Réalisée du 02 au 30 mai auprès d’un échantillon représentatif de 13.005 étudiants, 1279 lauréats et 812 managers, l’étude montre que 86% des entreprises, quoique touchées par les effets de la crise, sont encore confiantes. 62% d’entre-eux comptent même, malgré leur manque de visibilité, augmenter ou maintenir le cap de leurs recrutements. Une confiance principalement portée par les TPE (Très Petites Entreprises) parmi lesquelles 71% comptent garder ou booster leur dynamique en matière de recrutement de jeunes lauréats et étudiants.
Pour leur part, les étudiants et jeunes lauréats ont aussi été touchés par la crise, à des proportions sensiblement différentes selon qu’ils relèvent d’établissements publics ou privés. 20% des contrats de travail des jeunes lauréats des établissements privés ont été maintenus contre seulement 8% pour ceux du public. Pour les stages, c’est 31% contre 7% respectivement. Une situation due, selon les spécialistes de Stagiaires.ma, au déséquilibre en termes d’accompagnement. « Dans leur recherche d’une nouvelle opportunité, 2% seulement des étudiants du public affirment avoir été accompagnés par leurs établissements contre 28% pour ceux du privé, remettant ainsi au goût du jour l’importance de l’accompagnement pour booster l’employabilité des jeunes », est-il expliqué.
Pour leur part, les étudiants et jeunes lauréats ont aussi été touchés par la crise, à des proportions sensiblement différentes selon qu’ils relèvent d’établissements publics ou privés. 20% des contrats de travail des jeunes lauréats des établissements privés ont été maintenus contre seulement 8% pour ceux du public. Pour les stages, c’est 31% contre 7% respectivement. Une situation due, selon les spécialistes de Stagiaires.ma, au déséquilibre en termes d’accompagnement. « Dans leur recherche d’une nouvelle opportunité, 2% seulement des étudiants du public affirment avoir été accompagnés par leurs établissements contre 28% pour ceux du privé, remettant ainsi au goût du jour l’importance de l’accompagnement pour booster l’employabilité des jeunes », est-il expliqué.
Seulement 17% des recrutements maintenus
Par ailleurs, l’étude montre que 17% des recrutements de jeunes lauréats ont été maintenus contre respectivement 67% et 16% pour des recrutements suspendus ou reportés et partiellement maintenus. Aussi, 64% des stages ont été suspendus ou reportés.
Dans cette dynamique, des différences apparaissent selon les catégories d’entreprises. Avec 61% de recrutements maintenus ou partiellement maintenus, les TPE ont moins fait appel à la suspension ou le report comme solutions structurelles face à la crise, comparées aux grandes entreprises (13%) et les PME (15%). Même dynamique en termes de stage : les TPE ont le plus sauvegardé leurs offres de stages avec 65% de stages maintenus ou partiellement maintenus contre 9% et 11% respectivement pour les PME et les grandes entreprises.
Autre résultat dégagé de l’étude : les jeunes lauréats des établissements publics sont plus touchés que leurs confrères du privé. 61% de recrutements suspendus pour le public contre 37% pour les écoles privées, et 62% des stages d’étudiants du public suspendus contre 26% pour le privé.
En termes d’accompagnement des étudiants par leurs établissements, un triste constat se dégage. 98% des étudiants du public affirment n’avoir bénéficié d’aucun accompagnement pour la recherche d’une nouvelle opportunité contre 78% pour le privé. C’est aussi 47% d’étudiants du privé qui ont été accompagnés par leurs écoles à trouver une alternative au stage contre uniquement 9% pour ceux du public. Résultats : seuls 8% des contrats de travail des jeunes lauréats des établissements publics ont été maintenus contre 20% pour ceux des écoles privées.
Dans cette dynamique, des différences apparaissent selon les catégories d’entreprises. Avec 61% de recrutements maintenus ou partiellement maintenus, les TPE ont moins fait appel à la suspension ou le report comme solutions structurelles face à la crise, comparées aux grandes entreprises (13%) et les PME (15%). Même dynamique en termes de stage : les TPE ont le plus sauvegardé leurs offres de stages avec 65% de stages maintenus ou partiellement maintenus contre 9% et 11% respectivement pour les PME et les grandes entreprises.
Autre résultat dégagé de l’étude : les jeunes lauréats des établissements publics sont plus touchés que leurs confrères du privé. 61% de recrutements suspendus pour le public contre 37% pour les écoles privées, et 62% des stages d’étudiants du public suspendus contre 26% pour le privé.
En termes d’accompagnement des étudiants par leurs établissements, un triste constat se dégage. 98% des étudiants du public affirment n’avoir bénéficié d’aucun accompagnement pour la recherche d’une nouvelle opportunité contre 78% pour le privé. C’est aussi 47% d’étudiants du privé qui ont été accompagnés par leurs écoles à trouver une alternative au stage contre uniquement 9% pour ceux du public. Résultats : seuls 8% des contrats de travail des jeunes lauréats des établissements publics ont été maintenus contre 20% pour ceux des écoles privées.
Les entreprises gardent quant même le moral
Autre résultat soulevé par l’étude : les entreprises ne perdent pas le moral même si elles sont impactées par la crise sanitaire. 86% d’entre elles disent garder confiance par rapport à l’évolution de la situation dont 13% très confiantes, 17% confiantes et 56% moyennement confiantes.
D’ailleurs, 40% d’entreprises comptent augmenter le nombre de recrutements comparativement à l’année 2019, au moment où 22% comptent maintenir le même cap.
Il faut tout de même souligner une disparité entre les catégories d’entreprises. Sur les 31% d’entreprises affirmant avoir de la visibilité sur leurs plans de recrutement de jeunes lauréats, 7% seulement sont des TPE contre 37% pour les PME et 49% pour les grandes entreprises. Pourtant, les TPE sont les plus disposées à augmenter leur nombre de recrutements par rapport à l’exercice 2019 (71% contre 24% et 26% respectivement pour les PME et les grandes entreprises).
Pour leur part, les étudiants ont vu leurs opportunités significativement bouleversées par la crise, se traduisant par une baisse de confiance avec une proportion plus élevée chez les lauréats (46% pas du tout confiants) que chez les étudiants (19% pas du tout confiants).
D’ailleurs, 40% d’entreprises comptent augmenter le nombre de recrutements comparativement à l’année 2019, au moment où 22% comptent maintenir le même cap.
Il faut tout de même souligner une disparité entre les catégories d’entreprises. Sur les 31% d’entreprises affirmant avoir de la visibilité sur leurs plans de recrutement de jeunes lauréats, 7% seulement sont des TPE contre 37% pour les PME et 49% pour les grandes entreprises. Pourtant, les TPE sont les plus disposées à augmenter leur nombre de recrutements par rapport à l’exercice 2019 (71% contre 24% et 26% respectivement pour les PME et les grandes entreprises).
Pour leur part, les étudiants ont vu leurs opportunités significativement bouleversées par la crise, se traduisant par une baisse de confiance avec une proportion plus élevée chez les lauréats (46% pas du tout confiants) que chez les étudiants (19% pas du tout confiants).
A.CHANNAJE