Le juge en charge des délits financiers près la cour d'appel de Fès a interrogé le directeur général pour la première fois ce lundi, puis a ordonné son incarcération à la prison locale d’Aïn Bourkaiz. Un interrogatoire complet est attendu fin octobre.
Le ministère de l'Intérieur a ordonné la création d'une commission chargée d'enquêter sur les transactions au sein de la RADEEF à Fès. Immédiatement après l'arrestation du fonctionnaire, des perquisitions domiciliaires ont abouti à la confiscation de 430.000 dirhams, en plus des montres et objets de luxe prétendument obtenus frauduleusement, rapporte l'AMBPB.
L’association a estimé qu’« il est devenu nécessaire d’accélérer la mise en place de dispositions dans le Code pénal et celui de la procédure pénale pour criminaliser l’enrichissement illicite et saisir automatiquement l’argent et les biens des personnes accusées dans les affaires de corruption, dès qu’une information judiciaire est ouverte ».
Dans le cadre de l’enquête en cours, l’ONG a également appelé le ministère de l’Intérieur à accélérer la publication des résultats de ses enquêtes sur la RADEEF et à les déférer aux autorités judiciaires compétentes pour déterminer et poursuivre les mis en cause. « Surtout qu’il est question de passations autour desquels planent des soupçons de corruption, les noms d’autres responsables pourraient être révélés », conclut la source.
Le ministère de l'Intérieur a ordonné la création d'une commission chargée d'enquêter sur les transactions au sein de la RADEEF à Fès. Immédiatement après l'arrestation du fonctionnaire, des perquisitions domiciliaires ont abouti à la confiscation de 430.000 dirhams, en plus des montres et objets de luxe prétendument obtenus frauduleusement, rapporte l'AMBPB.
L’association a estimé qu’« il est devenu nécessaire d’accélérer la mise en place de dispositions dans le Code pénal et celui de la procédure pénale pour criminaliser l’enrichissement illicite et saisir automatiquement l’argent et les biens des personnes accusées dans les affaires de corruption, dès qu’une information judiciaire est ouverte ».
Dans le cadre de l’enquête en cours, l’ONG a également appelé le ministère de l’Intérieur à accélérer la publication des résultats de ses enquêtes sur la RADEEF et à les déférer aux autorités judiciaires compétentes pour déterminer et poursuivre les mis en cause. « Surtout qu’il est question de passations autour desquels planent des soupçons de corruption, les noms d’autres responsables pourraient être révélés », conclut la source.