, qui a partagé sa passion avec un public au goût raffiné. Riche d’une discographie d’une quinzaine d’albums studio, Truffaz a navigué entre jazz et pop instrumentale, faisant vibrer la scène Casa Anfa. Connu pour dépasser les frontières musicales et incorporer différents styles dans sa musique, le trompettiste a partagé la scène plus tard dans la soirée avec Maâlem Hamid El Kesri, lequel a métamorphosé la scène, en lui donnant plus de vitesse et plus d’intensité. Les deux artistes ont enchanté les festivaliers, avec une fusion à couper le souffle. «Je suis très content d’assister au festival, qui est une occasion de rencontrer le public casaoui, connu pour son attachement à la musique gnaouie», nous déclare El Kesri en marge du concert, ajoutant que le Jazz, tout comme la tagnaouite sont des musiques spirituelles, et en les fusionnant quelque chose de magique voit le jour.
Le reste des soirées du festival, s’annoncent aussi passionnantes que la première. Le samedi débutera avec un hommage au patrimoine amazigh avec le concert du groupe Tasuta N-Imal. Ils interpréteront notamment leur single “Fadma”, ainsi qu’un registre qui se situe à mi-chemin entre la chanson et le poème, alliant des tonalités de blues et rock. Même soir, Gilberto Gil, sommité de la fusion du jazz et de la musique latine, viendra égayer la soirée avec un répertoire faisant partie de la vie et de l’histoire du Brésil.
Dimanche, un vent de fraîcheur soufflera sur Anfa Park avec le retour de Oum, qui présentera pour la première fois au Maroc son album “Daba”. Avec des titres comme “Temma”, “Mezzinellil” et “Sadak”, cet opus est un hymne puissant à l’humanisme, le féminisme et la spiritualité que prône cette artiste accomplie.
Le concert de clôture de la 15ème édition de Jazzablanca promet d’être mémorable avec la star internationale Ben Harper et son groupe The Innocent Criminals. Guitariste hors pair, le chanteur américain célèbre ses vingt-huit ans de carrière. Naviguant à l'origine dans un folk-blues souvent militant, Ben Harper a développé ses influences rock, reggae ou gospel au gré de ses 16 albums. Avec 4 Grammy Awards à son actif, l’artiste revient avec The Innocent Criminals pour offrir un concert festif dans une énergie joyeuse.