Après les manifestations du 10 juillet qui ont dégénéré dans la capitale malienne, causant une dizaine de morts et plus d’une centaine de blessés, le Maroc a décidé d’intervenir, par le biais de son ambassadeur marocain à Bamako, Hassan Naciri pour adoucir l’atmosphère.
Conformément aux instructions royales, le diplomate marocain a transmis à l’Imam Mahmoud Dicko, une lettre des autorités marocaines qui appelle au calme dans le pays sahélien, indique la même source, ajoutant que le Royaume propose une médiation entre les deux parties, pour arriver à une entente.
Lors de sa rencontre avec le diplomate marocain, Mahmoud Dicko, a fixé des conditions pour reprendre le dialogue, notamment : la dissolution du parlement, la formation d’un gouvernement de transition avec un premier ministre désigné par l’opposition qu’il représente, et le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle. En réponse, le président Keïta a annoncé la dissolution de la Cour suprême et l’organisation d’élections législatives partielles dans les zones où les résultats ont été invalidés par la Cour constitutionnelle.
Ainsi, M. Dicko, a promis de suspendre les manifestations afin d’engager un dialogue calme, précise-t-on de même source.
La médiation de SM le Roi Mohammed VI semble porter ses fruits. Les «appels au calme» lancés d’ores et déjà par l’imam Dicko, corroborent bien ce constat. Il est à noter que, les relations maroco-maliennes se sont affermies au fil des siècles et sont conçues sur des bases solides dans divers domaines.
Conformément aux instructions royales, le diplomate marocain a transmis à l’Imam Mahmoud Dicko, une lettre des autorités marocaines qui appelle au calme dans le pays sahélien, indique la même source, ajoutant que le Royaume propose une médiation entre les deux parties, pour arriver à une entente.
Lors de sa rencontre avec le diplomate marocain, Mahmoud Dicko, a fixé des conditions pour reprendre le dialogue, notamment : la dissolution du parlement, la formation d’un gouvernement de transition avec un premier ministre désigné par l’opposition qu’il représente, et le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle. En réponse, le président Keïta a annoncé la dissolution de la Cour suprême et l’organisation d’élections législatives partielles dans les zones où les résultats ont été invalidés par la Cour constitutionnelle.
Ainsi, M. Dicko, a promis de suspendre les manifestations afin d’engager un dialogue calme, précise-t-on de même source.
La médiation de SM le Roi Mohammed VI semble porter ses fruits. Les «appels au calme» lancés d’ores et déjà par l’imam Dicko, corroborent bien ce constat. Il est à noter que, les relations maroco-maliennes se sont affermies au fil des siècles et sont conçues sur des bases solides dans divers domaines.