Ce projet de loi a pour ambition de mettre en place des mécanismes de soutien de la reprise progressive de l'activité économique et la préservation de l'emploi, ainsi que des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l'administration. Il repose sur trois piliers principaux, à savoir : l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, la protection de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes administratives.
L’amendement de l’article 247 qui porte sur la déductibilité des charges liées aux contributions et aux dons des entreprises au Fonds de gestion du Covid-19 a été adopté par 72 voix pour, 42 contre et 4 abstentions.
En relation avec ce vote de la PLFR, le groupe istiqlalien « Pour l’unité et l’égalitarisme » n’a pas manqué de déplorer la logique comptable du gouvernent et son attachement à la rigueur budgétaire, associés au manque d’attention au secteur informel. A ce propos, il a appelé à faire baisser la pression fiscale sur les classes moyennes.
En outre, les députés de l’opposition ont proposé des amendements qui vont dans le sens de la création d’une tranche nouvelle dans l’impôt sur le revenu visant les hauts salaires et la création d’un impôt sur la fortune.