Le bulletin fait état également d’une baisse des recettes ordinaires de 4,6%, provenant de l’augmentation de 6,2% des impôts directs suite à la hausse de la taxe de services communaux (+30,5%), de la taxe professionnelle (+74,3%), de la taxe sur les terrains urbains non bâtis (+25,1%) et de la taxe d’habitation (+51,2%), conjuguée à la baisse de la part des régions dans le produit de l’impôt sur les sociétés (IS) et de l’impôt sur le revenu (IR) (-39,6%).
La baisse des recettes ordinaires est due aussi à la baisse de 20,6% des impôts indirects qui s’explique notamment par la diminution de la part des collectivités territoriales dans le produit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) (-23,7%), de la taxe de séjour (-70,9%) et de taxe sur les débits de boissons (-38,7%), conjugué à l’augmentation de la taxe sur les opérations de construction (+55,4%) et de la taxe sur les opérations de lotissement (+63,4%).
Cette baisse s’explique aussi par l’augmentation de 44,7% des recettes non fiscales provenant notamment de la hausse des subventions (+68,9%), de la redevance d’occupation temporaire du domaine public communal (+48,3%) et des recettes domaniales (+29,9%), précise la TGR.
S’agissant des dépenses ordinaires, elles ont diminué de 6,3% en raison de la baisse de 3,2% des dépenses de personnel et de 11,6% des dépenses des autres biens et services et de 3,4% des charges en intérêts de la dette.
Les dépenses d’investissement sont passées, quant à elles, de 3,146 MMDH à fin mai 2020 à 3,025 MMDH à fin mai 2021, soit une baisse de 3,8%.
A fin mai 2021, les dépenses globales réalisées par les collectivités territoriales (dépenses ordinaires, dépenses d’investissement et remboursements du principal de la dette) se sont établies à 12,3 MMDH, en baisse de 4,6% par rapport à leur niveau à fin mai 2020. Elles se composent à hauteur de 67,1% de dépenses ordinaires.
L’excédent dégagé par les budgets des collectivités territoriales à fin mai 2021, auquel s’ajoutent les recettes d’emprunt de 788 MDH a permis le remboursement du principal de la dette pour 1,026 MMDH et la reconstitution des excédents pour 3,2 MMDH.