Ahmed Lahlimi Alami, Haut-commissaire au Plan
Le HCP souligne, dans une note sur les rapports sociaux dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, que les jeunes de moins de 24 ans sont les plus affectés pas ce phénomène (28%), viennent ensuite les chômeurs (26%) et les couples ayant des enfants (26%). Les ruraux affichent un pourcentage de 25,4%. Plus de 12% des parents d'enfants en âge de scolarisation rapportent avoir eu des disputes conjugales, dont 67% des cas plus qu'à l'accoutumée, et ce, dû à l'accompagnement scolaire des enfants.
En outre, l’instance dirigée par Ahmed Lahmili fait ressortir que près d'un marocain sur cinq (18,6%), 20,3% chez les femmes et 17,2% parmi les hommes, se disputent avec le conjoint au sujet de l'éducation des enfants hors leur accompagnement scolaire (le comportement avec les enfants, temps accordé aux enfants, temps passé par les enfants devant les écrans, etc), précisant que 59% d'entre eux rapportent que ce conflit s'est reproduit plus de fois qu'avant le confinement.
Le partage des tâches ménagères a également été une source de disputes pour plus de 8,4% des marocains (10% parmi les citadins et 7% les ruraux, 10% parmi les femmes et 7% les hommes), dont 63% des cas plus qu’auparavant.
Pour 6,8% des marocains (7,3% en urbain contre 5,7% en rural et 8,7% parmi les femmes contre 4,8% chez les hommes), la gestion des activités de loisirs (regarder la télévision, activités familiales, etc) a été sujet de dispute pendant le confinement. Ceci dit, il est de notoriété publique que pour les ménages marocains, le confinement n’était pas une partie de plaisir.
En outre, l’instance dirigée par Ahmed Lahmili fait ressortir que près d'un marocain sur cinq (18,6%), 20,3% chez les femmes et 17,2% parmi les hommes, se disputent avec le conjoint au sujet de l'éducation des enfants hors leur accompagnement scolaire (le comportement avec les enfants, temps accordé aux enfants, temps passé par les enfants devant les écrans, etc), précisant que 59% d'entre eux rapportent que ce conflit s'est reproduit plus de fois qu'avant le confinement.
Le partage des tâches ménagères a également été une source de disputes pour plus de 8,4% des marocains (10% parmi les citadins et 7% les ruraux, 10% parmi les femmes et 7% les hommes), dont 63% des cas plus qu’auparavant.
Pour 6,8% des marocains (7,3% en urbain contre 5,7% en rural et 8,7% parmi les femmes contre 4,8% chez les hommes), la gestion des activités de loisirs (regarder la télévision, activités familiales, etc) a été sujet de dispute pendant le confinement. Ceci dit, il est de notoriété publique que pour les ménages marocains, le confinement n’était pas une partie de plaisir.