Si au Maroc le port du masque est obligatoire depuis le 7 avril, les autres pays atteints par le Coronavirus ont emprunté le même chemin, une fois le confinement levé. Un outil nécessaire pour se protéger du virus qui peut tout de même engendrer quelques désagréments. Porté plusieurs heures d’affilée, ce petit bout de tissu peut en effet provoquer des frictions qui, à leur tour, vont entraîner des irritations.
Le port du masque est vivement conseillé dans les endroits clos, les lieux de rassemblements… pour éviter la transmission du Coronavirus. Problème : il tient très vite chaud. Démangeaisons de la peau, rougeurs, accentuation de l’eczéma, sensation d’étouffements, allergie... Conseils et astuces pour mieux supporter le masque en toutes circonstances.
Le port du masque est vivement conseillé dans les endroits clos, les lieux de rassemblements… pour éviter la transmission du Coronavirus. Problème : il tient très vite chaud. Démangeaisons de la peau, rougeurs, accentuation de l’eczéma, sensation d’étouffements, allergie... Conseils et astuces pour mieux supporter le masque en toutes circonstances.
Difficultés respiratoires
Le masque est en passe de devenir un « classique » de notre garde-robe. Mais si son utilité pour limiter la propagation des virus ne fait plus de doutes, certaines personnes s’inquiètent d’une éventuelle réduction de l’apport en oxygène qu’il peut provoquer, et de l’augmentation de la consommation de dioxyde de carbone. Ils disent remarquer une sensation de faiblesse, d’étouffement ou d’étourdissement.
Le port de masques faciaux pourrait entraver la bonne ventilation de l’organisme. Le chef du service d’urgence de l’hôpital universitaire de Teikyo au Japon, Dr Yasufumi Miyake, indique dans son étude reprise dans les colonnes du JapanTimes que l’air frais ne peut plus atteindre les poumons, entraînant un essoufflement et une accumulation de chaleur à l’intérieur du corps. L’expert souligne également le risque de déshydratation, d’épuisement et de coups de chaleur alors qu’un été caniculaire se profile. Dr Miyake recommande aussi d’éviter de faire du sport en portant le masque.
Durant les activités sportives, le port des masques a conduit les experts à mettre en garde contre les dangers du port d’un masque trop hermétique pendant un exercice physique, qui pourrait entraîner une carence en oxygène.
« Pour certains de nos patients, porter un masque peut se révéler vraiment gênant, mais c’est une gêne surmontable. Les personnes souffrant d’un syndrome d’hyperventilation (augmentation de la fréquence respiratoire et hausse du volume d’air expiré et inspiré) peuvent aussi être gênées », reconnaît Dr Fatimazzahra Sqalli, pneumologue. En l’absence de dérogation, le pneumologue conseille donc de s’habituer à respirer avec un masque en commençant par le porter pendant des périodes courtes.
Le port de masques faciaux pourrait entraver la bonne ventilation de l’organisme. Le chef du service d’urgence de l’hôpital universitaire de Teikyo au Japon, Dr Yasufumi Miyake, indique dans son étude reprise dans les colonnes du JapanTimes que l’air frais ne peut plus atteindre les poumons, entraînant un essoufflement et une accumulation de chaleur à l’intérieur du corps. L’expert souligne également le risque de déshydratation, d’épuisement et de coups de chaleur alors qu’un été caniculaire se profile. Dr Miyake recommande aussi d’éviter de faire du sport en portant le masque.
Durant les activités sportives, le port des masques a conduit les experts à mettre en garde contre les dangers du port d’un masque trop hermétique pendant un exercice physique, qui pourrait entraîner une carence en oxygène.
« Pour certains de nos patients, porter un masque peut se révéler vraiment gênant, mais c’est une gêne surmontable. Les personnes souffrant d’un syndrome d’hyperventilation (augmentation de la fréquence respiratoire et hausse du volume d’air expiré et inspiré) peuvent aussi être gênées », reconnaît Dr Fatimazzahra Sqalli, pneumologue. En l’absence de dérogation, le pneumologue conseille donc de s’habituer à respirer avec un masque en commençant par le porter pendant des périodes courtes.
Problèmes de peau
« La peau du visage n’est pas physiologiquement adaptée au port du masque. Elle est fine et réagit plus rapidement aux agressions de type frottement », explique Dr Salwa Chaoui, dermatologue. La peau n’est pas la même partout. Celle des mains est plus épaisse, plus rugueuse, moins fragile.« Le frottement du masque sur les zones fragiles du visage, et en particulier sur le haut du nez là où reposent certains masques équipés d’une barrette en acier, agresse la peau et abîme la barrière cutanée naturelle. Lorsque cette barrière cutanée est abîmée, les problèmes de peau arrivent », explique la dermatologue. Les effets sont variables d’une personne à l’autre et dépendent de la durée du port du masque : « De 2 à 3 jours, à une semaine ou après un mois de port fréquent du masque et plus rapidement sur une peau fragile », précise l’experte.
Les rougeurs, par exemple, peuvent être accompagnées de picotements ou de démangeaisons. « Ensuite, on peut remarquer l’aggravation ou l’apparition de problèmes de peau dus à l’occlusion et à la macération causée par le port du masque ». À cause du masque, la peau ne respire pas, la transpiration n’est pas évacuée et les pores se bouchent. Résultat : l’acné et les problèmes de rosacée, d’eczéma ou de psoriasis peuvent s’aggraver.
Enfin, il peut y avoir un risque « d’allergie de contact à la matière ». La spécialiste précise qu’il n’y a pas de données existantes sur ce risque. « Mais si vous devez le porter plusieurs heures, ce problème va arriver, c’est certain », ajoute l’experte. Avec les masques en tissu pouvant être achetés ou réalisés à la maison, le risque d’irritations et de rougeurs est moins important. “Si le tissu est du coton, la peau va mieux le supporter”, conclut la spécialiste.
Les rougeurs, par exemple, peuvent être accompagnées de picotements ou de démangeaisons. « Ensuite, on peut remarquer l’aggravation ou l’apparition de problèmes de peau dus à l’occlusion et à la macération causée par le port du masque ». À cause du masque, la peau ne respire pas, la transpiration n’est pas évacuée et les pores se bouchent. Résultat : l’acné et les problèmes de rosacée, d’eczéma ou de psoriasis peuvent s’aggraver.
Enfin, il peut y avoir un risque « d’allergie de contact à la matière ». La spécialiste précise qu’il n’y a pas de données existantes sur ce risque. « Mais si vous devez le porter plusieurs heures, ce problème va arriver, c’est certain », ajoute l’experte. Avec les masques en tissu pouvant être achetés ou réalisés à la maison, le risque d’irritations et de rougeurs est moins important. “Si le tissu est du coton, la peau va mieux le supporter”, conclut la spécialiste.
Meryem EL BARHRASSI