A l’image de la plupart des pays dans le monde, le Maroc a été fortement impacté par les répercussions de la crise sanitaire et des mesures de confinement qui l’ont accompagnée. De nombreux secteurs en font les frais. Que ce soit au niveau des activités exportatrices ou au niveau de celles s’adressant essentiellement au marché domestique, l’effet confinement compromet la création de la valeur ajoutée et prive aussi les deniers publiques de recettes conséquentes.
Et c’est d’ailleurs ce qui fait qu’à fin mai 2020, la situation des charges et ressources du Trésor a été marquée par une aggravation du déficit budgétaire de 31%. Suite à une forte baisse des recettes ordinaires, ce déficit frôle les 25,5 milliards de dirhams.
Péril en la demeure
En attendant la Loi de Finances rectificative qui, justement, est tenue de procéder à certaines réorientations et traiter des dotations budgétaires afférentes aux différentes déclinaisons du Plan de relance tant promu mais qui tarde à voir le jour, tous les indicateurs virent au rouge.
Au titre de cette année, le rendement céréalier moyen se serait établi à 7 quintaux/hectare, soit un repli de plus de 50% par rapport à la campagne précédente et de 59,5% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Et la récolte de blé tendre ne dépasserait guère les 16,5 millions de quintaux.
En chute libre, les recettes touristiques enregistrent un recul de 14,3% en mars, de 51,4% en avril et de 73,5% en mai 2020.
Sur le marché du travail, une enquête ponctuelle réalisée par le HCP du premier au 3 avril pour, justement, appréhendant les retombées de la pandémie sur l’emploi, avait révélé une destruction de près de 726 mille postes, soit 20% de la main d’œuvre des entreprises organisées.
Les comptes extérieurs en chute libre
Sur le plan des comptes extérieurs, la situation n’est guère meilleure.
Les données provisoires du mois d’avril font état des premiers signes de l’impact de la crise sanitaire, avec des diminutions de 19,7% des exportations, de 12,8% des recettes de voyage et de 10,1% des transferts des MRE.
Hormis les phosphates et dérivés, tous les autres postes à l’export affichent des baisses significatives dont le secteur de l’automobile qui aurait enregistré un repli de 39%. Ce repli résulte, essentiellement, du recul des ventes des segments de la construction automobile (-45,7%) et du câblage (-44,7%) en raison de l’arrêt des activités des sites de Renault et des usines PSA et de la baisse de la demande en provenance de l’Europe, fortement touchée par la crise sanitaire.
De même, les ventes à l’étranger du secteur « textile et cuir » ont chuté de 28,3% suite à la baisse des ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie.
Et c’est d’ailleurs ce qui fait qu’à fin mai 2020, la situation des charges et ressources du Trésor a été marquée par une aggravation du déficit budgétaire de 31%. Suite à une forte baisse des recettes ordinaires, ce déficit frôle les 25,5 milliards de dirhams.
Péril en la demeure
En attendant la Loi de Finances rectificative qui, justement, est tenue de procéder à certaines réorientations et traiter des dotations budgétaires afférentes aux différentes déclinaisons du Plan de relance tant promu mais qui tarde à voir le jour, tous les indicateurs virent au rouge.
Au titre de cette année, le rendement céréalier moyen se serait établi à 7 quintaux/hectare, soit un repli de plus de 50% par rapport à la campagne précédente et de 59,5% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Et la récolte de blé tendre ne dépasserait guère les 16,5 millions de quintaux.
En chute libre, les recettes touristiques enregistrent un recul de 14,3% en mars, de 51,4% en avril et de 73,5% en mai 2020.
Sur le marché du travail, une enquête ponctuelle réalisée par le HCP du premier au 3 avril pour, justement, appréhendant les retombées de la pandémie sur l’emploi, avait révélé une destruction de près de 726 mille postes, soit 20% de la main d’œuvre des entreprises organisées.
Les comptes extérieurs en chute libre
Sur le plan des comptes extérieurs, la situation n’est guère meilleure.
Les données provisoires du mois d’avril font état des premiers signes de l’impact de la crise sanitaire, avec des diminutions de 19,7% des exportations, de 12,8% des recettes de voyage et de 10,1% des transferts des MRE.
Hormis les phosphates et dérivés, tous les autres postes à l’export affichent des baisses significatives dont le secteur de l’automobile qui aurait enregistré un repli de 39%. Ce repli résulte, essentiellement, du recul des ventes des segments de la construction automobile (-45,7%) et du câblage (-44,7%) en raison de l’arrêt des activités des sites de Renault et des usines PSA et de la baisse de la demande en provenance de l’Europe, fortement touchée par la crise sanitaire.
De même, les ventes à l’étranger du secteur « textile et cuir » ont chuté de 28,3% suite à la baisse des ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie.
N. B