Ces dernières semaines, les exportations agricoles du Maroc vers l'Union Européenne ont déclenché une bataille acharnée. Une campagne de boycott féroce et violente menée par des agriculteurs espagnols a semé le chaos, entraînant une réponse judiciaire. En effet, les tribunaux espagnols ont ouvert une enquête sur les plaintes déposées par la COMADER contre des agriculteurs espagnols, accusés d'avoir détruit des marchandises dans des camions marocains, selon des sources citées par la SNRTnews.
A cet égard, des représentants de COMADER révèlent que les autorités espagnoles ont déjà entamé des interrogatoires auprès d'organisations professionnelles en Espagne pour obtenir des témoignages sur les incidents de destruction de marchandises. Ces actes de sabotage se sont multipliés ces derniers jours sur plusieurs axes routiers, provoquant une réaction ferme de la part des autorités marocaines.
Lahcen Aderdor, président de l'Association Marocaine des Producteurs et Exportateurs de Fruits et Légumes, a confirmé que les manifestations des agriculteurs espagnols perturbent sérieusement les routes, obligeant parfois l'intervention de la police espagnole pour assurer la sécurité des camions marocains. « Cette situation entraîne des retards coûteux et expose les produits périssables à un risque de détérioration », explique Aderdor.
Face à cette escalade de violence, la COMADER a pris les devants en engageant un cabinet d'avocats français pour représenter les parties affectées. Rachid Benali, président de COMADER, a souligné que seule une action en justice pourrait résoudre cette situation en quête d'équité et de réparation.
Lors d'une conférence de presse, fin février, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, et Porte-parole du gouvernement. Mustapha Baitas, a confirmé que des démarches diplomatiques étaient également en cours pour résoudre ce différend, qui met en péril les exportations agricoles marocaines vers l'Union Européenne.
Pour la COMADER, le problème va au-delà des dommages matériels. Les attaques des agriculteurs espagnols portent atteinte à la réputation des produits marocains, les qualifiant de « malsains » et « interdits ». Ces allégations sont catégoriquement rejetées par la Confédération, laquelle insiste sur le respect strict des normes européennes, étant donné que, selon le même organisme, « les produits agricoles marocains exportés vers l'UE, dans le cadre de l'accord de partenariat entre le Maroc et le vieux continent, sont de haute qualité et répondent strictement aux normes légales exigées sur les marchés européens sans exception ».
Il faut dire que les attaques se multiplient, tant sur le terrain que dans les médias, alimentant un climat de méfiance entre les deux pays. Malgré cela, le Maroc demeure le principal fournisseur de fruits et légumes frais de l'UE, selon les données d'Eurostat. En 2023, d’ailleurs, les exportations du Maroc vers l'UE ont atteint 1,83 milliard d'euros, en hausse de 6 % par rapport à l'année précédente, consolidant ainsi sa position de leader sur le marché européen.
A cet égard, des représentants de COMADER révèlent que les autorités espagnoles ont déjà entamé des interrogatoires auprès d'organisations professionnelles en Espagne pour obtenir des témoignages sur les incidents de destruction de marchandises. Ces actes de sabotage se sont multipliés ces derniers jours sur plusieurs axes routiers, provoquant une réaction ferme de la part des autorités marocaines.
Lahcen Aderdor, président de l'Association Marocaine des Producteurs et Exportateurs de Fruits et Légumes, a confirmé que les manifestations des agriculteurs espagnols perturbent sérieusement les routes, obligeant parfois l'intervention de la police espagnole pour assurer la sécurité des camions marocains. « Cette situation entraîne des retards coûteux et expose les produits périssables à un risque de détérioration », explique Aderdor.
Face à cette escalade de violence, la COMADER a pris les devants en engageant un cabinet d'avocats français pour représenter les parties affectées. Rachid Benali, président de COMADER, a souligné que seule une action en justice pourrait résoudre cette situation en quête d'équité et de réparation.
Lors d'une conférence de presse, fin février, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, et Porte-parole du gouvernement. Mustapha Baitas, a confirmé que des démarches diplomatiques étaient également en cours pour résoudre ce différend, qui met en péril les exportations agricoles marocaines vers l'Union Européenne.
Pour la COMADER, le problème va au-delà des dommages matériels. Les attaques des agriculteurs espagnols portent atteinte à la réputation des produits marocains, les qualifiant de « malsains » et « interdits ». Ces allégations sont catégoriquement rejetées par la Confédération, laquelle insiste sur le respect strict des normes européennes, étant donné que, selon le même organisme, « les produits agricoles marocains exportés vers l'UE, dans le cadre de l'accord de partenariat entre le Maroc et le vieux continent, sont de haute qualité et répondent strictement aux normes légales exigées sur les marchés européens sans exception ».
Il faut dire que les attaques se multiplient, tant sur le terrain que dans les médias, alimentant un climat de méfiance entre les deux pays. Malgré cela, le Maroc demeure le principal fournisseur de fruits et légumes frais de l'UE, selon les données d'Eurostat. En 2023, d’ailleurs, les exportations du Maroc vers l'UE ont atteint 1,83 milliard d'euros, en hausse de 6 % par rapport à l'année précédente, consolidant ainsi sa position de leader sur le marché européen.
