A l’issue de sa réunion hebdomadaire, tenue le 28 juillet, le Comité Exécutif du Parti de l’Istiqlal n’a pas manqué de saluer les avancées politiques réalisées par le Royaume, applaudissant l’esprit d’engagement du Maroc «qui a choisi la voie de la démocratie», malgré les différentes contraintes qui se sont présentées au fil du temps.
Cependant, les Istiqlaliens ont dénoncé la manière dont le gouvernement gère la crise sanitaire, soulignant que les mesures prises par l’Exécutif sont souvent «bricolées et non-réfléchies». La dernière en date est celle relative au «lockdown» des huit villes, annoncé via un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et de la Santé, cinq heures seulement avant sa prise d’effet dimanche à minuit. Une décision qui a donné lieu à des embouteillages monstres, des accidents et des scènes de panique autour des villes concernées. Dans ce sens, le Comité a dénoncé «l’absence de communication» du gouvernement sur cette affaire, qui a pris de court des millions de Marocains. Ceci dit, il tient le gouvernement pour responsable de toutes les répercussions négatives, des dangers et de la panique qu’ont vécu les citoyens.
Néanmoins, pour éviter la reproduction d’un tel scénario, les Istiqlaliens appellent l’Exécutif à présenter une vision claire des mesures qu’il compte entreprendre durant la troisième phase du déconfinement. En outre, les héritiers d’Allal El Fassi interpellent la majorité sur la date de reprise du dialogue social, soulignant qu’il faut également poursuivre le débat sur d’autres dossiers épineux relatifs aux souffrances des classes pauvres et moyennes en ces temps de crise. S’agissant de la prochaine rentrée scolaire, ils soulignent qu’il faut impérativement donner «une vision claire» pour que les ménages puissent se préparer.
Les Istiqlaliens se félicitent du mémorandum commun sur les réformes politiques et électorales Lors de la réunion, le Comité Exécutif du PI a également exprimé sa fierté du contenu démocratique et de la profondeur réformiste du mémorandum commun réalisé par l’Istiqlal, le PAM et le PPS. Fruit d’une série de concertations entre les trois partis, ce document intervient dans un contexte politique marqué par la méfiance exacerbée des citoyens à l’égard des institutions et des partis politiques. Ainsi, les Istiqlaliens affirment que l’objectif du mémorandum est de renforcer la démocratie et le rôle des institutions. Cependant, ils étaient surpris par les déclarations médiatiques «incompréhensibles d’une partie de cette coordination (PI, PAM, PPS)», qui ont tenté de désavouer des décisions prises de manière conjointe, sachant qu’elles ont été présentées à l’opinion publique. Le Comité exprime aussi son mécontentement quant à l’inclusion du Parti de l’Istiqlal dans les mêmes déclarations, soulignant que c’est une action qui nuit au renforcement de la confiance mutuelle et indiquant que «lesdits propos n’engagent que la personne en question».
Ceci dit, il convient de noter que l’action commune nécessite l’adhésion aux principes d’engagement et de respect mutuel.
Cependant, les Istiqlaliens ont dénoncé la manière dont le gouvernement gère la crise sanitaire, soulignant que les mesures prises par l’Exécutif sont souvent «bricolées et non-réfléchies». La dernière en date est celle relative au «lockdown» des huit villes, annoncé via un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et de la Santé, cinq heures seulement avant sa prise d’effet dimanche à minuit. Une décision qui a donné lieu à des embouteillages monstres, des accidents et des scènes de panique autour des villes concernées. Dans ce sens, le Comité a dénoncé «l’absence de communication» du gouvernement sur cette affaire, qui a pris de court des millions de Marocains. Ceci dit, il tient le gouvernement pour responsable de toutes les répercussions négatives, des dangers et de la panique qu’ont vécu les citoyens.
Néanmoins, pour éviter la reproduction d’un tel scénario, les Istiqlaliens appellent l’Exécutif à présenter une vision claire des mesures qu’il compte entreprendre durant la troisième phase du déconfinement. En outre, les héritiers d’Allal El Fassi interpellent la majorité sur la date de reprise du dialogue social, soulignant qu’il faut également poursuivre le débat sur d’autres dossiers épineux relatifs aux souffrances des classes pauvres et moyennes en ces temps de crise. S’agissant de la prochaine rentrée scolaire, ils soulignent qu’il faut impérativement donner «une vision claire» pour que les ménages puissent se préparer.
Les Istiqlaliens se félicitent du mémorandum commun sur les réformes politiques et électorales Lors de la réunion, le Comité Exécutif du PI a également exprimé sa fierté du contenu démocratique et de la profondeur réformiste du mémorandum commun réalisé par l’Istiqlal, le PAM et le PPS. Fruit d’une série de concertations entre les trois partis, ce document intervient dans un contexte politique marqué par la méfiance exacerbée des citoyens à l’égard des institutions et des partis politiques. Ainsi, les Istiqlaliens affirment que l’objectif du mémorandum est de renforcer la démocratie et le rôle des institutions. Cependant, ils étaient surpris par les déclarations médiatiques «incompréhensibles d’une partie de cette coordination (PI, PAM, PPS)», qui ont tenté de désavouer des décisions prises de manière conjointe, sachant qu’elles ont été présentées à l’opinion publique. Le Comité exprime aussi son mécontentement quant à l’inclusion du Parti de l’Istiqlal dans les mêmes déclarations, soulignant que c’est une action qui nuit au renforcement de la confiance mutuelle et indiquant que «lesdits propos n’engagent que la personne en question».
Ceci dit, il convient de noter que l’action commune nécessite l’adhésion aux principes d’engagement et de respect mutuel.
Saâd JAFRI