En l’espace de quelques jours, deux événements phares impliquant l’Afrique et deux grandes puissances économiques mondiales, ont donné lieu à des scénarios complètement opposés dont il importe d’analyser les nuances et les implications. Organisée durant la dernière semaine du mois d’août, la réunion préparatoire de la 9ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) a été gravement entachée par la mascarade de la tentative algérienne d’introduction dérobée d’un séparatiste du Polisario parmi les représentants des Etats africains dûment conviés par les autorités japonaises à cet événement.
Faute de refléter l’image honorable, même si chimérique, d’un continent uni, l’Afrique aurait pu au moins laisser, à la fin de cette conférence, l’impression d’un groupement étatique mature qui traite avec ses partenaires économiques, en l’occurrence japonais, dans un esprit de responsabilité et de cohésion. On en est malheureusement loin, puisque l’incident de Tokyo n’est pas le premier du genre et l’on se rappelle à ce propos du scandale de la réception sur tapis rouge du chef des séparatistes lors du dernier round du TICAD organisé à Tunis en 2022. Ce qui laisse planer de lourdes interrogations sur les capacités organisationnelles d’un Japon étonnamment flexible sur ce dossier.
Des interrogations d’autant plus légitimes lorsqu’on détourne le regard vers Pékin qui vient d’accueillir la Réunion Ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), dans une ambiance saine et sereine exempte de tout parasitage. Contrairement donc à l’Empire du Soleil levant qui nourrit pourtant les mêmes ambitions et les mêmes visées en Afrique, l’Empire du Milieu, dont l’événement conjoint avec le continent africain fête cette année son 24ème anniversaire, semble mieux maîtriser les rouages et les coulisses des messes africaines, comme il sait se faire respecter par les trouble-fêtes algériens et polisariens. À charge pour l’Union Africaine d’en prendre de la graine et de s’impliquer plus vigoureusement lors de ce genre d’événements pour la sauvegarde de son image, de son honneur et de ses intérêts économiques.
Faute de refléter l’image honorable, même si chimérique, d’un continent uni, l’Afrique aurait pu au moins laisser, à la fin de cette conférence, l’impression d’un groupement étatique mature qui traite avec ses partenaires économiques, en l’occurrence japonais, dans un esprit de responsabilité et de cohésion. On en est malheureusement loin, puisque l’incident de Tokyo n’est pas le premier du genre et l’on se rappelle à ce propos du scandale de la réception sur tapis rouge du chef des séparatistes lors du dernier round du TICAD organisé à Tunis en 2022. Ce qui laisse planer de lourdes interrogations sur les capacités organisationnelles d’un Japon étonnamment flexible sur ce dossier.
Des interrogations d’autant plus légitimes lorsqu’on détourne le regard vers Pékin qui vient d’accueillir la Réunion Ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), dans une ambiance saine et sereine exempte de tout parasitage. Contrairement donc à l’Empire du Soleil levant qui nourrit pourtant les mêmes ambitions et les mêmes visées en Afrique, l’Empire du Milieu, dont l’événement conjoint avec le continent africain fête cette année son 24ème anniversaire, semble mieux maîtriser les rouages et les coulisses des messes africaines, comme il sait se faire respecter par les trouble-fêtes algériens et polisariens. À charge pour l’Union Africaine d’en prendre de la graine et de s’impliquer plus vigoureusement lors de ce genre d’événements pour la sauvegarde de son image, de son honneur et de ses intérêts économiques.
