La question de l’utilité des accords de libre-échange a été au cœur des échanges qu’a eus, mardi, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, avec les membres de la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Comme ces accords sont souvent source de déficit budgétaire, leur utilité a été souvent remise en cause ces dernières années. La présence du ministre a été donc l’occasion de nuancer les choses.
Ce dernier a précisé que le Maroc est déficitaire vis-à-vis de quatorze pays, avec lesquels il accumule 80% de son déficit commercial. Le plus surprenant, c’est qu’une grande partie de ces pays ne sont pas liés avec le Maroc par un accord de libre-échange. Ces pays représentent 40% de ceux vis-vis desquels le Maroc est déficitaire, selon les explications de Ryad Mezzour, qui souligné que cette situation est due à l'absence des Accords de libre-échange avec ces pays, dont la majorité a connu sursaut économique remarquable.
Aux yeux du ministre, il est évident que l’essor économique qu’ont connu plusieurs pays, dont la Turquie et les pays émergents comme la Chine et la Russie, a exacerbé le déficit commercial du Maroc avec eux depuis ces deux dernières décennies.
En effet, lors de la période susmentionnée, le déficit commercial hors accords de libre-échange a cru plus que celui enregistré dans le cadre des ALE. « Entre 1998 et 2021, le déficit commercial hors les Accords de libre-échange s'établit à 13%, contre 10% dans le cadre des accords signés par le Maroc avec ses partenaires internationaux, a fait savoir Ryad Mezzour.
Par ailleurs, le ministre istiqlalien a indiqué que malgré la hausse de l'ouverture sur le commerce extérieur, le taux de couverture des exportations poursuit sa tendance haussière en couvrant ainsi 62% des importations, en hausse considérable depuis 2009.
Ce dernier a précisé que le Maroc est déficitaire vis-à-vis de quatorze pays, avec lesquels il accumule 80% de son déficit commercial. Le plus surprenant, c’est qu’une grande partie de ces pays ne sont pas liés avec le Maroc par un accord de libre-échange. Ces pays représentent 40% de ceux vis-vis desquels le Maroc est déficitaire, selon les explications de Ryad Mezzour, qui souligné que cette situation est due à l'absence des Accords de libre-échange avec ces pays, dont la majorité a connu sursaut économique remarquable.
Aux yeux du ministre, il est évident que l’essor économique qu’ont connu plusieurs pays, dont la Turquie et les pays émergents comme la Chine et la Russie, a exacerbé le déficit commercial du Maroc avec eux depuis ces deux dernières décennies.
En effet, lors de la période susmentionnée, le déficit commercial hors accords de libre-échange a cru plus que celui enregistré dans le cadre des ALE. « Entre 1998 et 2021, le déficit commercial hors les Accords de libre-échange s'établit à 13%, contre 10% dans le cadre des accords signés par le Maroc avec ses partenaires internationaux, a fait savoir Ryad Mezzour.
Par ailleurs, le ministre istiqlalien a indiqué que malgré la hausse de l'ouverture sur le commerce extérieur, le taux de couverture des exportations poursuit sa tendance haussière en couvrant ainsi 62% des importations, en hausse considérable depuis 2009.