Alors que les débats sur l’impact de la crise de la Covid-19 sur les entreprises battent leur plein partout dans le monde, dans le cadre des plans de relance qui vont être mis en œuvre par les Etats, l’ONG publie un nouveau rapport sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises mondiales pendant la crise.
Intitulé « Covid-19 : les profits de la crise », le document montre comment une poignée d’entreprises, essentiellement américaines, réalise des bénéfices exceptionnels pendant la crise, alimentant la fortune de leurs fondateurs et de leurs riches actionnaires alors même que quelque 400 millions de personnes ont déjà perdu leur emploi, et plus de 430 millions de petites entreprises sont en danger.
Le rapport révèle une économie à deux vitesses. 32 entreprises, qui comptent parmi les plus grandes multinationales de la planète, devraient enregistrer cette année une hausse spectaculaire de leurs bénéfices, soit 109 milliards de dollars de plus que leur bénéfice moyen réalisé au cours des quatre années précédentes. Parmi ces groupes figurent les géants technologiques américains Microsoft (environ 19 milliards de dollars de profit supplémentaire), Facebook (7 milliards), Google (7 milliards), Amazone (6,5 milliards) et Apple (6 milliards).
Autre contradiction soulevée par Oxfam est qu’une large partie de ces bénéfices a été reversée à de riches actionnaires, alimentant les inégalités mondiales. Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars entre la mi-mars et la fin mai seulement, soit une augmentation moyenne de 10 milliards de dollars.
Dans son rapport, Oxfam relève également que, pour rester compétitives, de nombreuses entreprises en Europe, mais aussi en Inde, au Brésil, ou en Afrique, continuent de verser coûte que coûte des dividendes à leurs actionnaires, malgré des résultats en berne, plutôt que d’investir dans l’emploi.
Oxfam appelle ainsi les gouvernements à taxer les entreprises qui ont réalisé des bénéfices exceptionnels pendant la crise et à prendre des mesures en faveur d’un partage plus équitable des richesses et des pouvoirs au sein des entreprises, pour que ceux-ci ne profitent plus exclusivement aux dirigeants et aux actionnaires, mais aussi aux salariés, aux fournisseurs, aux consommateurs.
Intitulé « Covid-19 : les profits de la crise », le document montre comment une poignée d’entreprises, essentiellement américaines, réalise des bénéfices exceptionnels pendant la crise, alimentant la fortune de leurs fondateurs et de leurs riches actionnaires alors même que quelque 400 millions de personnes ont déjà perdu leur emploi, et plus de 430 millions de petites entreprises sont en danger.
Le rapport révèle une économie à deux vitesses. 32 entreprises, qui comptent parmi les plus grandes multinationales de la planète, devraient enregistrer cette année une hausse spectaculaire de leurs bénéfices, soit 109 milliards de dollars de plus que leur bénéfice moyen réalisé au cours des quatre années précédentes. Parmi ces groupes figurent les géants technologiques américains Microsoft (environ 19 milliards de dollars de profit supplémentaire), Facebook (7 milliards), Google (7 milliards), Amazone (6,5 milliards) et Apple (6 milliards).
Autre contradiction soulevée par Oxfam est qu’une large partie de ces bénéfices a été reversée à de riches actionnaires, alimentant les inégalités mondiales. Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars entre la mi-mars et la fin mai seulement, soit une augmentation moyenne de 10 milliards de dollars.
Dans son rapport, Oxfam relève également que, pour rester compétitives, de nombreuses entreprises en Europe, mais aussi en Inde, au Brésil, ou en Afrique, continuent de verser coûte que coûte des dividendes à leurs actionnaires, malgré des résultats en berne, plutôt que d’investir dans l’emploi.
Oxfam appelle ainsi les gouvernements à taxer les entreprises qui ont réalisé des bénéfices exceptionnels pendant la crise et à prendre des mesures en faveur d’un partage plus équitable des richesses et des pouvoirs au sein des entreprises, pour que ceux-ci ne profitent plus exclusivement aux dirigeants et aux actionnaires, mais aussi aux salariés, aux fournisseurs, aux consommateurs.