Des médecins, des médecins internes, ainsi que des infirmières engagées à l’hôpital régional Mohamed V de Tanger ont été mis en quarantaine, dimanche, et soumis au protocole de traitement à la chloroquine, après avoir été testés positifs au Coronavirus. Jusqu’à jeudi, on dénombrait 16 cas d’atteinte au Coronavirus parmi le personnel de cette unité. Depuis lors, un état d’alerte générale y a été décrété, ainsi que dans les principaux centres hospitaliers de la ville du Détroit.
Une série de négligences serait à l’origine de cette propagation du Coronavirus en milieu hospitalier. Dans un communiqué conjoint adressé à « L’Opinion », l’Association des Médecins Internes de Tanger (AMIT) et la Commission Nationale des Médecins Internes et résidents demandent, avec force retenue, à la direction de l’hôpital Mohammed V, «davantage d’assistance et de moyens de protection», tout en exprimant leur «grande inquiétude quant à une plus large propagation du virus parmi le personnel soignant».
Exprimés en langage diplomatique et politiquement correct, ces griefs ressortent de façon plus crue dans des témoignages audios auxquels nous avons également eu accès. Il en ressort ainsi que plusieurs manquements seraient à l’origine de ce cluster naissant dont principalement un manque flagrant de moyens de protection: masques, visières, combinaisons et produits désinfectants. Mais surtout et c’est le plus inquiétant, ces témoignages font état d’un sérieux relâchement en ce qui concerne les mesures de sûreté sanitaires, en l'occurence la distanciation sociale et le contrôle des accès qui auraient été selon nos sources largement bafouées durant les dernières semaines.
«Depuis plusieurs semaines déjà et surtout depuis le début du mois de juin, c’est devenu un véritable bazar avec un va- et- vient incessant de visiteurs et d’accompagnateurs de malades qui constituent autant de vecteurs de propagation de la pandémie à grande échelle», affirme l’un des médecins sous couvert d’anonymat.
Résultat: des contaminations seraient enregistrées tant dans les rangs des professionnels de la Santé, que parmi ceux de l’administration et les employés des hôtels où les médecins et infirmiers contaminés résidaient. L’ouverture des services de l’hôpital Mohammed V, en particulier les urgences et l’aile des maladies chroniques, a contribué à aggraver la situation. Face à ce drame, les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer le comment et le pourquoi de ces contaminations appelées à augmenter. Contactés par « L’Opinion », les responsables de communication du ministère de la Santé n’ont pas pu nous fournir de nouveaux éléments concernant cette affaire qui suscite de grandes inquiétudes parmi l’opinion publique.
Une série de négligences serait à l’origine de cette propagation du Coronavirus en milieu hospitalier. Dans un communiqué conjoint adressé à « L’Opinion », l’Association des Médecins Internes de Tanger (AMIT) et la Commission Nationale des Médecins Internes et résidents demandent, avec force retenue, à la direction de l’hôpital Mohammed V, «davantage d’assistance et de moyens de protection», tout en exprimant leur «grande inquiétude quant à une plus large propagation du virus parmi le personnel soignant».
Exprimés en langage diplomatique et politiquement correct, ces griefs ressortent de façon plus crue dans des témoignages audios auxquels nous avons également eu accès. Il en ressort ainsi que plusieurs manquements seraient à l’origine de ce cluster naissant dont principalement un manque flagrant de moyens de protection: masques, visières, combinaisons et produits désinfectants. Mais surtout et c’est le plus inquiétant, ces témoignages font état d’un sérieux relâchement en ce qui concerne les mesures de sûreté sanitaires, en l'occurence la distanciation sociale et le contrôle des accès qui auraient été selon nos sources largement bafouées durant les dernières semaines.
«Depuis plusieurs semaines déjà et surtout depuis le début du mois de juin, c’est devenu un véritable bazar avec un va- et- vient incessant de visiteurs et d’accompagnateurs de malades qui constituent autant de vecteurs de propagation de la pandémie à grande échelle», affirme l’un des médecins sous couvert d’anonymat.
Résultat: des contaminations seraient enregistrées tant dans les rangs des professionnels de la Santé, que parmi ceux de l’administration et les employés des hôtels où les médecins et infirmiers contaminés résidaient. L’ouverture des services de l’hôpital Mohammed V, en particulier les urgences et l’aile des maladies chroniques, a contribué à aggraver la situation. Face à ce drame, les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer le comment et le pourquoi de ces contaminations appelées à augmenter. Contactés par « L’Opinion », les responsables de communication du ministère de la Santé n’ont pas pu nous fournir de nouveaux éléments concernant cette affaire qui suscite de grandes inquiétudes parmi l’opinion publique.
Hajar LEBABI