Le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) au Maroc semble retrouver une bonne dynamique. Principal baromètre de l’activité, les ventes de ciment ont enregistré une hausse de 19,3% à fin août 2021, après une baisse de 16,6% il y a un an.
Cette dynamique recouvre des hausses de 4,8% au titre des deux premiers mois du T3-2021, de 54,7% au T2-2021 et de 3,9% au T1-2021, précise la Direction des Etudes et de la Prévision Financière (DEPF) dans sa note de conjoncture datant du mois de septembre 2021.
S’agissant des opérations de financement du secteur immobilier, la même source fait remarquer que la croissance des crédits à l’habitat s’est accélérée à +6,7% à fin juillet 2021, après +2,1% un an auparavant.
En revanche, les crédits à la promotion immobilière se sont repliés de 10,9% après une hausse de 1,2% un an auparavant. Compte tenu de ces évolutions, poursuit la DEPF, la croissance des crédits à l’immobilier s’est accélérée à +3,6% à fin juillet 2021 après +1,8% l’année dernière, quoiqu’en léger ralentissement comparativement à celle du mois précédent (+4,4%).
Transactions immobilières
Parallèlement à cette amélioration, le volume des transactions dans le secteur immobilier s’est accru de 220,5% au titre du deuxième trimestre 2021, marquant une performance de +186,8% pour les actifs résidentiels, de +393,9% pour les actifs fonciers et de +198,5% pour les biens à usage professionnel. Cette évolution a tiré profit du redressement de l’activité économique. Elle est due aussi aux mesures incitatives relatives à la réduction des droits d’enregistrement suite à leur prolongation jusqu’à fin juin 2021, et à la suspension de l’application du référentiel des prix des actifs immobiliers. Et ce, parallèlement à une diminution globale des prix de 2%. Cette baisse des prix recouvre un recul de 2,3% pour les actifs résidentiels, de 1% pour les terrains et de 4,9% pour les biens à usage professionnel.
Pour mémoire, la loi de Finances 2021 avait institué une disposition fiscale jusqu’au 30 juin dernier afin d’encourager l’acte d’achat pour participer à la relance du secteur immobilier en baissant la pression fiscale sur les acheteurs.
Dans le détail, cette mesure incitative a consisté à réduire les droits d’enregistrement pour les achats immobiliers, soit 100% pour les actes portant première vente de logements sociaux et de logements à faible valeur immobilière, et 50% pour les actes portant acquisition, à titre onéreux, des terrains nus destinés à la construction de logements ou de locaux construits destinés à usage d’habitation sans que le montant de la base imposable totale ne dépasse quatre millions (4.000.000) de dirhams.
Pour le même souci, à savoir donner une bouffée d’oxygène au secteur de l’habitat, durement touché par la pandémie, le Comité de veille économique a adopté début 2021 une mesure qui consistait en un assouplissement des conditions concernant les crédits Damane Relance en faveur des entreprises du BTP.
Cette dynamique recouvre des hausses de 4,8% au titre des deux premiers mois du T3-2021, de 54,7% au T2-2021 et de 3,9% au T1-2021, précise la Direction des Etudes et de la Prévision Financière (DEPF) dans sa note de conjoncture datant du mois de septembre 2021.
S’agissant des opérations de financement du secteur immobilier, la même source fait remarquer que la croissance des crédits à l’habitat s’est accélérée à +6,7% à fin juillet 2021, après +2,1% un an auparavant.
En revanche, les crédits à la promotion immobilière se sont repliés de 10,9% après une hausse de 1,2% un an auparavant. Compte tenu de ces évolutions, poursuit la DEPF, la croissance des crédits à l’immobilier s’est accélérée à +3,6% à fin juillet 2021 après +1,8% l’année dernière, quoiqu’en léger ralentissement comparativement à celle du mois précédent (+4,4%).
Transactions immobilières
Parallèlement à cette amélioration, le volume des transactions dans le secteur immobilier s’est accru de 220,5% au titre du deuxième trimestre 2021, marquant une performance de +186,8% pour les actifs résidentiels, de +393,9% pour les actifs fonciers et de +198,5% pour les biens à usage professionnel. Cette évolution a tiré profit du redressement de l’activité économique. Elle est due aussi aux mesures incitatives relatives à la réduction des droits d’enregistrement suite à leur prolongation jusqu’à fin juin 2021, et à la suspension de l’application du référentiel des prix des actifs immobiliers. Et ce, parallèlement à une diminution globale des prix de 2%. Cette baisse des prix recouvre un recul de 2,3% pour les actifs résidentiels, de 1% pour les terrains et de 4,9% pour les biens à usage professionnel.
Pour mémoire, la loi de Finances 2021 avait institué une disposition fiscale jusqu’au 30 juin dernier afin d’encourager l’acte d’achat pour participer à la relance du secteur immobilier en baissant la pression fiscale sur les acheteurs.
Dans le détail, cette mesure incitative a consisté à réduire les droits d’enregistrement pour les achats immobiliers, soit 100% pour les actes portant première vente de logements sociaux et de logements à faible valeur immobilière, et 50% pour les actes portant acquisition, à titre onéreux, des terrains nus destinés à la construction de logements ou de locaux construits destinés à usage d’habitation sans que le montant de la base imposable totale ne dépasse quatre millions (4.000.000) de dirhams.
Pour le même souci, à savoir donner une bouffée d’oxygène au secteur de l’habitat, durement touché par la pandémie, le Comité de veille économique a adopté début 2021 une mesure qui consistait en un assouplissement des conditions concernant les crédits Damane Relance en faveur des entreprises du BTP.
A. CHANNAJE