Plus le temps passe, plus certaines personnes négligent l’importance de l’application de cette règle. En effet, faire respecter la règle de l’obligation du port du masque n’est pas chose gagnée. Mais jusqu’à quand est-ce que les gérants des cafés, restaurants et magasins oseront demander à ce que la consigne du port de masque soit respectée par la population ?
Des commerçants affirment qu’ils ont du mal à faire appliquer cette mesure, comme c’est le cas de certains magasins et commerces de l’avenue Fal Ould Oumeir, à Rabat. Cette avenue connue pour ses boutiques, ses fast-food et cafés, souvent très animée, commence à être affectée par ce phénomène de ‘’rébellion’’. Le même constat est présent dans d’autres quartiers.
Certains confient ne pas pouvoir se permettre de faire la police étant donné les pertes financières considérables qu’ils ont eu pendant la période de confinement. Les chauffeurs de taxis sont également gênés de la situation et ont en marre de devoir faire la remarque à chaque usager.
« Certains n’apprécient pas qu’on leur dise de mettre le masque, et préfèrent carrément prendre un autre taxi. J’ai déjà perdu pas mal de clients à cause de cette pandémie, alors j’ai décidé de ne plus faire de reproche, mon gagnepain est en jeu », confie un chauffeur de taxi.
Un relâchement estival qui se remarque
Cette règle, pourtant cruciale, se fait de moins en moins respectée, surtout en cette période estivale, où la chaleur est plus dure à supporter. Dans la capitale, le relâchement se remarque dans plusieurs quartiers, et surtout aux côtés des plages, où cette mesure peut parfois, être complètement ignorée.
Pour rappel, depuis la date du 25 juillet, le port du masque au Maroc est devenu obligatoire. « Quiconque enfreint cette disposition est passible des peines prévues dans l’article 4 du décret-loi N°2.20.292 qui prévoit « une peine d’emprisonnement d’un à trois mois et une amende variant entre 300 et 1.300 dirhams, ou l’une des deux peines sans préjudice de la peine pénale la plus sévère », avait, en ce sens, annoncé le ministère de l’Intérieur.
Afin de mieux comprendre ce comportement nouveau et plus ou moins anodin, nous avons demandé à plusieurs personnes la raison pour laquelle ils délaissent le port du masque. « On en a marre, et on commence, je l’avoue, peu à peu à oublier les représailles du Covid-19. Quand je vois d’autres personnes, qui, tout comme moi, ne mettent pas le masque, je l’enlève automatiquement », atteste Karima.
D’autres disent qu’ils ont du mal à respirer avec : « Il commence à faire chaud, et j’ai vraiment du mal à respirer avec, ça m’étouffe, surtout que mon travail m’oblige à souvent me déplacer, ce n’est vraiment pas évident pour moi », déplore Kamal.
Chez certaines personnes, cela peut provoquer des réactions cutanées au niveau du menton, ce qui n’est pas très plaisant : « Je respectais le port du masque, mais à force de le mettre, cela a provoqué de l’acné, c’est horrible à voir », se plaint Safaa.Bien que certains font preuve de réticence, nombreux sont ceux qui se plient au port du masque en extérieur, malgré ses désagréments réels ou supposés.
Des commerçants affirment qu’ils ont du mal à faire appliquer cette mesure, comme c’est le cas de certains magasins et commerces de l’avenue Fal Ould Oumeir, à Rabat. Cette avenue connue pour ses boutiques, ses fast-food et cafés, souvent très animée, commence à être affectée par ce phénomène de ‘’rébellion’’. Le même constat est présent dans d’autres quartiers.
Certains confient ne pas pouvoir se permettre de faire la police étant donné les pertes financières considérables qu’ils ont eu pendant la période de confinement. Les chauffeurs de taxis sont également gênés de la situation et ont en marre de devoir faire la remarque à chaque usager.
« Certains n’apprécient pas qu’on leur dise de mettre le masque, et préfèrent carrément prendre un autre taxi. J’ai déjà perdu pas mal de clients à cause de cette pandémie, alors j’ai décidé de ne plus faire de reproche, mon gagnepain est en jeu », confie un chauffeur de taxi.
Un relâchement estival qui se remarque
Cette règle, pourtant cruciale, se fait de moins en moins respectée, surtout en cette période estivale, où la chaleur est plus dure à supporter. Dans la capitale, le relâchement se remarque dans plusieurs quartiers, et surtout aux côtés des plages, où cette mesure peut parfois, être complètement ignorée.
Pour rappel, depuis la date du 25 juillet, le port du masque au Maroc est devenu obligatoire. « Quiconque enfreint cette disposition est passible des peines prévues dans l’article 4 du décret-loi N°2.20.292 qui prévoit « une peine d’emprisonnement d’un à trois mois et une amende variant entre 300 et 1.300 dirhams, ou l’une des deux peines sans préjudice de la peine pénale la plus sévère », avait, en ce sens, annoncé le ministère de l’Intérieur.
Afin de mieux comprendre ce comportement nouveau et plus ou moins anodin, nous avons demandé à plusieurs personnes la raison pour laquelle ils délaissent le port du masque. « On en a marre, et on commence, je l’avoue, peu à peu à oublier les représailles du Covid-19. Quand je vois d’autres personnes, qui, tout comme moi, ne mettent pas le masque, je l’enlève automatiquement », atteste Karima.
D’autres disent qu’ils ont du mal à respirer avec : « Il commence à faire chaud, et j’ai vraiment du mal à respirer avec, ça m’étouffe, surtout que mon travail m’oblige à souvent me déplacer, ce n’est vraiment pas évident pour moi », déplore Kamal.
Chez certaines personnes, cela peut provoquer des réactions cutanées au niveau du menton, ce qui n’est pas très plaisant : « Je respectais le port du masque, mais à force de le mettre, cela a provoqué de l’acné, c’est horrible à voir », se plaint Safaa.Bien que certains font preuve de réticence, nombreux sont ceux qui se plient au port du masque en extérieur, malgré ses désagréments réels ou supposés.
Kenza AZIOUZI