Face au Rwanda qui soutient la rébellion du M23 à l'est du pays, la République démocratique du Congo (RDC) cherche à rallier les pays africains à sa cause. Le président de l'Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe, a sollicité le soutien du Maroc lors de sa participation à la conférence des présidents des Parlements africains atlantiques tenue, du 6 au 7 février, à Rabat.
Kamerhe a réclamé le soutien clair des Etats du continent face à "la guerre d'agression" que subit son pays. Il n'a pas manqué d'aborder ce sujet avec son homologue marocain, Rachid Talbi Alami, lors d'une rencontre bilatérale. Face à la presse, il a dit profiter de cette tribune pour appeler "les Pays frères d'Afrique" à la solidarité avec la RDC qui, selon lui, vit un drame. "Je salue la promptitude du Royaume du Maroc, un Pays ami de longue date, pour sa solidarité témoignée", a-t-il ajouté.
"Le Maroc entretient de très bonnes relations avec la République démocratique du Congo. Il est normal qu'il ne puisse pas se réjouir face à la situation sécuritaire dans sa partie Est, en suite à la violation de sa souveraineté, au moment où nous sommes appelés à œuvrer collectivement pour faire émerger l'économie de l'Afrique et faire prospérer la coopération entre États", a fait savoir, pour sa part, Rachid Talbi Alami, dans une déclaration relayée par la presse congolaise.
"Le Maroc témoigne de son soutien total à la RDC et promet de partager son expérience dans la recherche de la stabilité. C'est une façon de lui rendre l'ascenseur ; car, l'histoire retiendra que le Maroc a bénéficié pendant longtemps du soutien de la RDC. L'heure n'est plus à la guerre. L'heure est au développement", a-t-il poursuivi.
Rappelons que la RDC combat actuellement les forces rebelles du M23, soutenues par le Rwanda. Ce conflit dure depuis plus de trois ans. Les combats restent concentrés à l'est, après la prise de Goma (capitale de la province du Nord-Kivu), au début de février, par les insurgés.
Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses ressources naturelles alors que Kigali affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d'ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.
Kamerhe a réclamé le soutien clair des Etats du continent face à "la guerre d'agression" que subit son pays. Il n'a pas manqué d'aborder ce sujet avec son homologue marocain, Rachid Talbi Alami, lors d'une rencontre bilatérale. Face à la presse, il a dit profiter de cette tribune pour appeler "les Pays frères d'Afrique" à la solidarité avec la RDC qui, selon lui, vit un drame. "Je salue la promptitude du Royaume du Maroc, un Pays ami de longue date, pour sa solidarité témoignée", a-t-il ajouté.
"Le Maroc entretient de très bonnes relations avec la République démocratique du Congo. Il est normal qu'il ne puisse pas se réjouir face à la situation sécuritaire dans sa partie Est, en suite à la violation de sa souveraineté, au moment où nous sommes appelés à œuvrer collectivement pour faire émerger l'économie de l'Afrique et faire prospérer la coopération entre États", a fait savoir, pour sa part, Rachid Talbi Alami, dans une déclaration relayée par la presse congolaise.
"Le Maroc témoigne de son soutien total à la RDC et promet de partager son expérience dans la recherche de la stabilité. C'est une façon de lui rendre l'ascenseur ; car, l'histoire retiendra que le Maroc a bénéficié pendant longtemps du soutien de la RDC. L'heure n'est plus à la guerre. L'heure est au développement", a-t-il poursuivi.
Rappelons que la RDC combat actuellement les forces rebelles du M23, soutenues par le Rwanda. Ce conflit dure depuis plus de trois ans. Les combats restent concentrés à l'est, après la prise de Goma (capitale de la province du Nord-Kivu), au début de février, par les insurgés.
Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses ressources naturelles alors que Kigali affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d'ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.