L’abattage d’une quarantaine d’arbres à l’arrondissement de Sidi Belyout, notamment à l'Avenue Hassan Souktani, a provoqué une grande colère chez les habitants. Pour s’expliquer sur cette opération, le Conseil d’arrondissement de Sidi Belyout a publié, au début de cette semaine, un communiqué dans lequel il affirme qu’il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une transplantation, rendue nécessaire du fait des travaux de réaménagement de la chaussée et de la voirie de l’avenue Hassan Souktani, entamée le 8 février dernier.
Selon la même source, cette opération d’envergure, qui est destinée à conférer à l’avenue une plus grande esthétique, a nécessité la transplantation, de manière parfaitement réfléchie et concertée, d’un total de 132 arbres présents au niveau du quartier Gauthier.
Joint par L’Opinion, Said Sabiti, membre du Conseil de Sidi Belyout et résidant à l'Avenue Hassan Souktani, a indiqué que « les travaux d’aménagement ayant concerné le quartier Gauthier, font partie d’un projet lancé, le 8 février, par la commune de Casablanca et conduit par la société Casa Aménagement. Le Conseil de Sidi Belyout n’a aucun rapport avec ce projet sauf qu’il est exécuté dans le territoire de l’arrondissement ; les membres n’avaient pas suffisamment d’information sur l’opération sauf la date de son déroulement ».
Selon notre interlocuteur, « le lancement de cette opération a connu, dans un premier temps, l’abattage des arbres, qui ont été enlevés de manière non respectueuse de l’environnement, cette situation a poussé la société civile et les membres du conseil à s’interposer afin que l’opération continue d’une manière générant le moins possible de dégradations au niveau des infrastructures existantes ».
« Les arbres sont restés éparpillés dans le quartier pendant deux jours, comment serait-il possible que ces arbres gardent leur fraicheur afin qu’ils puissent être replantés ailleurs ! Après, ils les ont déplacés vers un espace vide. Après que les appels se soient élevés pour connaître leur sort, ils les ont transportés encore une fois, sous prétexte, qu’ils seront transplantés ailleurs », révèle Sabiti.
Et de préciser que « le nombre d’arbres dont a été témoin de leur replantation ne dépasse pas six arbres ; alors qu’en est-il de la quarantaine d’arbres qui ont été abattus? Il fait observer que « s’il s’agit d’une opération de transplantation, ces arbres appartiennent à notre collectivité de Sidi Belyout et il faudrait les garder dans le territoire de l’arrondissement ; deuxièmement, si les arbres ont été emmenés ailleurs, il faut divulguer l’endroit ».
Et de livrer une information qui fera grincer les dents : « J’ai personnellement suivi les camions ayant transporté les arbres abattus, la plupart d’eux ont été envoyés à des fours. L’Avenue compte 157 arbres, plus de 40 sont déjà retirés, 6 sont replantés sur la route d’El Jadida à côté des facultés ; il ne s’agit pas d’une opération de replantation mais plutôt une opération de vandalisme », s’insurge notre interlocuteur.
Selon la même source, cette opération d’envergure, qui est destinée à conférer à l’avenue une plus grande esthétique, a nécessité la transplantation, de manière parfaitement réfléchie et concertée, d’un total de 132 arbres présents au niveau du quartier Gauthier.
Joint par L’Opinion, Said Sabiti, membre du Conseil de Sidi Belyout et résidant à l'Avenue Hassan Souktani, a indiqué que « les travaux d’aménagement ayant concerné le quartier Gauthier, font partie d’un projet lancé, le 8 février, par la commune de Casablanca et conduit par la société Casa Aménagement. Le Conseil de Sidi Belyout n’a aucun rapport avec ce projet sauf qu’il est exécuté dans le territoire de l’arrondissement ; les membres n’avaient pas suffisamment d’information sur l’opération sauf la date de son déroulement ».
Selon notre interlocuteur, « le lancement de cette opération a connu, dans un premier temps, l’abattage des arbres, qui ont été enlevés de manière non respectueuse de l’environnement, cette situation a poussé la société civile et les membres du conseil à s’interposer afin que l’opération continue d’une manière générant le moins possible de dégradations au niveau des infrastructures existantes ».
« Les arbres sont restés éparpillés dans le quartier pendant deux jours, comment serait-il possible que ces arbres gardent leur fraicheur afin qu’ils puissent être replantés ailleurs ! Après, ils les ont déplacés vers un espace vide. Après que les appels se soient élevés pour connaître leur sort, ils les ont transportés encore une fois, sous prétexte, qu’ils seront transplantés ailleurs », révèle Sabiti.
Et de préciser que « le nombre d’arbres dont a été témoin de leur replantation ne dépasse pas six arbres ; alors qu’en est-il de la quarantaine d’arbres qui ont été abattus? Il fait observer que « s’il s’agit d’une opération de transplantation, ces arbres appartiennent à notre collectivité de Sidi Belyout et il faudrait les garder dans le territoire de l’arrondissement ; deuxièmement, si les arbres ont été emmenés ailleurs, il faut divulguer l’endroit ».
Et de livrer une information qui fera grincer les dents : « J’ai personnellement suivi les camions ayant transporté les arbres abattus, la plupart d’eux ont été envoyés à des fours. L’Avenue compte 157 arbres, plus de 40 sont déjà retirés, 6 sont replantés sur la route d’El Jadida à côté des facultés ; il ne s’agit pas d’une opération de replantation mais plutôt une opération de vandalisme », s’insurge notre interlocuteur.
La présidente se veut rassurante
Selon Kenza Chraibi, présidente de l’arrondissement communal de Sidi Belyout, mis à part le fait qu’un bon nombre de ces arbres soient malades ou déjà morts, les racines de ces mêmes arbres constituaient une réelle gêne pour l’infrastructure puisqu’elles dégradaient de manière fatale les trottoirs et la chaussée.
La responsable assure que d'autres arbres plus adaptés seront replantés sur les lieux. A noter que sur les 132 arbres transplantés pour rendre possible cette opération de premier plan, 75 arbres sont morts ou en fin de vie, et 57 sont parfaitement sains et seront bientôt replantés dans des lieux adaptés.
La responsable assure que d'autres arbres plus adaptés seront replantés sur les lieux. A noter que sur les 132 arbres transplantés pour rendre possible cette opération de premier plan, 75 arbres sont morts ou en fin de vie, et 57 sont parfaitement sains et seront bientôt replantés dans des lieux adaptés.